Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
r0c-bribri
16 abonnés
818 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 10 novembre 2010
Un film juste qui ne tombe jamais dans le mélo et qui aborde un thème peu traité au cinéma avec d'excellents acteurs.On regrettera le traitement imperssonnel mais F.Cluzet vaut à lui seul le détour
Bon film français (ça change ! ) qui ne vire pas dans le mélodramatique, ni dans le caricatural. Le thème est bien traité malgré quelques longueurs. Intéressant que l'on soit adict ou non.
Bof bof, je ressors de la salle en ayant l'impression d'avoir vu une sorte de long clip de prévention contre l'alcool. Bien sur que le sujet du film est intéressant, mais était-on obligés d'assister à ces scènes rébarbatives où un ancien alcolo énumère un par un les dangers de la dépendance et les effets ravageurs de l'alcool sur le corps ? Alors oui, Cluzet est très bien, comme d'hab ce mec dégage quelque chose qui fait qu'on l'aime tout de suite, lui et ses failles. Oui le message est beau, on ne peut pas s'en sortir tout seul. Mais le film reste un peu chiant sur les bords, et c'est dommage !
Un bon film assez dur et réaliste sur l'alcoolisme , l'enfer pour le malade et ses proches . Francois Cluzet montre tout son talent et qu'il est toujours une valeur sur du cinéma Francais . Les autres acteurs sont tous tres juste aussi avec une mention pour Michel Vuillermoz .
Bon film sur la dépendance de l'alcool mais sans plus. Un peu trop didactique, le rythme est lent mais attire l'oeil et l'esprit. La distribution est bonne, la mise en scene minimaliste mais efficace
Le réalisateur filme ici une histoire qui aurait pu etre égalkement filmée comme un reportage... Il n'y a pas a proprement parler d'intensité ou plutot d'intrigue dans ce film, malgrés tout, il se deroule tranquillement et on suit l'histoire de ce personnage destabilisé. On y apprend des choses, on remet également en question sa propre consommation,mais ce que j'ai apprecié c'est qu'il n'est pas allarmiste ou moralisateur. françois cluzet est beau dans ce personnage arrivant là... se demandant ou il est , et finalement s'attachant à ses camarades d'infortune. En revanche, je n'ai pas trouvé le jeu de tous les acteurs tres juste... trop caricatural pour certains. Mélanie laurent elle en revanche est tres bonne dans son role. s'il n'est pas le film de l'année, il est agréable et instructif à voir... mais peut etre pas au cinéma.
L'interprétation est à la hauteur tous les roles sont excellents le parlé vrai et la maladie alcoolique présente .Festive ou obligée la dérive alcoolique est extrèmement bien montrée au travers d'un cluzet magistral comme patrick dewaer une maladie qui ne se guerrit jamais car la lutte sera à vie
LE DERNIER POUR LA ROUTE (2009). Hervé Chabalier recevra une belle gifle, un acte représenté par deux mots: le déni. L'acceptation d'une thérapie. Vivre à l'intérieur d'un cocon, d'un groupe, pour réussir à comprendre les choses différemment, à pouvoir se reconstruire, à sortir vainqueur d'un bras de fer destructeur, et surtout à retrouver sa dignité. Un film réaliste, livrant de très bons messages, offrant aussi plusieurs clés qui aideront à déverrouiller des structures psychologique abimées. Des profils sur la souffrance humaine, servis par d'excellents acteurs. FRANCOIS CLUSET admirable dans le rôle d'Hervé, un personnage très poignant. Un long-métrage bouleversant, dont l'éducation nationale devait inclure à l'intérieur de son programme (c'est peut-être déjà fait). Je n'oublierai pas le compositeur JEAN-LOUIS AUBERT qui apporte par sa contribution, une B.O très gratifiante. UN FILM QUI PEUT AIDER. RENVERSANT.
3 387 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 6 octobre 2020
L'alcoolisme n'est guère un nouveau sujet au cinéma. De son côté le réalisateur Philippe Godeau pour la première fois a opté pour une approche beaucoup plus sobre ce qui ne veut pas dire que Le dernier pour la route n'est pas sérieux et passionnant bien au contraire. En effet en choisissant de se concentrer sur la thérapie de désintoxication d'Hervé son personnage principal et de n'évoquer sa descente aux enfers qu'à travers de courts flashbacks Godeau a écarté tout ce qui était spectaculaire et peut-être un peu lugubre au profit du réalisme et de la réflexion. Après tout il ne s'agit pas ici de décrire la chute accrocheuse d'un ivrogne mais de la renaissance d'un homme responsable qui a décidé de reconstruire sa vie et sa relation avec sa femme et son fils. Défi relevé avec succès puisque ce film plutôt austère nous garde toujours intéressés. En fait nous aimons tous les personnages patients et thérapeutes quels que soient leurs défauts et leurs faiblesses. Comme Hervé, François Cluzet est en phase avec le style du film, sérieux et sobre. Deux autres interprètes se démarquent Michel Vuillermoz dans le rôle de Pierre le clown désespéré de la clinique et Mélanie Thierry incarnant une jeune patiente troublée et troublante qui développera une étrange relation amour-haine avec Hervé. Il n'y avait pas de grandes scènes dans Le dernier pour la route mais il y en a quelques-unes puissantes comme la douloureuse visite de la femme d'Hervé. Toutes les scènes mettant en scène Pierre en particulier sa mort émouvante et celles impliquant l'inquiétante et imprévisible Magali sont puissantes. Vous ne serez pas déçu par Le dernier pour la route. C'est en effet un film enrichissant à la fois éducatif, émouvant (sans être trop sentimental) et très sincère. En évitant les effets horribles Philippe Godeau a réussi à trouver le bon ton et à s'y tenir tout le long du film. Et ce n'est pas un mince exploit pour un réalisateur...
Film intéressant mais je reste quand même un peu déçu. La grande force du film réside dans son sujet, l'alcoolisme, sujet qui est très peu traité au cinéma. Cependant, le sujet aurait dû à mon sens être traité plus durement. En effet, je trouve que la cure de désintoxication ressemble plus à un centre de vacances qu'à autre chose. Les acteurs n'ont pas tant que ça l'air de souffrir de l'alcool et d'être en manque car la souffrance est obligatoire dans les cas de sevrage. De plus, j'aurais aimé voir le retour du personnage principal dans la vie de tous les jours. Mais quand même un film à voir avec un François Cluzet toujours impeccable.
Encore une superbe interprétation de François Cluzet mais la mise en scène minimaliste ne permet pas d'élever le film au rang de chef d'oeuvre. C'est plus un film vérité sur les cures de désintox. Interessant d'ailleurs à ce titre.
Inspiré de l'histoire vraie d'Hervé Chabalier, "Le dernier pour la route" raconte la rédemption progressive d'un patron de presse alcoolique, qui se retrouve contraint de suivre une cure de désintox. On le suit dans les différentes étapes de son combat, entre groupes de parole et flashbacks sur son passé ayant mené à cette addiction. Outre les résonnances très personnelles du film sur mon propre parcours, je trouve le long métrage de Philippe Godeau didactique et vraisemblable, et le sort des alcooliques n'est pas enjolivé, via des personnages secondaires moins forts et chanceux qu'Hervé : Michel Vuillermoz toujours impeccable, Mélanie Thierry Cesar du Meilleur Espoir féminin, qui entourent un François Cluzet très juste (lui aussi est passé par là et ça se ressent).