Avis sur Chacun sa nuit

Un film ambigu et assez prétentieux, trop peu convaincant et qui tient seulement sur les épaules de l'actrice principale... mais cela ne suffit pas!!

C'est assez particulier comme film voir un peu malsain, partouze, prostitution, inceste supposé, échangisme, bisexualité et petit meurtre en amis le tout sur le ton de la banalité, c'est pas que je sois choqué mais je ne comprends pas trop où veut en venir le film. Coté réalisation rien de particulièrement remarquable et donc des acteurs difficilement évaluables en dehors de Lizzie Brocheré qui semble assez facile devant la caméra.

Qui a tué Pierre ado charismatique qui attire le désir? La reponse sera donnée vers la fin mais restera opaque tout comme les personnages du film a la sexualité ambigue. Ce film est à fleur de peau de l'adolescence. La beauté et la maladresse des acteurs contribuent à la réussite du film entachée d'erreurs ( le personnage de Paul-inutile et peu credible, une caméra timide peu virtuose).Pierre Perrier comme Lizzie Brocheré est sublime de beauté.

Jean-Marc Barr et Pascal Arnold ne manquent ni d'ambition, ni de sincérité. Si leur exploration très littéraire des franges des désirs adolescents, de l'amour en ses relations à la mort, préoccupations atypiques face au cynisme rigolard ordinaire du cinéma français, ne peut que susciter un profond respect, on leur en voudra un peu plus de n'avoir pas réussi à ce que leur film ne pâtisse de leurs parti-pris narratifs brouillons et décousus, et ne soit de ce fait pas à la hauteur de leur audace.
Ne comptez pas retrouver dans ce filmage DV mal maitrisé l'atmosphère rose et noir de la superbe affiche... Ici, ça tient plutôt du film de vacances, cheap cheap cheap...

Quand on a vu "Je vais bien ne t'en fais pas" dans la même période, on trouve ce film bien moins réussi, parce que beaucoup de points communs entre les deux. Mais vu seul, je pense que c'est un film assez prometteur, qui assure un bon jeu d'acteur, une fraicheur de la jeunesse, même si le sujet et le
déroulement des événements sont assez glauques. Le cadre choisi ajoute une chaleur à cette jeune insouciance. Cependant, il manque une certaine
consistance, que je ne saurais définir, mais qui est par ailleurs dans le film de Philippe Lioret.

Comme dans les "Chroniques sexuelles d'une famille ordinaire", le duo de réalisateurs Jean-Marc Barr et Pascal Arnold proposent un cinéma que l'on pourrait qualifier d'amateur, au sens où le budget serré les contraint à faire appel à des comédiens non professionnels et à une assistance technologique minimaliste.
Cela se ressent nettement à l'écran ; est-ce totalement voulu ou plutôt subi? Toujours est-il que cet amateurisme donne un ton très singulier à cette histoire trouble, pas forcément désagréable.
En revanche, certains acteurs sont clairement à la ramasse, avec des dialogues qui sonnent faux, et d'autre part l'image est vraiment dégueulasse par moments.
A noter qu'on retrouve dans "Chacun sa nuit" la mignonne Lizzie Brochéré, ainsi que Valérie Mairesse et Arthur Dupont.

Ce nouveau film de Jean-Marc Barr étonne une fois de plus par le côté totalement libre de son cinéma et de ses personnages. Le groupe de jeunes en question se ballade à poil pendant la quasi totalité du film sans que cela choque personne, dans une totale acceptation du corps de l'autre. Cette liberté de ton donne tout son sel à un film par ailleurs assez bancal au niveau du montage. On regrette un certain manque de rigueur dans l'agencement et le mélange des temporalités ne facilite pas la lecture d'une oeuvre pourtant assez simple sur le plan thématique. La photographie est soignée et tous les acteurs sont justes. De quoi passer un agréable moment, très sensuel.

