Derniers Avis : Half Nelson - Page 11

trop classique trop deja vu revu et rerevu tout est prévisible est peu convaincant. C'est bien peu engageant.

Réalisé par Ryan Fleck avec Ryan Gosling, Shareeka Epps. "Half nelson" est un film intimiste, proche du documentaire. On a le sentiment étrange en tant que spectateur d'entrer dans l'intimité de la vie des 2 personnages principaux. On devient au fur et à mesure le témoin impuissant de la déchéance de Dan Dunne (incarné par Ryan Gosling). Ryan Gosling est un acteur brillantissime, crevant l'écran à chacun de ses rôles. Dans la peau du prof de Brooklyn, il est criant de sincérité, comme s'il habitait ce personnage solitaire, passionné mais si paumé.Il arrive avec brio à mettre en avant la personnalité paradoxale de Dan. D'un coté Dan est un prof exemplaire aidant ses élèves, de l'autre c'est un homme largué par la vie, hurlant un "au secours" que seul son élève arrivera à déchiffrer. Le duo Ryan Gosling-Shereeka Epps fonctionne à merveille. Pas besoin de longs discours entre les 2 personnages, il suffit juste d'un simple regard entre eux pour qu'ils se comprennent et s'entraident. Film résolument émouvant et humain, qui demande un soupçon de reflexion apres le générique de fin...

Pas trop mal... les acteurs jouent bien dans ce film. Le fil tient bien entre les 2 acteurs, du début à la fin.

Arrivée par erreur dans la salle où Half Nelson était projeté ... sans avoir jamais entendu parler de ce film ... je ne regrette pas une seconde d'être finalement restée dans la salle. Certes l'histoire peut sembler conventionnelle si l'on n'en lit que le synopsis, mais j'ai été conquise par le jeu extraordinaire des deux acteurs, la réalisation originale, et une histoire pas cliché pour un sou tant tout dans ce fim est réaliste. A voir absolument !

Je trouvais que c'étais pas mal. Ce n'est pas le genre de film que j'irais revoir mais j'ai passé un bon moment.
Un message aus toxicomanes surement mais pour tout le monde je ne sais pas.

Excellent film ! Un acteur très crédible que j'espère revoir dans plusieurs films de ce genre avant qu'il ne tente la "grande carrière".
Le rôle de celui qui réfléchit trop, a trop lu les philosophes et les a cru, et qui est donc à la traîne, largué par la société, on connaît ça dans les films américains. D'habitude, on en baille d'avance, car ce personnage n'est qu'un accessoire, de la chair à canon, servant à provoquer la réaction de la société bien pensante, ce monstre endormi qui aura tôt fait de ramener cette brebis égarée à la raison, au bonheur convenable et au pardon...
Dans Half Nelson, rien de tout cela. Il n'y a pas de vainqueur, pas de vaincu. C'est un vrai personnage, à qui il est laissé le droit, fondamental au cinéma, de prendre vie . Et moi, j'ai vécu ce film, c'est ce qui compte.

Les acteurs et la mise en scène sont séduisants. Néanmoins, le film n'explique rien, ne démontre rien, ne résoud rien. D'où vient ce mal-être du professeur, pourquoi a-t-il quitté sa petite amie et sombré dans la déchéance ? Pourquoi cette petite élève ne ressent-elle pas le danger représenté par son oncle ? (son frère est pourtant en prison !)
En somme, une grosse déception, et un film qui laisse un goût amer.

Sexe, drogue et Marthin Luther King ? On suit en caméra porté la vie d'un jeune prof drogué de 35 ans. On dirait "Le cercle des poètes disparus" version 2007, dans un collège chaud de New York avec un prof drogué au crack et à l'héro.

Mais bon,on s'endord aussi vite, lassé par tant de scènes qui se répètent ( voir 10 fois l'acteur sniffé ne fait pas avancer le schmilblick, à la limite, ça donne des idées !), et on ne le croit aps du tout en tant que prof de banlieue.

