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    L'Ile de Pascali
    Note moyenne
    3,3
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    2 critiques spectateurs

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    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Le film propose une ambiance intéressante et encore une fois Ben Kingsley assure une interprétation touchante. En revanche le scénario manque de profondeur on sent bien que le film pouvait avoir une tout autre intensité alors qu'on reste un peu sur notre faim.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2017
    "L'île de Pascali" sorti sur les écrans en 1988 est un film rare tout autant que précieux. Il est réalisé par James Dearden, fils du réalisateur Basil Dearden qui après avoir participé à l'aventure du fameux "Au cœur de la nuit" (1945) dont il réalisa un sketch, fit une honnête carrière au sein des studios anglais. Cette seconde réalisation d'une carrière très courte (4 longs métrages en 19 ans), laissait entrevoir de réelles qualités. Inspiré d'un roman éponyme de Barry Unsworth, écrivain anglais grand connaisseur du Moyen Orient, "L'île de Pascali" nous transporte en 1913 à la veille de la Grande Guerre alors que l'empire ottoman déclinant est en proie depuis 1908 à des tumultes révolutionnaires. Sur une île grecque occupée par les Turcs, Basil Pascali (Ben Kinsgley) est un fonctionnaire obscur qui joue les interprètes pour les diverses communautés venant pour affaire ou tourisme sur l'île. Ses relations multiples lui permettent d'envoyer régulièrement aux autorités grecques des rapports sur l'activité locale qui restent sans réponse. L'arrivée d'Anthony Bowles (Charles Dance), un mystérieux et trouble voyageur anglais se prétendant archéologue, va impliquer Pascali dans une négociation compliquée avec le pacha local, le menant jusqu'aux limites raisonnables de son pouvoir de persuasion. La liaison de Lydia Neuman (Helen Mirren), artiste peintre autrichienne résidant sur l'île, avec le nouvel arrivant va gravement altérer les facultés de jugement de Pascali secrètement amoureux de la jeune femme. James Dearden aidé par le grand chef opérateur Roger Deakins, s'y entend à merveille pour distiller une ambiance cosmopolite où se mélangent sensualité des paysages ensoleillés et sourde inquiétude grimpant les ruelles tortueuses du petit port que Basil Pascali parcourt fiévreusement. Ben Kingsley déjà récompensé d'un Oscar en 1983 pour son interprétation de Gandhi (Richard Attenborough, 1982) et en pleine maîtrise de son art, habite complètement son personnage dont avec son seul regard il parvient à rendre compte des tourments intérieurs qui le submergent. A ses côtés Charles Dance et Helen Mirren sont au diapason pour exposer avec classe et grâce le fossé infranchissable qui sépare les représentants d'une puissance coloniale de ceux qui doivent ferrailler tous les jours pour exister. Le film a été présenté à Cannes mais n'y a pas reçu l'accueil mérité. Juste après, James Dearden proposera un remake du "Baiser mortel" de Gerd Oswald (1956) avec Sean Young et Matt Dillon encore tout auréolé de ses films avec Francis Ford Coppola. Mal accueilli par la critique, le film fera un bide. Depuis James Dearden a disparu de la circulation, conservant une activité de scénariste sporadique. Dommage.
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