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selenie
5 431 abonnés
6 015 critiques
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2,5
Publiée le 3 octobre 2009
Très bon film sur la dépendance à l'alcool avec un casting parfait que les seconds rôles mettent au plus haut niveau (chapeau Vuillermoz !). Le scénario est précis et à le mérite de mettre en avant des scènes clefs malgré un genre peu cinématographique... D'ailleurs le problème vient bien de Godeau qui n'est assurément pas réalisateur, la mise en scène est beaucoup trop académique voir scolaire. Mais dans ce film le but est de nous montrer une désintox avec toute la sincérité et le respect qu'un tel sujet doit avoir. Pas un chef d'oeuvre c'est sur mais un film emblématique qui mérite qu'on le voit.
Tirée de l'histoire vraie d'Hervé Chabalier le patron de Capa, ce premier film du producteur Philippe Godeau est plutôt réussi. Une mise en scène classique et sans surprise qui fait la part belle à la direction d'acteur. François Cluzet, lui aussi par le passé touché par l'alcoolisme, campe avec justesse Hervé. Il est formidable, on le dirait fait pour le rôle, il est vraiment le personnage. Tout le reste du casting est aussi très bien avec un Michel Vuillermoz extraordinaire. Mélanie Thierry est aussi convaincante bien que je ne l'apprécie pas trop d'habitude. Avec également la toujours parfaite Anne Consigny. D'entrée on est pris par l'histoire et on s'attache à (aux) personnage(s). Quelques beaux moments d'émotions achèvent de nous faire adhérer totalement au film. Le dernier pour la route n'est sans doute pas un chef d'œuvre et on peut trouver mieux sur le thème mais c'est solidement fait, bien écrit et surtout très bien joué. Ce serait dommage de bouder son plaisir...
Des moments forts, des acteurs toujours justes et une histoire touchante cependant, quelques longueurs et pas de réelle période de sevrage (avec douleurs et souffrances!!! Curieux!!!). Donc, un bon film sur un sujet difficile mais qui aurait pu gagner encore plus en profondeur et en accroche.
Première réalisation pour Philippe Godeau (producteur d’une dizaine de films) et qui adapte pour l’occasion, le roman homonyme et autobiographique de Hervé Chabalier (patron de l’agence de presse Capa). Le Dernier pour la route (2009) est un drame intimiste & psychologique, dans lequel plusieurs alcooliques tentent une cure de sevrage au sein d’un complexe spécialisé. Parmi eux, Hervé, marié et père de famille absent et sous l’emprise de l’alcool, tente coûte que coûte de se sortir de là, même si au fond de lui, il n’y croit pas trop. L’histoire captivante et la mise en scène parfaite, ajoutez à cela, des interprètes crédibles aux rôles complexes. Bien évidemment, c’est François Cluzet qui se démarque le plus, sa prestation est (comme toujours) excellente, au côté d’un casting tout aussi riche. Prestations marquantes et B.O séduisante (Jean-Louis Aubert), Philippe Godeau promet de belles choses pour la suite.
Exemple type du film qu'on ne peut ni vraiment tailler ni vraiment encenser, "Le Dernier pour la route" est ce que l'on peut qualifier d'honnête moment de cinéma, sans réelle fausse note mais sans grande créativité non plus. A vrai dire, sa sobriété extrême est à la fois sa force et sa faiblesse. En effet, d'un côté on apprécie vraiment les efforts fournis par Philippe Godeau pour ne pas nous engloutir sous un déluge de pathos, permettant ainsi systématiquement au film de garder une profonde dignité, mais en même temps on regrette tout de même un cruel manque d'émotion, et ce quasiment du début à la fin. On ne se sent d'ailleurs qu'à moitié concerné par les personnages (à une ou deux exceptions près), et ce malgré quelques scènes somme toute plutôt réussies. Bref, ni bien ni mal, "Le Dernier pour la route" est en définitive un film honorable, mais qui ne marquera pas (et c'est dommage) vraiment les esprits.
