Avis sur Paris Blues

Louis Armstrong et Duke Ellington, deux musiciens de jazz renommès! Ces deux mêmes artistes (l'un joue dans le film, l'autre compose la musique) entourent Paul Newman, Joanne Woodward, Sidney Poitier et Serge Reggiani (dans le rôle du « gitan » en manque de came) pour une oeuvre musicale pas comme les autres qui surprend par son ambiance et son casting franco-amèricain! A travers deux histoires d'amour et quelques intrigues psychologiques, ce film de Martin Ritt inspire à la marche, de jour comme de nuit! On flâne dans les rues de Paris avec Newman, Woodward et Poitier du côtè de Notre Dame, du Sacrè Coeur, sur les Champs ou en bord de Seine! L'occasion de dècouvrir Paris, ville idèale pour apprendre la musique (composition, harmonie, contrepoint). Newman incarne un jeune musicien de jazz amèricain sèjournant dans la ville lumière! La musique est toute sa vie! Le reste, c'est de la peau de toutou même s'il tombera amoureux d'une Woodward en vacances à Paris! En dehors de la musique, le personnage de Newman ne prend rien au sèrieux! C'est un musicien crèatif! Quand il joue, il compose! Ses improvisations ont beaucoup de personnalitè et pourtant la dèsillusion va s'avèrer grande face à la rèalitè! Un classique...

Sans intrigue véritable à part deux histoires romantiques assez inhabituelles, "Paris Blues" est une balade dans un Paris très idéalisé (surtout quand le personnage de Sidney Poitier dit qu'il n'y a pas de racisme dans la capitale française!) et surtout un très bel hommage au jazz. Le grand Louis Armstrong fait deux apparitions mémorables dans le film et le réalisateur a su tirer le meilleur du grand potentiel de ses acteurs, en particulier bien sûr Paul Newman, Sidney Poitier et Joanne Woodward. Inégal mais tendre et nostalgique, "Paris Blues" est un très beau film dans la carrière du réalisateur et dans celle de la distribution.

Un très beau chef d'oeuvre. Un véritable hommage au jazz. Paul Newman et Sidney Poitier incarnent un duo de musiciens de jazz talentueux. Joanne Woodward interprète la petite amie de Ram Bowen. Louis Amstrong tient le rôle d'un personnage très proche de lui-même.

Très beau film, se déroulant sur une quinzaine de jours, racontant les désillusions la mélancolie et le bonheur de deux couples Américains vivant à Paris. On y suit 2 Américaines en vacances à Paris, bouleversant la vie de deux musiciens Américains installé à Paris. C'est une belle histoire qui est raconté, le scénario est bien écrit et les personnages sont attachants. La réalisation est bonne, et l'atmosphère nostalgique et romantique est réussie. Paris est magnifique en noir et blanc, filmé de manière réaliste et un peu idéalisé par le personnage de Sidney Poitier. Visuellement c'est magnifique, les paysages ajoutés au noir et blanc, c'est aussi un beau film dans la forme. Les interprétations sont très bonnes, Paul Newman est charismatique et les autres rôles tels que Sidney Poitier et Joanne Woodward sont excellent. Les apparitions de Reggiani et Louis Armstrong sont bonne et sympathique, et la musique est toujours excellente, surtout pour ceux qui aiment le bon jazz. C'est une bonne surprise, romantique, charmant, nostalgique et touchant avec comme fond un magnifique Paris et une excellente musique jazzy !

Qu'on soit bien clair, je n'aime pas vraiment le jazz, voire même ça m'ennuie plus qu'autre chose. Alors quand je vous dis que le bœuf du milieu de film vaut à lui tout seul le visionnage de cette petite romance désuète mais sacrément sympathique, c’est bien qu’il y a un truc.

Si le film commence doucement et endort presque au bout de 20 minutes, le rythme devient constant ensuite et plaisant à suivre. Plaisant grâce au charme du duo d'acteurs principaux, Paul Newman et Sidney Poitier, et de Diahann Carroll (l'autre, Joanne Woodward est difficilement supportable), et surtout de l'excellent Serge Reggiani, qui joue un junkie, et surtout grâce à la qualité des plans, presques magnifiques en terme de composition de cadre (la scène du Belvédère des Buttes-Chaumont), qui est absolument fantastique.

En revanche, le scénario, ne se concentrant que sur la double histoire d'amour un peu moyenne, voire même inintéressante, tant elle est courue d'avance, tient sur un timbre poste, et c'est réellement dommage, étant donné la qualité technique du film. Dommage. A voir néanmoins.

Plutôt rare un film américain où paris n'est pas un décor en carton patte mais du coup le réalisateur a oublier de faire vivre son scénario (lui même un peu léger) alors qu'il avait à disposition d'excellents acteurs et une bonne technique.

