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    Falbalas
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    3,6
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    Estonius
    Estonius

    2 443 abonnés 5 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Avec un tel scénario on aurait pu avoir une bluette insipide digne d'un roman photo de "Nous deux". Et bien Becker parvient à nous transcender tout ça et en faire un chef d'œuvre. La direction d'acteurs est impeccable, Raymond Rouleau est exceptionnel, Micheline Presle magnifique, et Jeanne Fusier-Gir n'a jamais été aussi bonne. Le milieu de la haute couture (que Becker connait bien) est particulièrement bien rendu sous tous ces aspects. Les personnages et leurs interactions sont intéressants et beaucoup plus complexes qu'on ne pourrait l'imaginer. Le personnage incarné par Rouleau est à cet égard très bien vu, on a d'abord de spoiler: l'empathie pour ce dandy décontracté avant de s'apercevoir que c'est un mufle (et pas qu'un peu), puis de s'émouvoir de sa folie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2016
    La grâce absolue, le film majeur de la période (le film est tournée pendant la fin de l'occupation et est sorti après) et la réunion de tant de savoir faire. La postérité de l'oeuvre de Jacques Becker se dessine enfin, libérée de la fixation sur Casque d'or, bien inférieure à celui ci. (Micheline Presle a elle même livré ce diagnostic récemment lors d'une projection à la Cinémathèque)
    En fait le cinéma de Becker est bien de la Haute Couture (milieu auquel il appartenait) , à comparer au prêt à porter que l'on nous impose depuis 25 ans dans notre cinéma gangrené par la comédie , la démagogie et son mode de production.
    N'étant pas digne d'en faire la critique, je ne parlerais pas du film lui même, signalant juste que le début, la fin et la morale du film est faite par les arpettes , actrices invisibles de ce monde du luxe dont le créateur et le phare se retrouvent à leurs pieds. Le balancement incessant entre les deux mondes est une constante chez JB
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Jolie comédie dramatique de la grande époque du cinéma français. Un très bon scénario et un charme inégalé.
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2007
    Une perle encore trop méconnue du cinéma français. Cette peinture romanesque autour de l'univers de la couture est d'une élégance de mise en scène étonnante. Le final avec le mannequin de cire est d'un onirisme merveilleux. Micheline Presle est la remarquable interprète de ce chef-d'oeuvre et des seconds rôles excellents l'entourent (dont la géniale Gabrielle Dorziat.)
    ferdinand75
    ferdinand75

    447 abonnés 3 637 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    Une œuvre magistrale de Jacques Becker, un chef d’œuvre. Ce qui est le plus étonnant en le renvoyant en 2023 c’est sa modernité et son côté intemporel. Tout d ‘abord le milieu de la mode, de la haute couture, si bien décrit. C’est probablement le meilleur film sur le sujet, jamais réalisé. Le stress de la création, les petites mains, les couturières, les ateliers de filles populaires, les défilés, tout y est , toujours d’actualité , on se croirait au côté de Christian Dior , ou même d’ Olivier Rousteing. Passionnant, très bons seconds rôles dans ces équipes, avec par exemple Jeanne Fusier ou Gabrielle Dorziat formidables. Et puis il y a cette histoire d’amour impossible entre la sublime Micheline Presle, jeune provinciale ambitieuse montée à Paris, et le couturier. Là aussi une modernité, étonnante, cette jeune femme libre, qui hésite à s’engager avec cette star de la mode, mais coureur de jupons. Elle l’aime, mais ne croit pas à sa sincérité et préfère la sécurité de son fiancé promis, plus solide , bourgeois , soyeux lyonnais . Le créateur, très bien joué par Raymond Rouleau, qui pourtant n’a pas laissé une marque très forte dans le cinéma français, mais il est là parfait en séducteur qui tombera lui-même dans le piège de l’amour passion. Et puis il y a ces 15 mn finales époustouflantes, on bascule du tragique au fantastique, à la transgression, on perd pied, jusqu’à la chute finale effrayante, terrifiante, si magiquement filmée. Une réalisation exceptionnelle, un noir et blanc sublime et bien sûr des gros plans magistraux , sublimes sur le visage de Micheline Presle, quelle beauté ,une sorte de mystère , on ne sait pas si elle est ingénue ou manipulatrice. Une des plus grandes actrices française qui n’a pas eu la carrière qu’elle méritait , en tout cas pas servi par tant de grands 1er rôle.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2012
    En 1944 Jacques Becker réalise son septième film pendant l'occupation et il choisit de faire appel à la toute jeune Micheline Presle dont la réputation va croissant. Ce mélodrame peut paraître un peu daté dans sa forme, mais il demeure prenant tant Micheline Presle éclabousse l'écran de sa présence lumineuse face à un Raymond Rouleau qui fait penser de manière flagrante au Michel Piccoli des jeunes années. Le grand couturier est un être fat qui n'a pas d'autre réflexe que de tenter de ravir à son ami sa future femme qu'il vient à peine de lui présenter quelques jours avant son mariage. Mais Becker est un moraliste et il nous réciteen réalité la fable du corbeau et du renard où tel est pris celui qui croyait prendre. La réaction de la jeune femme déstabilise l'éternel séducteur qui prend tout à coup conscience de la vacuité de son existence et qui s'imagine que d'un claquement de doigt il va renverser le destin en sa faveur. Raymond Rouleau est parfait en mufle professionnel dans la première partie et très convaincant en animal de proie blessé dans le final. Un film très émouvant qui sait nous toucher du début à la fin. Dans les bonus du DVD il nous est expliqué pourquoi Becker a choisi de placer l'intrigue dans le monde de la mode.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2010
    Un peu trop too much , mais sympathique quand même .
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2017
    "Falbalas" (1945) Arte le 10.04.2017

