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    Half Nelson
    Note moyenne
    3,3
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    217 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juillet 2007
    Ryan Gosling offre une prestation excellente dans ce film honnête, tout en sensibilité et en humanité, mais qui malheureusement souffre d’une mise en scène bien trop molle, et très mal filmée, qui plus est.
    Requiemovies
    Requiemovies

    189 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2007
    Gosling bis repetitas...film surprenant, oeuvre indépendante dans le cinéma US, traitement de fond qui ratisse bas et hors sentiers dans les films récemments sortis. Interprétation hors norme d'un jeune comédien au parcours "actoring" sans faute. Film moyen, bon, regardable, lui est toujours au dessus de ce qu'on peut espérer attendre d'un jeune comédien. On évite alors le pathos de part le jeu et la mise en scène, on ne traîne pas dans les juppons pop de dangerous minds et autres saletés faussées mais certes blockbusterisable. Le traitement, celui d'une lecture non passive des difficultés de la classe moyenne américaine et de l'éducation. C'est par un regard subtil (amené par la problématique d'un prof "addict") que l'on nous propose une autre lecture d'un tel sujet. La comédienne principale se noue avec Gosling pour apporter une sorte d'aura dramatique subtile et originale.
    On aime le côté caméra épaule (qui pour une fois sert la narration) et donne une proximité très proche à tous ces personnages...
    Joli premier film, touchant, surprenant, à suivre...
    Fritz L
    Fritz L

    165 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2007
    Ryan Fleck se colle pour son premier film à un vieux standard du cinéma américain, le prof rédempteur et rebelle venu « sauver » la jeunesse en perdition. Sur un thème similaire on se souvient, entre autre, du mineur « A la rencontre de Forrester » de Van Sant ou dernièrement, « Ecrire pour exister ». C’est au moins à quoi l’on s’attend dès les première minutes. Mais très vite, le ton change et l’on réalise qu’ici le prof est aussi mal que ses propres élèves si ce n’est plus ! Ce verrou faisant sauter les clichés, on entre alors dans un film profondément vertueux et audacieux, véritable épure cinématographique. Le curseur entre le bien et le mal oscille sans arrêt entre Dan Dunne, prof surqualifié et son élève Drey. Cette dernière découvrant peu à peu le mal de vivre qui ronge son « mentor » devient une espèce de conscience toisant sa vie du haut de sa maturité précoce, mais surtout d’une candeur généreuse. La manière de filmer même est équivoque, caméra à l’épaule lors des moments de crise, cadrages voyeurs, flous, contribuent largement à accentuer un malaise constant et mettre en valeur cette douleur latente en opposition avec des moments emplis d’espoir. Mais la plus grande force du film repose bien évidemment sur l’interprétation. Ryan Gosling, remarqué l’année dernière dans « Stay » de Forster qu’il su sauver de la nullité absolue. Il est ici gigantesque. Il habite son personnage de toutes ses contradictions, sans effets, sans excès. Quant à Shareeka Epps, elle excelle en tous points et devrait faire parler d’elle très, très vite.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 avril 2009
    Le sujet du film est assez intéressant et Ryan Gosling joue très bien mais j'ai un énorme reproche : c'est hyper long et lent. Au final, on s'ennuie et on a même envie de dormir. Bon somnifère.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2007
    Du bon cinéma indépendant américain, qui rappelle un peu "keane" de Lodge Kerrigan, sans être tout à fait au même niveau de mise en scène. Mais l'acteur principal est effectivement formidable, tout comme sa jeune partenaire. Les deux personnages sont d'ailleurs très bien écrits, leur environnement est montré de façon précise sans aucune lourdeur, le contexte urbain est très bien rendu... C'est vraiment bien.
    Kentmasterk
    Kentmasterk