Dommage, sujet intéressant... mais au final, c'est un sacré navet faussement intellectuel !

Dan Dunne est partagé par deux moitiés. Il est à la fois un enseignant passionné issu de la bourgeoisie blanche qui enseigne dans ses cours d’histoire des principes de vie à des adolescents en difficulté de Brookyn et en même temps dans sa vie privée un drogué à la dérive qui se shoute à l’héroïne. Comme le nom du film l’indique, il est dans un half nelson, terme qu’on emploie dans les sports de lutte pour désigner une prise technique qui immobilise l’adversaire et dont il est presque impossible de se libérer. Il s’enfonce de plus en plus jusqu’au jour où une de ses élèves Drey le surprend dans les toilettes du gymnase en plein trip. Drey est très différente de Dan par son âge et sa situation puisqu’elle est une adolescente noire, pauvre, dans une famille à problème mais qui essaye de s’en sortir grâce à l’école. Le film s’attache alors à montrer cette relation ambiguë où les 2 personnages tentent de s’aider mutuellement dans une situation où tout peut basculer d’un côté comme de l’autre. Et en plus d’être un beau portrait sensible d’un prof et d’une élève qui nouent une relation particulière, le film a le mérite aussi de montrer sans mièvrerie ni excès de bons sentiments qu’il est possible de se dégager d’un half nelson mais avec le pouvoir du regard de l’autre. Enfin, la réussite du film doit beaucoup à l’interprétation très juste de Ryan Gosling et Shareeka Epps.

Quel film chichiteux et prétentieux (comme la plupart des films américains dits d’auteur) ! L’image est sale, la caméra a la tremblote, la mise au point est volontairement approximative, ça c’est pour la forme. Pour le reste, l’histoire est bâclée, incohérente, sans intérêt, c’est une accumulation de clichés (la scène du repas de famille mériterait de figurer dans une anthologie du genre). Seul l’acteur principal sauve cette sh… (ben oui quoi, on parle de dope) du naufrage.

Half Nelson fait parti de ces films qui ne vivent que par leurs acteurs. Ryan Gosling m'a toujours insupporté, mais il est évident que dans celui-ci il excelle. Il parvient à nous faire une composition juste mais surtout dénuée de prétention carrièriste, piège dans lequel tant d'acteurs sont tombés. Un nouveau talent est également présenté, la jeune Shareeka Epps qui nous délivre une bonne prestation. Le film en lui même est un bon drame qui sait éviter les excès et rythmer ses effets. Un bon moment.

Un sujet intéressant très bien filmé, bien traité.
J'aurais pu mettre trois étoile pour cette histoire sombre et dure de ce fléau social "la drogue", le seul reproche c'est que le film montre le problème mais aucune solution... Dommage car parfait pour tout le reste

Fan de Ryan Gosling depuis " N'oublie jamais" de CASSAVETES" j'ai vraiment été très agréablement surprise par ce rôle "habité " .Ajoutons une superbe mention pour la jeune actrice formidable .

Certes, certes sur le point de vue de la stricte qualité ce film est intéressant et apporte de nouvelles prises de vue et un travail approfondie. Mais l’histoire du prof qui est trop bien et qui a de la peine commence a s’essouffler considérablement. Cette fois ci c’est le prof est un camé qui dès qu’il donne ses belles leçons sur les grands contraires historiques se déchire chez lui en fumant toutes sortes de merdes. Mais un jour après un match de basket de l’équipe féminine du bahut (ah oui parce qu’il est aussi coach…) alors qu’il s’en roulait une peinard dans les chiottes une fille le trouve raid et puis elle va l’aider et tout et tout. Bon le tout dans une ambiance très space et plutôt lourde… on peut passer son chemin. Surtout qu’en été on a plus envie d’un truc léger et agréable.

Une bombe... l'atmosphère du film est pesante et semble si réelle, que lorsqu'on en sort, l'on se sent différent. Un vrai film d'auteur où le talent en fait le succès. mx