    Falbalas ? Patatras, oui ! Le tournage aurait été éprouvant ! Il n'y a pas que le tournage : sa vision aura été pour moi une épreuve à laquelle je suis rarement confronté lors de la vision d'un film de l'immédiat après guerre ! C'est mou, c'est long et c'est monotone, quasiment sans intérêt ! Raymond Rouleau en particulier est horripilant et Micheline Presle n'est pas dans un de ses meilleurs rôles. Certes, c'est du Jacques Becker ce qui m'incite entre autres à relever légèrement ma note et de ne pas considérer que c'est mauvais ! De nos jours, on se demande si une telle entreprise arriverait à trouver un producteur ! De profundis..
    willycopresto.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Fortement impressionnant, le premier très grand film de Jacques Becker l'est à plus d'un titre. D'abord il y a la description tout à fait remarquable du milieu de la mode, qui permet de gagner une crédibilité difficilement cassable. Ensuite il y a la mise en scène de Becker qui se focalise avec justesse sur les détails (costumes, gestes, dialogues). Enfin il y a le contexte, le film fut en effet tourné en pleine libération, amenant des difficultés techniques énormes et quasiment insurmontables. Et pourtant, le résultat est là : une oeuvre cohérente et sublime, porté par des acteurs excellents.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2023
    Un mélodrame tragique sur le désir obsessionnel et autodestructeur d’un grand couturier frivole pour la charismatique Micheline Presle. 3,25
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Un film commençant par la fin et qui, grâce au choix de distribution, fait d'office préférer le mari. Le couturier (Raymond Rouleau, tête à claques d'emblée) est à peu près naturel avec ses plus vieilles employées (Jeanne Fusier-Gir confondante en couturière inoxydable). Dès qu'il le peut, Philippe Clarence devient joueur, enfant gâté qui ne se refuse rien, sa collaboratrice, houspillée ou suppliée épongeant toutes ses frasques. Tomber sous le charme du jeune patron c'est monter dans un train où il faut sauter en marche. Micheline Presle aime plaire, s'autorise l'attendrissement puis se réveille (stupeur visible à l'image) dans une prise de risque calculée qui vire à l'estocade (plans très rapprochés en champ contre-champ plus parlants que les mots). Le colosse aux pieds d'argile tangue alors sans rémission... Que le tournage dans Paris sous l'Occupation ait cumulé les coupures de courant n'affecte en rien la montée de l'orage entre désir de pouvoir et refus d'être la énième au tableau de chasse. Etonnant comme semble inaltérable le milieu de la mode, les silhouettes diaphanes, les tissus luxueux, les chapeaux féminins imposants (et qui se gardent sur la tête à table !). On ouvre et ferme avec élégance beaucoup de portes dans ce drame qui fait plaisir en 2012 avec son incitation à la maturité sentimentale des deux sexes.
    Romain Z
    Romain Z

