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    Le Barbare et la geisha
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    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2008
    Une curiosité... Un film où John Wayne est un diplomate dans un film sans réelle violence. D'après une hitoire vraie et peu connue John Huston sert un film plutôt académique dans la forme mais où il y a matière à réflexion dans le fond. Wayne tout en retenue et un scénario qui nous offre c film comme un prélude à un voyage au Japon. Loin d'être d'un pur chef d'oeuvre et loin de reconnaitre la patte du grand Huston (D'après ses mémoires les studios et Wayne auraient mis leur nez dedans) mais néanmons un film original et qu'il faut voir.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2010
    Dans un registre un peu inhabituel pour lui, John Wayne s'avère pourtant très bon dans le rôle de Towsend Harris, un diplomate américain qui se rend au Japon et qui tombera sous le charme de la geisha, Okichi ( la très jolie Eiko Ando ). La mise en scène de John Huston est d'une belle sensibilité, en règle générale, mais je dois avouer que je m'attendais tout de même à mieux de la part d'un tel cinéaste. Il ne s'agit donc pas d'une oeuvre majeur de Huston, mais néanmoins d'une curiosité à découvrir.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2008
    Très beau film lent à souhait et particulièrement soigné.Très peu d'action à part la superbe scène ou John Wayne démoli un malabar et se fait ratatiner par un minuscule.Le propos est ailleurs ,dans l'histoire qui aux yeux du cinéaste devait revêtir une grande importance surtout après Pearl Harbor, Hiroshima et Nagasaki.Il fallait redonner l'espoir de renouer les liens.Pour une fois John Wayne n'est pas bon mais soit le rôle ne lui convient pas du tout,soit il n'a pas été dirigé,soit les deux...C'est le point faible car pour le reste il n'y a rien à critiquer dans ce film qui se veut presque un documentaire sur l'histoire du premier consul américain au Japon.Le spectateur s'y balade avec ravissement.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Signalons le très intèressant et très ironique "The Barbarian and the Geisha" de John Huston (sorti un an avant le mythique "Rio Bravo"), avec John Wayne, Eiko Ando et Sam Jaffe, dans lequel le « racisme » ètait inversè et le Blanc devenait ridicule aux yeux des asiatiques! Wayne pas vraiment fonction de John, Huston pas vraiment fonction de John : rapports compliquès sur le tournage pour qu'ils deviennent de grands amis! Qu'importe, le film (basè sur des faits rèels) est bon, voire très bon et ce même si "The Barbarian and the Geisha" est un produit d'une mode passagère de Hollywood comme le fut "Sayonara" et "The Teahouse of the August Moon" où Marlon Brando jouait dans les deux films! il y a ici une très belle observation d'un Japon qui adhère à des règles et coutumes strictes visant à promouvoir la stabilitè! Un Huston singulièrement attachant qu'il ne faudrait pas classer trop vite sous l'ètiquette d'oeuvre mineure! C'est malheureusement la seule oeuvre à laquelle Huston et Wayne aient collaborè, avec une fin èmouvante...
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2023
    « Le barbare et la geisha » fut délaissé par John Huston pour préparer « Roots of Heaven », son assistant et John Wayne terminèrent le film. Plus tard il le renia en les accusant d’avoir dénaturé ses intentions (?). Au vu de la copie existante le spectateur est frappé par la précision des costumes, des décors, des dialogues et du scénario inspiré par l’histoire qu’Ellis St. Joseph tira de la relation entre le premier consul américain et une geisha interprété par la très belle Eiko Ando (seul rôle au cinéma, cette danseuse fut choisie par Huston pour sa taille, 1,70 m). Certes, le récit est arrangé pour offrir une fin ambiguë à cette histoire d’amour. Dans la réalité le consul ne revint jamais et Okichi, espionne dévouée, rejetée par tous, y compris ses proches, finit par se suicider. L’élision de cet aspect tragique lors du générique final, permet au réalisateur de placer le film sur deux plans. En premier la description d’un Japon, fermé sur lui-même et hostile à toute présence gaijin. Cette partie est remarquablement mise en scène et le combat symbolique du consul terrassant d’abord un géant, puis se faisant battre à plate couture par un gringalet utilisant les arts martiaux est simplement magistral. De même, les différents seigneurs japonais représentant chacun un courant, sont analysés de manière précise et concise. Ainsi le rôle du gouverneur Tamura (Sō Yamamura parfait) offre toutes les ambigüités et contraintes de clan d’un pays peinant à sortir de la féodalité. Moins heureux est l’autre plan, consacré à la relation amoureuse. Si la découverte du consul et de la geisha des univers respectif de l’autre est très travaillée (treize ans après la fin du conflit et deux bombes atomiques, il ne fallait pas commettre d’impair), la passion développée manque d’inspiration, voir de flamme, offrant un aspect congelé à ce qui aurait du être un grand plat. John Wayne convenait peu à ce rôle (Marlon Brando était le premier choix) et malgré Sam Jaffe, la partie japonaise, de la geisha au Shogun (Hiroshi Yamato, qui a l’âge que Tokugawa Iemochi devait avoir au moment de la rencontre) et malgré, ou à cause, de la superbe photographie de Charles G. Clarke et les décors somptueux, le film se regarde trop souvent comme un album d’image.
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Un film exotique pour John Huston, grand aventurier devant l'Eternel,qui tâcha d'apaiser les relations alors très orageuses entre les Etats-Unis et le Japon. Pour cela,il rappelle l'accueil du premier consul américain au XIXème siècle,de ses divergences avec le Shogunat et finalement du respect acquis entre les deux peuples. Pour romancer encore plus tout ça,il inclue une histoire d'amour entre le consul et une jeune geisha. "Le Barbare et la Geisha"(1958)est donc une œuvre particulière,quelque part vers le mélodrame historique,teinté d'aventures orientales. Filmé en Panavision et Technicolor,il accentue ce côté flamboyant. Pour ce qui est du récit,c'est du classique de chez classique,entre défiance,trahisons,amitiés et acceptation. John Wayne trouve un rôle très inhabituel,et il est d'ailleurs très emprunté avec sa partenaire nippone. Il préfère jouer des coudes comme dans la bagarre cartoonesque dans le bar. Le film manque d'aspérités. C'est du cinéma propre,mais qui se contente de reprendre les codes hollywoodiens pour les appliquer dans un autre contexte.
    riverainpsy
    riverainpsy

