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    Les Climats
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    76 critiques spectateurs

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    lara cr28
    lara cr28

    65 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2018
    C'est la radiographie d’une rupture, l’incommunicabilité amoureuse filmée dans le vif. Le malaise de ce couple est palpable. la scène d’amour torride avec la maîtresse scande divinement bien cette épopée subtile. Bouleversant.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    J'ai longtemps boudé Les Climats et le cinéma de Ceylan à cause des trois singes, film qui m'avait un peu sorti par les trous de nez tant je trouvais tout ça faux, maniéré à l'extrême et insupportable. Cependant la vision de Winter Sleep m'avait fait changer d'avis et le visionnage des Climats continue à me faire dire que je m'étais planté sur le cinéma de Ceylan.

    Les Climats est ce que l'on peut appeler un beau film, il est visuellement très réussi, il faut dire que la Turquie sous la neige c'est d'une beauté à toute épreuve, mais surtout que l'histoire racontée est magnifique. Le film est un film de non dit, de choses qui se passent dans les regards, dans les silences qui agrémentent les longs plans fixes du réalisateur.

    Ainsi dans un seul plan la fille qui souriait se met à pleurer, on comprend tout, la longueur du plan fait que l'on devine ce qui ne va pas, que l'on devine le problème et permet une projection du spectateur sur les personnages.

    Le film n'est jamais aussi réussi que lorsque les deux personnages principaux sont ensembles, la fille, magnifique, exprime tellement de choses avec son visage et Ceylan sait lui donner de le temps de faire transparaître ses émotions. Du grand art.

    D'ailleurs le film est très bien joué, les Ceylan mari et femme qui jouent les rôles principaux sont vraiment justes à chaque instant. On sent que Ceylan l'aime sa femme, qu'il aime la regarder, elle a vraiment les plus beau plans du film qui lui sont consacrés.

    Et à travers ces plans, souvent muets, Ceylan raconte tellement de choses sur le couple, sur l'amour, sur l'espoir de l'amour, sur les promesses non tenues, sur les vœux pieux, sur les mensonges... Le film fourmille de scènes absolument sublimes qui font passer des choses assez riches à travers la banalité du quotidien. Par exemple lors du repas entre les deux héros et leurs amis. La discussion est inintéressante, personne ne sait quoi dire et le plan dure, dure, le mari fait une remarque anodine, très mal prise par la femme, qui propose ensuite d'aller se baigner, de faire un truc qui sort de la monotonie... personne de veut la suivre... C'est tout, brutale réalité où on ne fait rien et le couple s'ennuie...

    Mais le plus beau plan est sur la fin, l'homme a fait mille promesses et en une question totalement anodine en apparence la fille et nous spectateurs, comprenons ce qu'il est réellement, c'est beau, brutal et tragique. C'est vraiment intelligent dans le traitement, on ne te dit rien, mais tu comprends parce que l'attachement aux personnages et l'empathie sont forts, donc on se met à interpréter le moindre geste, le moindre regard comme s'il nous était destiné. Bref pour le coup Ceylan a fait très fort.

    Néanmoins, j'ai trouvé les scènes où les deux sont séparés au milieu du film un peu moins intéressantes, parce qu'il n'y avait tout à coup plus cette richesse dans les non dit, dans les regards. Nous avons malgré tout une scène réellement ambigüe, où l'on arrive pas à trop à savoir ce que l'on voit, si c'est du viol ou non, la fille se débat, mais semble parfois en demander et certaines scènes qui suivent mettent encore plus le doute.

    Bref, grâce à cette richesse, à son ambigüité, Ceylan livre ici un film foutrement réussi et mémorable.
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2007
    De très beaux plans, une belle photo, mais un scénario trop ennuyeux pour captiver le spectateur.
    Dommage car belle recherche esthétique.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2012
    C'est beau par moment.. mais la trame : les saisons et les sentiments qui se mêlent ne m'a vraiment pas transportée. J'ai largement préféré "Il était une fois en Anatolie" dans le genre contemplatif, long et magnifique.
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2007
    Après l'extraordinaire "Uzak", le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan était un petit peu attendu au tournant. Présenté en compétition au Festival de Cannes 2006, "Les Climats" a pu, pour certains spectateurs, représenter une petite déception. C'est totalement injuste car ce film est une vraie réussite et il aurait pu faire une très belle palme d'or. Joué par le réalisateur lui-même et son épouse Ebru Ceylan, ce film raconte, sur 4 saisons, l'histoire d'un couple qui se sépare. Avec des images absolument magnifiques (Ceylan est un ancien photographe), on entre de plein pied dans l'intimité de ce couple dont les rapports sont peints avec une très grande justesse. On notera que le réalisateur/acteur ne s'est pas donné le beau rôle, le mari qu'il joue étant un personnage certes attachant mais ne supportant absolument pas la contradiction. Avec "Les climats", Nuri Bilge Ceylan confirme qu'il fait partie des très grands.
    Vareche
    Vareche