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2007
    Un film simple dans sa construction, qui observe sans jamais juger. On ne sombre jamais ni dans les stéréotypes, ni dans le mélodrame. Le jeu des acteurs est parfait, et tout particulièrement Ryan Gosling qui impose un personnage nuancé et profond. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 juillet 2007
    Quelques moments forts qui mettent en avant les contradictions du héros et ainsi de la place de la drogue dans la société, bon jeu d'acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 juillet 2007
    D'entrée on nous annonce le film d'auteur : caméra épaule, mise en scène épurée, broken social scene (au passage très bon choix) en fond musical.
    Un de plus? Oui peut etre et sous bien des facettes, mais d'un junkie faut-il pour autant en attendre la rédemption comme dans Magnolia par exemple? Un happy-ending serait-il trop convenu? Fort heureusement le film ne se borne pas à vouloir sortir son personnage principal de "l'ombre", enfin pas tout à fait, c'est déjà un bon point. La solitude de Ryan Gosling est perpétuelle et ce n'est que dans ces moments junkies où il fait exploser le tréfonds de ses pensées, mais personne ne l'écoute...C'est donc juste le parcours d'un homme qui est un petit peu plus en dehors de "la machinerie" que les autres comme évoqué dans le film et qui n'a pas choisi la voie manichéenne toute tracée de chacun, finissant par se dégouter de lui même. Amputé des rapports humains, il finira par renouer avec le reste de l'Homme grace à son élève qui a accepté son professeur sous ses multiples facettes, aussi multiples que les notres d'ailleurs ; mais n'est-ce pas le fondement d'une amitié solide? et peut-on autant en dire des rapports humains de nos jours? Accepte-t-on nous vraiment l'autre sous toutes les coutures? Voilà donc une belle leçon de complexité de l'homme et de ses multiples tendances. Mais le film est un diamant peut etre trop brut, et donc un peu fade à première vue et se veut un peu trop "auteur" , à filmer des plans maintes et maintes fois vus et revus dans de nombreux films.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    155 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2016
    Dans le jargon de la lutte, un “half nelson” est une prise qui immobilise l’adversaire, au point qu’il lui est presque impossible de s’en dégager. En choisissant un tel titre, Ryan Fleck rend donc métaphoriquement compte de la situation dans laquelle se retrouve placé son anti-héros dès les premières bobines. Prof dans un lycée de Brooklyn, Dan Dunne enseigne l’histoire à des élèves en difficulté, avec une coolitude et une sociabilité qui cachent bien la déprime et le désespoir caractérisant sa vie privée, qui se délitère un peu plus avec le temps. Occultant son mal-être grâce à la drogue, il commet un jour l’erreur de fumer du crack dans les toilettes de l’établissement, où il est surpris par l’une de ses élèves, Drey (Shareeka Epps, véritable révélation du film). Un épisode fâcheux qui, au lieu de lui valoir un aller simple pour le chômage, va pousser le jeune homme à s’occuper d’elle, puis de lui-même, et, finalement le mener sur la voie de la rédemption. Ou vers une amélioration, dirons-nous, puisque, entre rechutes et désillusions, sa guérison ne sera ni facile, ni totale.
    Avec le changement comme thème central de son deuxième film (même s’il est parfois souligné de façon un peu trop ostensible), Ryan Fleck filme donc ces deux êtres en difficulté face à la mort de leurs idéaux, avec une caméra portée et tremblotante, parfait reflet de la fragilité et de l’incertitude qui caractérisent leurs existences. Mais la plus grande force de “Half Nelson” n’est pas là, et tient en deux mots : Ryan Gosling. Déjà impeccable face à Anthony Hopkins dans “La Faille”, il élève encore son niveau de jeu d’un cran, et prend à bras-le corps ce rôle difficile, avec un naturel époustouflant, loin de la “performance d’acteur” comme celle de Forest Whitaker, lauréat de l’Oscar à sa place.
    Sortant au milieu de l’été et sur un petit nombre de copies, “Half Nelson” risque hélas de passer inaperçu, immobilisé entre deux blockbusters. N’hésitez donc pas à le chercher pour l’en débloquer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2007
    Un film très sobre et très touchant avec un Ryan Gosling au delà des mots: ce type est incroyable...
    cineccita
    cineccita

    42 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2007
    Pas grand chose à tirer de ce film à part peut être le jeu de ryan gosling.Encore un réalisateur qui avait de l'argent à dépenser ou du piston.Le film ne décolle pas ;on dort.
    Stephanie_films2007
    Stephanie_films2007