La vie des artistes américains à Paris, en particulier celle des Noirs qui échappaient en France à l'apartheid sévissant dans leur pays d'origine, aurait pu fournir un thème passionnant. Les témoignages ne manquent pas, par exemple ceux de l'écrivain Chester Himes. Mais, curieusement, le cinéaste pourtant engagé et pas dénué de talent, Martin Ritt a choisi d'aligner les clichés sur la capitale. Tout y passe, du Sacré Coeur aux Champs Elysées. Quant au discours anti raciste, il est pour le moins soft, même si nous ne sommes qu'en 1961, avant les grands mouvements pour les droits civiques. Ritt ne prend pas de risques : le Black (Syndney Poitier) drague la jeune touriste noire et le Blanc (Paul Newman) séduit sa copine Blanche... Les dialogues sont souvent assez ridicules. Le malheureux Serge Reggiani tient un rôle de gitan camé caricatural et joue (assez mal) une sorte d'espagnolade qu'on nous présente comme du Flamenco. Reste une bande magnifique qu'on doit à Duke Ellington et qui commence par une ouverture formidable au son de Take the a train. Non moins exceptionnelle, une apparition de Louis Armstrong himself, qui était pourtant à l'époque une sorte d'Oncle Tom très éloigné du combat anti raciste.
Rien que pour cette bande musicale exceptionnelle, ce film vaut le détour. On a tout de même un peu de mal à prendre Poitier et Newman pour des musiciens exilés. Quant aux rôles féminins, plus fade tu meurs. On se demande qui a réalisé le casting...

Bien entendu il y a la formidable apparition de Louis Armstrong qu'il est vraiment formidable de pouvoir admirer. Il y a aussi Moustache qui a connu son moment de gloire et notre Serge Reggiani qui interprète ici un toxicomane complètement accro. Il y a Newman et Poitier et Paris,notre capitale qui est toujours bienvenue mais c'est absolument tout et pour Martin Ritt qui sait être un remarquable metteur en scène,c'est incompréhensible. En plus les propos sur le racismes sont vraiment de petit niveau et cela encore, quand on connaît l'oeuvre du réalisateur ,est bien inattendu. Film à écouter plus qu'à voir.

En faisant abstraction de la double romance sans intérêt, "Paris blues" est une sorte de documentaire sur une époque et une musique révolue ainsi qu'une ville disparue. Nostalgie garantie...

Qui aurait vu Paul Newman & Louis Armstrong , jouer du Jazz? Martin Ritt y a pensé et offre la plus belle scène de ce Paris Blues. Le reste ? Pas grand chose à vrai dire, du blablatage amoureux et des je t'aime et des je quitterait tout pour toi. Néanmoins, grâce aux deux formidables comédiens que Ritt possède , le film passe légèrement. Il est vrai que Paris Blues a un caractère énormément flatteur, Paris en ressort la plus belle ville du monde malgré quelques clichés apportés (La baguette de pain au début du film ) et les idées sommaires véhiculées(le racisme discuté avec Poitier). Newman charismatique à souhait, est égal à lui même , idem pour son homologue,Sydney Poitiers. Un film donc, appréciable , mais plus à retenir pour ses scènes de concert de Jazz ,auquel le film rend grandement hommage,magiques.

Le thème du Jazzman Américain en "exil" à Paris inspiré du parcours d'un Bud Powell, d'un Dexter Gordon ou même d'un Chet Baker offrait des perspectives très riches à plusieurs niveaux, mais Martin Ritt, chef de file des cinéastes de gauche des années 60 , n'en fait pas grand chose, si ce n'est nous infliger des petites vignettes pittoresques sur la bohème de St Germain des près et de la Butte Montmartre et les inévitables clichés sur Paris-ville-des-amoureux. Préferer "Shadows " du grand Casavettes .

“Paris blues” se passe à New York…hum, non je déconne, à Paris donc et raconte l'histoire de deux musiciens de Jazz dans le Saint-Germain-des-près des années 60. Les deux compères sont joués par Paul Newman et Sidney Poitier. Et bien évidemment, une histoire d'amour nous y est racontée.

C'est peut être le majeur défaut du film que de montrer un Paris touristique, ville des amoureux, qui ne connait pas le racisme et permet aux artistes de s'épanouir. Mais fort heureusement, cette impression est balayée par la modernité des relations amoureuses des personnages. Ils ne tombent pas dans le cliché et permettent au film de ne pas se trouver marqué par le passage du temps, d'où cette ressortie dvd, fort opportune.

Martin Ritt, le réalisateur, avec qui Newman a collaboré à maintes reprises, nous présente un Paris arty, alternatif, le Paris de musiciens ayant choisi de vivre en marge pour mieux se réaliser dans leur passion qu'est le Jazz. La question au centre de ce métrage est celle du choix entre une vie de couple classique, dans la droite ligne de l'american way of life ou celle de la solitude artistique. Car pour vraiment créer, est-il possible de vivre à deux, d'être épanoui ou faut-il préférer un certain égoïsme quitte à ce que cet isolement exacerbe le talent ?
Intéressant comme sujet mais hélas pas toujours bien approfondi. Le film n'est donc pas l'aboutissement qu'il aurait pu être. Cependant sa réussite indéniable est de restituer de manière tout à fait crédible l'univers jazzy de cette époque et de nous emporter sur cette musique même si, comme moi, vous êtes totalement hermétiques à ce style.

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Ca pourrait passer pour un petit film de studio mais en réalité c'est quand même le premier film qui traite du jazz de bout en bout. Deux acteurs très talentueux même si l'histoire manque de peps. Sidney Poitier est une révélation et sa collaboration avec Martin Ritt seras d'autant plus fructueuse par la suite. Un petit film mais qui traite d'une grande musique et surtout d'un Paris vue encore par les américains, un Paris oui, mais qui n'existe plus aujourd'hui.