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2007
    Les climats est un film sur le déshonneur. Certains diront qu'il est alors sur le pardon et sur la honte d'être humain. Ce qui poursuit le héros c'est l'opacité des émotions qui l'accompagne. La force du cinéaste et de rendre, en source les pesenteurs et les silences qui précède la tension, d'imprimer à l'imge les échos succesif du temps sur les âmes, souvent elles-mêmes torturé par leur emprise l'une sur l'autre. La déprise se fait brutalement, c'est une décomposition qui s'annonce mortelle et fatidique comme cette promenade en scooter, comme une chute sous le regard de ruines antiques. Alors se rejoue le banal, l'abscence de l'autre vaut par son indifférence, et il est impossible de s'y délasser, la confonttation manque, un manque cruel que rend palpitant une hd travaillé sur le fil de l'émotion. L'autre se joue de l'autre , et les retrouvailles ne sont qu'un pélerinage vers lui. Ils n'y gagneront rien. Mais quelques choses dans les climats reste froidement appliqué, presque académique, c'est la sensation d'un cheminement uniquement esthètique et formel mais qui ne connait pa de chairs. Ainsi le film estparfois à la limite de l'exercice de style purement symbolique. Et on n'est plu guère attentif à une histoire que seul la neige kurde semble embrasser.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    Réalisé après Uzak ( fascinante méditation sur l'attente ) et avant Les Trois Singes ( portrait de famille efficace et cocasse ), Les Climats est une promenade mélancolique au coeur des sentiments. Nuri Bilge Ceylan, à la fois acteur et réalisateur du film, est un cinéaste qui s'implique. Totalement. Tragiquement. Car contrairement à ce que l'on pourrait croire, le bonhomme n'installe aucune distance entre ses personnages et les péripéties qu'ils vivent : un rapport direct au monde s'effectue, sans le moindre second degré. Cela n'empêche pas le cinéaste turque de joncher son film de petites touches d'humour : la petite boîte à musique en est un parfait exemple, objet purement affectif tourné ici en dérision. Mais chez Ceylan, l'ironie est affaire de gravité, elle est à prendre comme une intention sérieuse. C'est peut-être en cela que nous pouvons dire que Les Climats est un film entier, spontané car fort peu discursif dans ce qu'il véhicule en termes d'émotions. On ne reviendra pas sur la splendeur visuelle de ce joyau cinématographique puisque tout à déjà été dit. Un film superbe qui confirme le talent de Nuri Bilge Ceylan. A voir absolument.
    max6m
    max6m