C'est un sujet rare au cinéma, qui fera donc tout l'interêt de ce long-métrage qui camoufle trop maladroitement ses incompétences cinématographiques, à savoir une réalisation plate et un scénario faible. Pourtant, il faut reconnaître à Philippe Godeau, grand producteur du cinéma français qui passe pour la première fois derrière la caméra, une sincérité importante. Récit d'une histoire vécue par Hervé Chabalier, qui a écrit un livre autobiographique sur ce parcours contre la mort, et coécrit le scénario du film, "Le dernier pour la route" a tout d'un film de mise en garde contre les ravages de l'alcool ; il rappelle fortement à quel point la conscience ne peut distinguer la barrière entre le plaisir épicurien et la dépendance qui finit par noyer toute forme de vie sociale et d'issue. Les interprètes sont exceptionnels (de François Cluzet, que l'on a jamais vu aussi poignant, à Mélanie Thierry, véritable révélation, en passant par Michel Vuillermoz d'une sensibilité étonnante) et le film leur doit beaucoup ; à part quelques séquences réussies montrant la finesse qui se cache derrière la maladresse globale de la mise en scène (le récit en Afrique est un moment bouleversant), le film réduit ses possibilités au simple talent de ses comédiens. La famille détruite et l'apparition de la jeune fille alcoolique ne prennent jamais l'importance nécessaire à force de focaliser le récit sur le courage de ses combattants aux armes jusqu'à la fin de leur vie, les étapes qu'ils traversent et leur lutte éternelle contre le poison de leur existence. Sans forcément passer à côté du sujet, Philippe Godeau sert une technicité polie qui manque de desservir en puissance les grandes lignes du film. A force de se rabattre sur la cure, "Le dernier pour la route" fait l'erreur de considérer la mise en scène comme anecdotique au profit d'une quasi-documentarisation. Seulement, la façon dont le film romance l'horreur banale le conduit à ne pas coller avec ce qu'il voudrait être. En découle une s
A eviter !! C'est plat , c 'est long et surtout c est pas representatif de ce que peut être un centre de desintox, le personnel soignant est tres peu present, les patients semblent etre plus dans une colo qu 'en traitement ! Cluezt joue mal, il est moralisateur et surtout on y croit pas un instant, il n a pas l air de souffrir de manque, on ne sait pas pq il boit enfin bref ne surtout pas montrer ce film a des alcooliques ...
Un film à la mise en scène minimaliste pour accentuer la force du récit. Certes, c'est réactionnaire mais, sans verser dans le larmoyant, on a une œuvre poignante, magnifique et sans concessions quant à la dureté du thème abordé. D'un ensemble très juste, assez violent psychologiquement parfois, vraiment fort. Les acteurs avec François Cluzet et Melanie Thierry en tête sont exceptionnels. Seul bémol : le film ne montre que des gens aisés financièrement en train de combattre leur alcoolisme et ça me gêne un peu.
Un film très représentatif des "amitiés" qui peuvent se nouer entre personnes touchées par cette maladie "honteuse" et encore tabou qu'est la dépendance à l'alcool. Je fus longtemps aide-soignante en clinique d'addictologie, et ai beaucoup apprécié la pudeur, la justesse et le réalisme avec lesquels ce sujet grave a été abordé. Les "éthanolo-dépendants" (terme médical de "alcoolique") sont, pour la plupart, des êtres qui ont été profondément blessés par la vie et ingurgitent de fortes doses d'alcool afin de taire leur angoisse, alléger leur peine, et regagner un peu de confiance en eux. Bien souvent ils sont sensibles, fragiles et introvertis, car en plus, ils doivent subir le regard réprobateur, voire le rejet de la société bien-pensante, parfois même de leurs proches et sont seuls pour combattre leur démon et leur culpabilité!. Il faudrait considérer cette maladie comme le "cancer de l'âme" et non comme un "vice" ou même un manque de volonté. J'espère que ce film saura sensibiliser la population, et suscitera un peu plus de tolérance chez tous les moralistes qui-ne-boivent-que-de-l'eau, n'ont-jamais-fumé, mangent-équilibré, et font-beaucoup-de-sport ect ect.. Pour terminer, il faut souligner la transcendance de François Cluzet, entré dans le cercle des grands acteurs depuis longtemps!. Un seul reproche à ce film : quelques lenteurs qui auraient pu être évitées, mais vite compensées par de très belles scènes intimistes.
Un film très émouvant dont on ne sort pas tout à fait indemne, en nous interrogeant sur toutes nos addictions et la façon dont nous gérons tant bien que mal. Ce film nous renvoie des images que nous rejetons au quotidien. Le jeu des acteurs est troublant de sincérité et de finesse. La photographie, les lieux, les lumières, la façon de filmer, tout est dans le bon ton pour faire de ce film un très grand film.
Ce premier film ne dépasse guère le niveau d'un télé film - mise en scène minimum, scénario pesant, même l'interprétation laisse à désirer, Michel Vuillermoz excepté (Cluzet n'est pas convaincant, comme souvent). Le meilleur sort qu'on peut imaginer pour cet exercice sans attrait est une première partie de soirée sur le thème "Les ravages de l'alcool", prétexte à un débat bien pensant et à visée prophylactique.