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    John Huston a désavoué ce film dont son assistant et John Wayne ont dénaturé selon lui l'esprit en tournant des scènes hors de son assentiment . Et il faut reconnaître qu'il a raison de le désavouer car , hormis le thème de départ original et la reconstitution soignée , le film s'étire paresseusement au gré de rares et convenues péripéties , avec des personnages très peu fouillés , un message ambigu, un manque d'émotions . Tout est classique, sans surprise et froid . Un film raté; pas nul mais raté.
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2013
    A mi-chemin entre le film d'aventures (pour l'exotisme du Japon et la découverte de sa culture par un américain) et la romance (parce que le héros apprend à mieux connaître le pays et ses habitants au contact d'une geisha), "Le Barbare et la Geisha" n'est peut-être pas le film le plus réussi de John Huston mais cela ne l'empêche pas de bien utiliser les codes de son genre pour nous plonger au cœur d'une histoire où la différence, la découverte de l'un et de l'autre sont source de conflits comme d'amour. Même si l'histoire est classique, elle n'en reste pas moins un beau discours sur la difficulté des relations diplomatiques quand les cultures sont aussi éloignées et le choix du Japon et de l'histoire du premier consul américain dans ce pays n'est pas anodin après les évènements de la deuxième guerre mondiale, Huston semblant vouloir rétablir une certaine paix avec ce film, offrant alors à John Wayne un rôle surprenant dans lequel celui-ci se révèle très convaincant.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2012
    En quelque sorte un film d'aventures, car dans les années 50 le Japon était encore un pays exotique pour beaucoup de spectateur. Une histoire d'amour lié à une histoire politique. John Wayne est très bien dans un rôle inhabituel. La culture et les traditions japonaises sont mises en avant (même si tout n'est pas véridique).
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2014
    C'est en 1956 que John Huston se voit confier le projet de retracer de manière romancée la vie du diplomate Townsend Harris, qui devient le premier ambassadeur américain installé au Japon en 1856. Il se concentre sur la période où il se trouve au Japon et évoque la difficulté de s'adapter à une autre culture ainsi que les différentes rencontres qu'il fera.

    Adapté de l'histoire d'Ellis St. Joseph, Huston s’intéresse uniquement à la vie de ce personnage lorsqu'il est au Japon et met en scène le choc des cultures et le début d'un rapprochement entre les deux pays. Il met en avant la façon dont cet Américain va devoir faire face à un pays fermé et vivant uniquement selon ses propres cultures et traditions. Il montre la difficulté qu'il va avoir pour créer des liens, que ce soit diplomatique ou autre avec les Japonais. Alors bien évidemment, c'est assez romancé. John Huston en fait un film d'aventures exotiques avec une romance en plein cœur de ce choc des cultures et comme l'indique le titre, c'est une romance entre un barbare et une geisha où tous deux découvrent une autre culture à travers l'autre. La romance a le mérite d'être intéressante, de faire ressortir l'émotion et la complexité des personnages et de ne pas tomber dans la niaiserie.

    Si l'histoire est traitée de manière assez classique, et n'est pas exempte de quelques petites maladresses, elle a le mérite de s'inscrire dans un contexte qui lui est vraiment passionnant autour d'un japon de l'ère Édo qui vit encore avec sa propre culture et qui voit en débarquer une autre, un japon d'abord hostile vis-à-vis de cet Américain. Les péripéties sont plutôt bien trouvées et alternent scènes comiques, d'actions, plus sérieuses ou encore romantiques, le tout plutôt bien maîtrisé par John Huston.

