Avis : Le Dernier pour la route - Page 4

Une interprétation magistrale de François Cluzet, un film qui parle - entre autres - aux quadras chics et stressés qui, sans le réaliser, peuvent un jour franchir la ligne qui sépare la consommation par plaisir de l'addiction.

Très académique dans sa forme, l'intrigue suit l'histoire vraie de la cure de sevrage d'un alcoolique confronté à la réalité de son addiction ainsi qu'à l'humanité qui l'attend dans les groupes de paroles alors constitués. Bénéficiant d'un sobre casting convaincant, le film ne réserve nulle surprise mais se laisse suivre plaisamment, fournissant, au-delà d'un réquisitoire contre les dangers de la dépendance, un joli récit de vie empli d'espoir et de ténacité.

Bon film sur l'addiction , en particulier l'alcool qui fait tant de mal . Beaucoup de clichés mais le thème est juste . François Cluzet est très convaincant. La scène dans la discothèque est très réussite .

"Le Dernier pour la Route" est un film assez séduisant dans sa façon de dépeindre divers portraits d'alcooliques spoiler: (celui qui est dans le deni, celui qui rechute, celle qui s'autodétruit, celle qui boit avant ses règles, etc...)
engagés dans une thérapie avec ses bons spoiler: (la notion de collectif, la parole, pouvoir partager son histoire sans jugement, la psychologie)
et ses mauvais côtés spoiler: (la religion, le docteur qui énumère les conséquences de l'alcool)
. Chacun des personnages a son moment et il faut saluer la richesse du casting pour donner vie aux protagonistes: Melanie Thierry, Michel Vuillermoz, Raphaëline Goupilleau ou encore Lionnel Astier sont très bons, dans des compositions bien différentes. Concernant Hervé, le scénario déroule progressivement des séquences intéressantes spoiler: (sa vie de couple brisée relatée par sa femme, son fils qui l'a vu bourré, ses pires moments de beuverie, la visite de son fils)
, portées par un François Cluzet parfait. Il est alors dommageable que la réalisation de Philippe Godeau manque de rythme et de souffle et que l'ensemble soit ironiquement trop sobre sur certains moments à plus forte densité émotionnelle spoiler: (la mort tragique et horrible de Martin notamment)
et que Magali ne soit pas exploitée toujours au mieux spoiler: (la bonne idée du réconfort animal contraste avec la pseudo-amourette non nécessaire entre elle et Hervé)
. À l'arrivée, "Le Dernier pour la route" a une belle sensibilité et offre un traitement varié sur la thème de l'alcoolisme, mais perd de son impact à cause d'une mise en scène peu audacieuse.

François Cluzet dans un rôle encore très sombre et mystérieux fait l'affaire dans ce film. Mais, finalement, c'est trop alignée, et le film avance de façon la plus monotone possible. On s'ennuie presque entre les différentes séances ou les problèmes d'alcool du personnage et de ses amis, sans véritablement sortir quelque chose de troublant, émouvant. La chute n'arrivera jamais. Le dernier pour la route est trop limité comme film.

Un bon film qui oscille entre drame et "comédie". J'ignore tout des ravages de l'alcoolisme, du moins je n'ai jamais été personnellement confrontée à ce problème, mais le fait est que les comédiens réussissent à retranscrire leurs multiples déboires avec un talent certain. Les dialogues, très bien écrits, y ont sûrement pour beaucoup, tout comme certaines séquences proprement terrifiantes (le malaise de Pierre). Même si Cluzet cabotine un peu parfois (mais il paraît que lui-même connaît bien les soucis qu'engendre l'alcoolisme, donc...), "Le Dernier pour la route" reste un très bon film. A voir de toute urgence, au moins pour être sensibilisé face à un problème qui peut concerner tout le monde.