Nous avons donc dans Chacun sa nuit cinq jeunes inséparables quatre hommes et une femme avec les quatre gars travaillant comme un groupe de garçons raisonnablement réussi et la fille fonctionnant comme une groupie dans le sens où elle a des relations sexuelles avec les quatre y compris son frère. Le travail de la caméra et la nudité presque obligatoire et le sexe simulé le définissent comme un film d'art prétentieux et le démêlage non linéaire de l'intrigue confirme ce statut. Une relation sexuelle entre une sœur et son frère est dérangeante, choquante et provocante...

Ce film nous présente la vie de jeunes adolescents en quête d'amour. Il nous dévoile les relations complexes existant entre ces personnages. Les images sont belles, remplies d'émotion. La fragilité des personnages est très touchante et nous pose la question de la fragilité de l'existence humaine. Les acteurs tournaient pour la plupart là, leur premier long métrage. Leur beauté naturelle associée à leurs maladresses font la réussite de ce film qui malgré quelques erreurs est absolument bouleversant. A voir et à revoir...

Beaucoup d'amour dans ce film, une realistion soigne, un casting juste, et une histoire qui vous prend au tripes et dont la fin vous laissera pantois.

Chacun sa nuit ou comment j'aurais mieux fait d'aller passer la mienne au lit...
Un film navrant de la scène d'intro (nos héros-que-même-plus-belle-la-vie-a-recalé-au-casting font un beuf) au générique de fin (que j'ai eu le mérite d'attendre contrairement à la moitié de la salle...).
Sous couvert de "questionnement de notre humanité" (phrase de présentation avant la projo du film laissant supposer que le spectateur est un crétin s'il n'apprécie pas le contenu des bobines), Jean-Marc Barr et son buddy Pascal Arnold, nous servent un film insipide, soi-disant « polar noir » (mouahah), saupoudrer volontairement de sexe (« ouais mais tu vois c’est un film sur le retour à la nature ») plus que moins crade (inceste, partouze gay et hétéro, toussa…)… S’autoproclamant de la nouvelle « nouvelle vague », du film indépendant et de toute autre conne*** Barr s’auto masturbe à penser qu’il ait pu réaliser un chef d’œuvre… Bandouille (cf. dialogue du film…sic) accentuée par le fait que certains pseudo intellos soutiennent son film en voyant des symboles partout là où il n’y a que vide et nullité… Affligeant, pathétique… Les mots manquent… Le seul point positif du film est, qu’après l’avoir visionné (ce que je déconseille fortement), vous pouvez retourner l’esprit serein au ciné… Non, cette année vous ne verrez plus une daube pareille…

Ce drame d'adolescents est empreint de beaucoup de sensibilité et de pudeur. C'est super bien interprèté et l'intrigue rondement menée. Ce film a des cotés à la Chabrol. A voir, sans modération !

Un film malade, sombre et torturé, ne laissant nullement le spectateur indifférent.

A mi-chemin entre l’étude de moeurs et le policier, le film semble ne pas parvenir à se décider entre les deux.
Le sujet de la jeunesse est sur la forme magnifiquement filmé, mais sur le fond on a plus l’impression
d’un univers fantasmé, et on se demande parfois si le film n’est pas un simple prétexte pour filmer assez gratuitement
(encore que de façon tres esthétique) des jeunes gens dénudés...
Par ailleurs, on sent bien que l’enquête policière elle-même, n’est là que comme fil conducteur servant d’armature
au film et non de sujet. La fin en forme de point d’interrogation laisse d’ailleurs perplexe sur les motifs qui on poussé les
réalisateurs à adapter ce fait divers plutôt qu’un autre.
Coté casting, tous ces jeunes acteurs, débutants ou presque, sont d’une grande justesse et d’un grand naturel.
Seule fausse note : le personnage de Paul, le fermier simple d’esprit qui ressemble plutot à un Chippendale en salopette.
Ses dialogues sont incohérents et on se demande ce qu’il vient faire là.

on sort enfin des teen-movies débiles. L'amour se mêle ici à la mort, les acteurs ne caricaturent pas l'adolescence. La réalisation est inspirée.