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2007
    Passionnés d'action passez votre chemin. Ici, lorsque les deux personnages principaux se croisent, c'est surtout des non-dits, des regards. Ryan Gosling et Shareeka Epps sont vraiment tout en nuance. Ryan Gosling campe un professeur passionné qui pourtant (ou plutôt malgré cela) tous les soirs tombe de plus en plus dans la drogue. Un jour l'une de ses élèves, Drey, le surprend en train de fumer du crack. Il est vraiment difficile de définir le charme de ce film. La mise en scène est plutôt classique, le scénario n'a rien de très original : tout repose sur l'interprétation des deux acteurs principaux. Shareeka Epps est vraiment la plus convaincante : elle réussi à dégager un mélange de maturité et de naïveté absolument troublant pour une actrice aussi jeune (elle avait 15 ans au moment du tournage). Je crois que c'est Ryan Gosling qui l'a défini comme une âme ancienne, et effectivement je trouve le terme plutôt approprié.
    al111
    al111

    20 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2007
    Les films qui montrent des enseignants sont souvent remplis de clichés, avec des situations totalement improbables, des classes silencieuses et attentives comme il n’en existe que dans l’imagination de quelques scénaristes pour séries télévisées.
    Half Nelson échappe à la règle, partiellement. On y voit des élèves endormis, inattentifs, mais tout de même très (trop) sages, et les cours du jeune professeur ressemblent parfois à ceux de Robin Williams dans le cercle des poètes disparus, avec un peu moins de fougue, mais autant d’imagination pour expliquer les notions compliquées.
    Ce qui se rapproche un peu plus de la réalité et nous fait entrer dans l’ambiance du film, ce sont les rapports entre le professeur et ses élèves, respectueuses mais chaleureuses, où chacun considère l’autre comme un être humain, et non comme un pion sur l’échiquier virtuel de l’enseignement.
    La relation particulière qui se noue entre le professeur et l’une de ses élèves fait basculer le film dans un autre genre : on n’est plus dans l’observation d’un enseignant avec ses élèves, mais dans la narration d’une liaison qui pourrait être trouble, quelque chose qui ressemble à de l’amitié mais pas tout à fait, à un rapport filial ou amoureux, où celui qui voudrait protéger est en fait le plus fragile.
    Avec une mise en scène plutôt sobre, ne négligeant pas les instants creux (et donc tellement riches en sentiments), le réalisateur parvient à installer ses deux personnages dans un récit un peu distendu, en laissant au spectateur son pouvoir (et son devoir) d’imagination.
    Valmiki
    Valmiki

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2007
    Un premier film prometteur sur le monde de l'éducation, vu sous un angle différent et sombre. Les méthodes pédagogiques et l'attitude des enseignants "Made in USA" m'apparaissent toujours aussi surprenantes (qu'est-ce que j'aurais aussi aimé que le prof me laisse parfois dormir en classe, peinard, couché sur mon bureau !). Néanmoins et malgré l'excellente interprétation des deux acteurs principaux, et notamment Ryan GOSLING, j'ai eu du mal à m'attacher réellement à leurs personnages. Il manque à ce film un indéfinissable petit "je ne sais quoi" pour faire le plein d'émotions, le thème abordé s'y prêtait bien pourtant.
    Clota
    Clota

    2 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2013
    4*...pour relever la moyenne des critiques spectateurs, car seulement 2* je trouve que c'est injuste pour un film de cette qualité.
    Je suis encore sous le charme de Ryan Gosling (connu dans "la faille") et de Shareeka Epps : ils sont naturels, en symbiose, profondément humains et tellement attachants. Quel jeu, pas étonnant qu'ils aient été récompensés à Sundance et Ryan Gosling nommé aux Oscars.
    Au prof on a envie de lui crier : VIS, défonce-toi dans la vie plutôt que dans la came...Englué dans ses problèmes personnels, mais pourtant parfaitement à l'écoute de ses élèves en histoire et basket,il lui manque le fameux déclic...
    Beaucoup de tendresse transpire de ce film dont l'équilibre subtil peut basculer à tout moment.
    Distribué dans 38 salles, il y en a peut-être une près de chez vous, alors bon film !
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