    Et puis, l'un des points forts du film, c'est sans aucun doute sa qualité visuelle. Un vrai régal pour les yeux de par la beauté des paysages et la reconstitution au millimètre près (décors, costumes...) de ce Japon. L'ensemble est en plus sublimé par une réalisation en Panavision ainsi que d'une flamboyante coloration par technicolor. John Wayne trouve un rôle assez inhabituel mais fait preuve d'une incroyable présence, s'en sort très bien et forme un couple alchimique avec la belle Eiko Ando. Dans le rôle du traducteur, Sam Jaffe est lui aussi très bon.

    Si ce n'est pas forcément un film majeur et reconnu de John Huston, c'est néanmoins une oeuvre, agréable, plaisante à suivre et forte intéressante malgré ses quelques maladresses où le réalisateur américain mêle aventure, exotisme et choc des cultures, bénéficiant d'une excellente qualité visuelle et de très bonne interprétation.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Film qui n'est pas considéré comme une œuvre majeure de John Huston. A mon sens , c'est un film de grande qualité (vu en dvd). Confrontation entre deux cultures, amour entre deux personnes de deux cultures, difficulté d'intégration dans une autre culture. Vérité au delà des Pyrénées, erreur en deçà (Montaigne).

    Par ailleurs, n'oublions pas que treize ans avant ce film, il y eu Hiroshima et Nagasaki. Le commentaire de Patrick Brion, toujours excellent, ne fait pas référence à cet évènement historique qui devait tout de même être présent à l'esprit de Huston, lorsqu'il tourna le film sur place. La présence du très conservateur John Wayne au générique aurait pu faire l'objet de plus de développements. Huston est un géant du cinéma.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2022
    Nous sommes au début un peu dubitatif de retrouver John Wayne, dans un film à costumes, qui n'est pas un costume de cowboy ! Mais le film est une belle surprise.
    À la fois par la photographie et les images qui sont magnifiques dans un format Cinémascope de toute beauté, et avec des couleurs étourdissantes.
    Le film ayant été tourné au Japon nous pouvons imaginer qu'il est fidèle au Moyen-Âge japonais qui nous est présenté. Période où Japon refuse de s'ouvrir au monde extérieur. Car c'est bien le sujet du film, ce Japon moyenâgeux qui doit se confronter au monde pendant ce 19e siècle.
    Autre élément très fort est la geisha (Eiko Endo dont c'est l'unique film) qui est affectée au service du consul John Wayne, mais aussi pour l'espionner.
    Le film ne contient aucun élément de suspense (malgré les séquences clés que constitue l'épidémie de choléra ou la visite au Shogun qui s'avère être un enfant, ou encore la tentative d'assassinat de ceux qui refusent que le pays s'ouvre, ou encore malgré la bagarre dans la rue, qui se veut comique), mais nous nous en moquons, car il est un plaisir pour les yeux, une réussite dans son genre. Avec John Wayne qui est crédible dans son rôle de consul quand il parle de certaines valeurs auxquelles il croit; nous retrouvons le John Wayne de certains de ses films en costumes de cowboy.
    La musique, très présente, voire un peu pesante par moment, arrive à passer et arrive à embellir les images qui sont déjà magnifiques. À voir pour la plastique des décors et costumes du Japon. Et pour la petite page de l'Histoire que raconte le film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un John Wayne méconnu, qui fit un peu scandale en son temps, car soulignait le racisme des Japonais (qui est réel mais différent du sens que l'on lui donne : les Japonais ont un profond respect, aujourd'hui encore, pour les étrangers, mais ils vous feront, pour la plupart, toujours comprendre que vous n'ètes pas Japonais : par exemple, les dernières places dans le bus seront celles à côté du Gaijin... C'est une réalité, même si aujourd'hui, le pays s'est beaucoup plus ouvert gràce à la nouvelle génération, quittant peu à peu cet isolationnisme nationaliste & mental). Dans ce film, certes vieilli, le scénario est assez tortueux, et intéressera en fait peu le néophyte. Ce qui compte, ce sont des vues assez splendides du Japon, aujourd'hui images d'archives, même si l'on regrettera parfois la lenteur du film lui-même, qui s'intéresse moins à un scénario qu'à une revendication politique des relations Américano Japonaises (ce fameux "Nichibei"...) : ne cherchez pas de l'action, il y en a peu. Enfin, le film donne aussi la réplique à So Yamamura, vu dans "un Voyage à Tokyo", disparu récemment il me semble. Bref, un classique à voir par curiosité pour tout fan de Wayne ou pour les représentations US du début des années 60 sur l'archipel Nippon.
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