    10 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2023
    Quel plaisir incroyable que de revoir Falabalas ( 1945) , et avec lui toute la vérité, la beauté harmonieuse du cinéma de Jacques Becker.
    Le miracle du film c’est de parvenir à mettre en scène le monde de la Mode, sans à aucun moment paraitre chichiteux et décoratif.
    Bien au contraire Becker met en scène avec précision la connexion de la geste créatrice et des différents motifs de tensions sociales et interpersonnelles qui émaillent une maison de haute couture et rend visible en même temps qu’il documente - des premières ébauches des petites mains aux essayages - le travail en train de se faire
    Ici encore le film parvient à faire cohabiter sans couture, un univers de sophistication et la trame de situations quotidiennes, insignifiantes : ici , un défilé pour VIP , ailleurs une partie de ping pong pendant plusieurs minutes.
    Becker comme Renoir sait aussi donner de la densité à ses personnages avec leurs ambigüités, leurs raisons, leur liberté.
    Raymond Rouleau en patron-créateur, livre une composition impressionnante.
    Quant à Micheline Presle dont le visage comme celui de Gene Tierney , capte et réfléchit incroyablement la lumière , elle est absolument irrésistible.
    izzy
    izzy

    17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2019
    Un document d'époque délicieusement suranné.
    L'histoire, les dialogues, la relations entre les protagonistes, tout nous parle d'une époque révolue.
    C'est d'autant plus intéressant qu'il y a peu de film de cette époque.
    Et surtout, il y a les costumes de Marcel Rochas, omniprésents dans le film, personnage à part entière. La mode si fascinante de cette époque troublée est mise en valeur de façon magistrale. La robe de mariée, le manteau aux manches en plumes de coqs, la veste de tailleur toute brodée de roses, les tailleurs ceinturés, les sacs en bandoulières, et tous les chapeaux oversize inimaginables. On peut même entrevoir à un moment du film un de ces petits cabriolets qui étaient tirés par de grands chiens, ici mus par un poney. Je n'en avais vu qu'en photo....
    Bref, un film étonnant, un document d"époque fascinant.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2006
    Rien à sauver dans ce film: l'histoire est nulle, le jeu des acteurs est mauvais, les plans sont moches, le montage est raté... On est très loin du Jacques Becker de Touchez pas au grisbi ou Le Trou. A éviter.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2019
    Certes se sortir d’un synopsis digne d’un roman photo du style « nous deux » et arriver à rendre une copie honorable est un tour de force. Arriver à nous rendre sympathique la distante et glaciale Micheline Presle, actrice la plus surestimée du cinéma français, en est un autre. Troisième long métrage de Jacques Becker, « Falbalas » malgré son titre de comédie est une tragédie. Ce long flashback commence par une description tourbillonnante et convaincante du monde de la mode que le cinéaste connaissait bien (sa mère avait une maison de mode à Paris). Malheureusement le développement de la bluette est assez mièvre, bavard et par moment sans intérêt, la rencontre de l’innocente jeune fille et du monomaniaque apportant peu de tension et guère de suspens. Si l’on excepte la scène de la gare et les deux plans inutiles sur les rues de Paris, le réalisateur retombe dans son côté théâtre filmé, comme « Dernier Atout » sortit deux ans plus tôt. Cette partie est néanmoins sauvée par la scène des tuileries, dont la tension n’exclu pas une séquence sexuellement symbolique à travers un jeu auquel le héros, fétichiste et séducteur obsessionnel, excellait quant il était enfant. Heureusement le film retrouve un souffle certain dans le dernier quart d’heure, à partir du renvoi d’Anne marie (Françoise Lugagne parfaite dans l’expression silencieuse se sa souffrance). Si le casting féminin est dominé par Gabrielle Dorzat, Jeanne Fusier-Gir nous gratifie d’un numéro qui semble échappé d’un film de Renoir ou de John Ford. Côté masculin, Jean Chevrier incarne force et assurance avec une sobriété de bon aloi, surtout comparée au jeu théâtral et forcé de Raymond Rouleau. Ce dernier est comme le film, très daté.
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