    61 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2008
    Réussir un tel film relève du prodige et exige beaucoup de talent pour ne pas sombrer dans l’ennui, la mièvrerie sentimentale, le pathos ou bien la simple pose esthétique vide. Ne cherchez pas un propos, des idées, un scénario bien ficelé dans « Les climats », ce serait comme disserter ou palabrer sur le temps qu’il fait (le film porte à cet égard très bien son titre). Nuri Bilge Ceylan filme la vie, les saisons, les paysages et les humains qui évoluent dans ce décor. Point. Il faudra se contenter de ça, mais rassurez-vous, le spectacle est des plus fascinants. Ce qui m’impressionne le plus dans « Les climats », c’est la justesse du ton. Ceylan filme l’histoire de ce couple «de loin», avec recul et sans ingérence, comme on filme un paysage. Il évite ainsi tout « psychologisme » et rend son tableau universel. Quels que soient notre âge ou notre origine, on ressent chaque émotion, on perçoit chaque moindre petite inflexion des visages et des regards avec une saisissante vérité. Filmés de loin ou en gros plan, les visages expriment alternativement, et parfois dans le même plan, la joie, le doute, la colère, la mélancolie, tout comme le climat changeant qui évolue du soleil chaud au froid neigeux, en passant par l’orage et la pluie. Les personnages parlent peu mais nous entendons chacune de leurs pensées, nous pénétrons chacun de leurs états d’âme. Comme ces instants dans la vie d’un couple ou notre regard sur l’autre change soudainement, sans qu’on sache pourquoi, transformant cet autre en un étranger, si loin. Comment Ceylan a-t’il réussi à caresser de si près l’âme humaine ? Je l’ignore. Certes, les images sont d’une incroyable beauté, la mise en scène relève de la haute couture, et le travail sur le son est prodigieux… Mais est-ce tout ? Cette perfection jusque dans le moindre détail suffit-elle à expliquer la force de l’œuvre ? Peut-être. Ou peut-être alors que Nuri Bilge Ceylan n’est pas un réalisateur, mais un véritable magicien…
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2007
    Une longue traversée du désert pour un homme entre deux âges, qui a perdu ses repères affectifs. Au début du film, c'est lui qui demande la séparation, alors qu'il est avec une femme jeune et belle. Il le fait au terme d'une scène, au début du film, où le réalisateur nous fait habilement comprendre, sans un mots, seulement avec des plans, le vide qui s'est installé au sein de ce couple. S'ensuit des errements majestueux, dignes d'Homère (homme erre), en ville où il engage une relation plutôt animale avec une ancienne connaissance, puis dans le froid glacé du nord de la Turquie, où il se met en quête de son ancien amour. Mais en vain, le temps est implacable. Ceylan nous fait ressentir les différents états d'âme de cet homme grâce à une réalisation qui sait capter les moments importants, appréhende les sentiments sans sentimentalisme. A ce titre la scène où il va revoir son ancienne connaissance, et ce qui s'ensuit, est un chef d'oeuvre. Entre contemplation et profondeur des sentiments, un très beau film.
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2007
    Ceylan est un des seuls à filmer l'âme,à épurer les expressions faciales,à laisser parler la nature,à chuchoter avec douleur les horreurs d'une rupture,de l'amour.Tout est filmé avec une beauté désarmante,une sincérité qui fend le coeur,une douce chaleur exaltante.Ceylan réinvente le film d'amour,réinvente une manière de filmer disparue et qui n'est pas sans rappeler Bergman,il réinvente une mise en scène,il réinvente une direction d'acteurs libre,il réinvente une construction des plans que l'on croyait morte.Il est innombrable la quantité de scènes magnifiques dans "les climats",ou l'intime flirte avec le sublime,ou l'amour est une fatalité indéfectible,ou les relations semblent tissées de non-dits,et ou un soleil chatoyant peut représenter masse de symboles.A travers le temps météorologique et les saisons,Ceylan filme l'amour,cru,simple,émouvant jusque dans ses moindres parcelles.Dès les premières images,on a à faire à un film absolument bouleversant,nuancé,poétique et dont la légère mélancolie évanescente explose dans une fin déchirante.Rares sont les films longs mais si beaux,rares sont les films qui vous terrassent comme ça,juste en un plan,en un regard(les acteurs sont les meilleurs au monde!)."les climats" fait un ravage dans les coeurs,berce le spectateur avec une insondable justesse.Ceylan a en plus un sens de l'ellipse étonnant,et un humour ravageur:quand il sent que son film commence à s'étaler,il parvient subtilement à tomber dans l'absurdité,comme cette scène de sexe inimitable de sauvagerie et d'intelligence.Tout est magnifié,tout est désiré,tout est beau,pure.Le visage d'Ebru Ceylan,marqué par la vie,vaut à lui seul le détour.Cette femme est d'une beauté sidérante,Nuri Bilge Ceylan aussi,visage buriné et solitaire,douloureux et inconfortable.Tout a une trace de passé,de douleur,de sang,d'âme,mais surtout d'amour."les climats" est un rayon de soleil,un flocon de neige,une tulipe naissante.La palme d'or paraissait évidente.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2007
    Les climats de Nuri Bilge Ceylan, présenté à Cannes en 2006, c'est l'histoire d'un couple (Bahar et Isa) qui voient leur histoire d'amour s'éteindre, l'évolution d'un couple entre un été et un hiver d'ou le choix trés judicieux du titre. Les climats est un vrai film d'auteur. Dans Les climats, le cinéaste turc se met en scène au coté de sa femme Ebru Ceylan. La réalisation (numérique HD) est trés soignée et épurée. Certains plans fixes sont magnifiques, on voit que c'est trés travaillé d'ailleurs Ceylan est un ancien photographe. Dans le fond comme dans la forme Les climats est un film sans artifices, intimiste et beau. Les dialogues sont minimalistes, la mise en scène est silencieuse. Malgré la longueur des scènes, la lenteur n'est jamais excessive et est savamment dosée pour conserver l'émotion. Il y a beaucoup de plans sur les visages des deux protagonistes, des expressions faciales qui en disent souvent plus que les mots. Dés le début, juste avec les plans et sans dialogues, on comprend que le vide s'est installé dans le couple et qu'ils sont déjà au bord de la rupture. Ceylan raconte cette histoire d'amour en mettant en avant les crises du couples mais aussi et surtout la solitude des deux êtres. En effet, Ceylan nous montre un couple dont la relation s'effrite au fil du temps mais aussi les ravages interieurs de ces deux personnes. En parallèle sont exposés les climats météorologiques et les climats changeants du couple. Ce film n'est peut être pas accessible à tout le monde, certains lui reprocheront sa lenteur, mais en tout cas il est à voir et surtout à ressentir!
    Nebetbastet
    Nebetbastet