Ce n'est pas vraiment un grand film mais il est très bon dans la manière de raconter les problèmes qu'engendre l'alcoolisme et la vie tortueuse d'un alcoolique en pleine cure, qui ressemble à celles organisées en hôpital psychiatrique. Les acteurs, dont Cluzet et Astier, sont les vrais conteurs du film et ainsi de la triste vie des personnages, qui ne sont pas caricaturaux, au contraire sont très humains. L'histoire est adaptée des mémoires d'un ancien alcoolique, donc elle est purement authentique et irréprochable.

Sensible et émouvant, ce drame sur l’alcoolisme porte sur la simplicité de la réalisation et de l’interprétation. Comme un long message de prévention, le film fait aussi preuve d’une grande naïveté et d’une trop grande gentillesse dans ses propos.

un bon film tourné sur la vie des gens qui sont atteints de la maladie de l'alccol qui ne savent plus en sortir.et c'est francois cluzet qui a joué le bon rôle d'un alccolique qui veut s'en sortir en prenant son courage à deux mains en allant dans un lieu spécialement conçu pour les alcooliques.en même temps i y rencontrera dautres personnes dans le meme état que lui.ce film fait montrer et réfléchir que cette maladie peut etre grave surtout pour ceux qui se retrouveront dans cette situation.je dits bravo à francois d'avoir tenu ce rôle pas évidentà jouer.

Très bon film sur l'alcoolisme (mais surtout sur la désintoxication) parfois une peu trop didactique mais intéressant. François Cluzet est toujours convaincant et Mélanie Thierry plutôt sobre. Un scénario sans surprises mais sérieux.

Philippe Godeau nous offre un drame qui parle de l'alcoolisme avec beaucoup d'authenticité et d'intelligence. Ca aiderait pas mal de gens à prendre conscience de la réalité s'ils voyaient ce film. François Cluzet est très crédible.

Basée sur des faits réels, cette histoire d’abstention et de guérison sur l’alcool fait résulter de l’émotion pour le spectateur. Car le personnage principal jouait par un toujours excellent François Cluzet est tout simplement bluffant de sensibilité. Un film émouvant.

Le mérite principal de ce film est de nous présenter l'alcoolisme sans fioriture et avec compassion pour les personnes atteintes. On partage la souffrance de celles-ci et on découvre que l'alcoolique est un malade. La description du traitement dans un centre de sevrage est quasi documentaire. Cela reste pourtant une bonne fiction avec des personnages attachants et des parcours de vie décrits avec pudeur. Une mise en scène sobre et efficace n'arrive pas à cacher un scénario un peu plat malgré tout.

Un film qui ne bouleverse pas la grammaire du cinéma, et c'est tant mieux en l'occurrence. Le sujet se prêtait à un traitement sobre (si j'ose dire) et efficace, sans temps mort et sans pathos. Mission accomplie, notamment grâce à l'interprétation formidable de tous les seconds rôles, qui secondent efficacement un François Cluzet dont la prestation m'a laissé un peu dubitatif.

Un film sur un théme rarement traité au cinéma de facon serieuse , la dependance a l'alcool .
L'ensemble du film fais passer un message sans donner l'impression de donner la leçon et meme si la mise en scéne n'est pas assez rytmé a mon gout , elle permet de voir la verité en face et ses consequences négatives multiples .
Je pense que le realisateur aurait pu choqué encore plus le spectateur par les images il a choisi la force des mots .
Il montre ici que comme toute forme d'exces a une dependance on se soulage sur le moment sans plus avoir de plaisir mais une chose mecanique
C'est un film qui profite a l'actualité ou l'alcoolisme et devenu presque banal pour notre generation on pourrai meme dire que quelqun qui ne boit pas peut etre percu comme ringard et qui ne se ressort pas bourré d'une soirée qui la joue petit jeu , en tout cas c'est l'impression que j'ai et ca incite les personnes fragile a sombrer .
Pour en revenir au film au final il est moyen mais fais passer un message et une nouvelle fois Cluzet se revele trés bon .