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    Juste une fois !
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Juste une fois !" et de son tournage !

    Intention du cinéaste

    Pour le réalisateur Bob Goldthwait, qui a débuté comme comédien de stand up, il s'agissait au départ d'écrire une comédie non pas portée par les vannes, mais par l'inconfort auquel sont sujets les personnages. "C'était très libérateur de constater qu'il était possible de le faire, explique-t-il. Parce que je n'aime pas trop cela dans un film, quand tout le monde dit systématiquement des choses marrantes. Pour moi, ça sonne faux. Je pensais que plus on arriverait à se rapprocher de la réalité, en principe, plus on serait drôle et plus les gens se sentiraient mal à l'aise. C'est pourquoi j'ai été si heureux d'avoir quelqu'un comme Melinda Page Hamilton (Amy). Elle est venue auditionner, et une fois repartie j'avais tellement peur qu'elle refuse le rôle, que quelqu'un lui parle et lui dise "Ne le fais pas, c'est le pire truc que tu puisses faire !" Vous savez, un manager ou un membre de sa famille..."

    Une "comédie pour adultes"

    Bob Goldthwait définit son film comme une "comédie pour adultes". "De la comédie destinée à un public mûr, précise-t-il. Bien qu'en Amérique, les comédies pour adultes aient tendance à proposer des fins déprimantes. C'était un autre défi : voir si je pouvais faire un film pour gens matures - disons au-delà de l'adolescence -, pour quand même finir par les rendre heureux."

    Développé en toute indépendance

    Dès le départ, Bob Goldthwait a songé développer ce film en toute indépendance. "On a voulu le faire tout petit parce qu'on savait que c'était la seule manière de le faire, explique-t-il. Je crois que n'importe quel studio aurait eu peur. Les gens à qui j'ai fait lire le scénario, ils étaient très gentils, ils disaient que c'était bien écrit mais... J'avais un manager à l'époque qui ne voulait pas faire circuler le scénario parce qu'il craignait qu'on s'inquiète pour ma santé mentale. La seule raison pour laquelle j'ai fait le film, c'est parce que la coproductrice Sarah de Sa Rego l'a lu, un an après que je l'ai écrit, et a dit "C'est très bien, on devrait le faire " et j'ai dit " Mais on n'a pas d'argent " et elle a dit "On va commencer, et puis il y en a qui viendront nous aider". Alors on l'a fait comme ça : avec des volontaires. En 16 jours."

    Travailler avec de vrais acteurs

    Pour Bob Goldthwait, c'était la première fois qu'il travaillait avec de vrais acteurs. Il se souvient : "Des gens qui lisent juste une page et après l'interprètent, wow, cela me rendait nerveux ! Et excité. Quant à la tonalité proprement dite, disons qu'on a toujours essayé de privilégier un jeu aussi réel que possible, direct, sans montrer que c'était de la comédie. Parce que d'abord je n'étais pas sûr de savoir où ça serait drôle ! Les acteurs s'attelaient à ces scènes, qui étaient très, très chargées, et moi j'applaudissais et je me marrais derrière le moniteur... Très déconcertant pour eux."

    Un tournage "à l'arrache"

    Le tournage s'est effectué d'une façon on ne peut plus artisanale, parfois à la limite de la légalité. "Par exemple, confie Bob Goldthwait, on a en partie filmé dans la maison du producteur Martin Pasetta, mais on ne pouvait pas filmer dans son garage, parce qu'il n'y avait pas assez de place. On était en train de regarder de l'autre côté de la rue et on voit une maison avec un panneau "vendu". "Il y a quelqu'un qui habite là ?" "Non". "Donc, euh..." Disons que le cadenas du garage est tombé, et on a filmé la scène du garage là dedans. Et on a dit à une partie de l'équipe - constituée de jeunes qu'on avait recruté sur Internet - "Il faut être très silencieux aujourd'hui, on a une scène très sérieuse à tourner". Et eux ils nous regardaient "Mmm... Vous avez pas de permis aujourd'hui, c'est ça ?" "C'est à dire, je sais même pas à qui est cette putain de maison !" En fait ils ont vite pigé le coup, ça les amusait bien."

    Avec l'aval de la Humane Society

    Bob Goldthwait a eu la visite de la Humane Society, qui surveille la sécurité des animaux sur les tournages. "Parce qu'une voisine de Morgan Murphy, dans l'appartement de laquelle nous tournions, a trouvé le scénario, explique-t-il, et a dit "Ceci est la chose la plus répugnante que j'ai lue de ma vie, il n'y a aucune raison que ce truc voit le jour ! " et moi je suis là, j'essaie de ne pas lui dire d'aller se faire foutre, je suis très patient avec elle et alors elle me dit "Je suis désolée, vous ne faites que votre travail, ce n'est pas vous qui avez écrit cette horreur". Et Morgan reprend "Ah si si, c'est lui". Donc 40 minutes plus tard, la Humane Society est sur le plateau. Ça a été un peu difficile de leur pitcher l'histoire, mais à la fin ils nous ont donné leur bénédiction."

    Présenté en compétition à Sundance

    Juste une fois ! a été présenté en compétition au Festival du film indépendant de Sundance. Bob Goldthwait se souvient de sa réaction à l'annonce de cette nouvelle : "Quand ils ont appelé et m'ont dit "Vous êtes dans la Sélection dramatique à Sundance", j'étais perturbé et j'ai dit "Mais c'est une comédie !" Je ne savais pas qu'il s'agissait de la compétition principale ! J'étais au boulot - j'ai réalisé un talk show pendant un an et demi - et j'ai failli m'évanouir."

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