    7 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2007
    Quel plaisir de l'avoir vu à Cannes ! Et d'avoir vu Ceylan lui-même ! Quel grand film après l'extraordinaire "Uzak" ! En une simple respiration de la caméra, Nuri Bilge Ceylan parvient à faire passer notre impuissante âme de spectateur, tout comme celle de ces personnages, de la mélancolie au désarroi. Dans ce quatrième long-métrage, le cinéaste impose à nouveau sa vision avec un sens du cadre et du rythme et de l'intensité émotionnelle dignes des plus grands maîtres que Ceylan admire plus que tout : Antonioni, Bergman, Tarkovski et Bresson. Ceylan filme un couple en décomposition comme le faisait Antonioni dans l'Eclipse ou autres, mais le réalisateur adopte toujours cette mise en scène si proche que celle de Tarkovski. Sans être autobiographique, les Climats peut suggérer un autoportrait indirect. Comme à son habitude, Nuri Bilge Ceylan offre une ½uvre d'une beauté exceptionnelle et unique qui intrigue autant qu'elle fascine et qui fait de ce réalisateur turc, l'un des plus grands auteurs actuels. Sans artifices, ni éléments superficiels et séquences inutiles, le cinéaste apporte et fait durer l'émotion par la longueur de plans, jamais gratuite puisqu'elle ne fait que traduire l'évolution des sentiments de ces personnages sur quelques minutes ou quelques jours ou encore quelques mois. Visuellement, les Climats est un modèle de perfection qui s'admire comme on s'émerveille devant un tableau par sa stupéfiante beauté et sa poésie mélancolique. La recherche, composition et mise en scène des plans, de ces « tableaux autonomes » est toujours extrêmement travaillée. Pour tout cela, pour cette description du couple en dégradation, les Climats figure sans aucun doute comme l'un des plus beaux films de Cannes.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2021
    Les climats sont changeants comme les gens et comme les films.
    Voir celui-ci juste après "il était une fois en Anatolie", c'est presque retomber dans la routine du cinéma.
    Le couple, la séparation. Les nons-dits, les questionnements et les silences. Ok mais l'enjeu de dépasse guère leur sphère et on regarde cela d'un air vague. Un peu déçu
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Le récit des variations climatiques de la vie d’un couple condamné à l’échec à travers les errements d’un quadra égoïste, incapable d’aimer. Une chronique sensible d’une grande beauté formelle, mais manquant un peu de rythme.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2022
    Sorti quatre ans après le magnifique Uzak du même Nuri Bilge Ceylan, Les climats est une variation sur l’un des thèmes favoris de l’histoire du cinéma : un couple en crise, joué par le réalisateur lui-même et sa femme dans la vraie vie (la lumineuse Ebru Ceylan). Le premier acceptant d’endosser un rôle dans lequel il n’est pas forcément à son avantage. Superbement mis en scène au gré des saisons du cœur – le printemps n’apparaît jamais – Les climats nous plonge avec une force de cinéma évidente dans les mystères des fondements de l’amour, sans rien nous épargner des compromissions, des petitesses et des lâchetés plus ou moins coupables.
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