Avis : La Cage Dorée - Page 5

Ruben Alves est célèbre… ben, pour rien en fait. Créditeur d’un simple court-métrage et de quelques apparitions à l’écran, il est presque inconnu quand il débarque en salles avec sa Cage dorée. A vrai dire, il risque de le rester encore un bon bout de temps. D’origine portugaise, il faut croire qu’il tenait à confier les travers contrastés qui font la richesse de ses deux cultures. Pourquoi pas. Mais s’il la déguise en gourmandise transfrontalière, sa tentative s’enlise immédiatement sous un tas informe de clichés. Au moins il ne triche pas : il suffit d’une minute pour être saoulé par son étouffante sauce gavée de lieux communs. On se coltine ensuite un casting paraissant tiré d’un Plus belle la vie en Lusitanie, des seconds rôles de l’ombre qui se retrouvent catapultés devant, jetés à corps perdu dans leurs dialogues pour tenter de combler leurs éclatantes lacunes. A tant en faire, ils parviennent il est vrai à se rendre sympathiques dans le dernier quart d’heure – une gageure. Mais croyez-moi, ce film n’arrachera qu’un demi-sourire aux non habitués de TF1, le mercredi, 20h30. Quoi ? 4,1 de moyenne spectateurs ! Impossible ; il doit y avoir un accord entre Allociné et la chaîne. J’en reste à 1,5 : un demi pour le générique de fin, un autre pour la couleur locale, un dernier en guise de pourboire.

Comme beaucoup le disent, il s'agit d'une comédie sympathique en soi MAIS, c'est aussi une sacrée caricature et tous les cliches ne sont pas forcément sympathiques, eux. Du point de vue technique, il y aurait beaucoup à redire. Bref, très limité
tout ça!!!

Petite comédie dramatique pas très drôle, à l'histoire assez plate basée sur les portugais concierges d'immeubles ou maçons de Paris.

Mouais... C'est toujours pareil en France : on a tellement l'habitude de s'enfiler des merdes niveau comédie que dès qu'en voilà une au-dessus du lot, tout le monde crie au génie. Pourtant, génie il n'y a point dans ce divertissement certes chaleureux et sympathique, mais pas très subtil ni nuancé. Car si Ruben Alves voulait visiblement montrer la communauté portugaise sous un autre angle, c'est loupé : la mère est femme de ménage, petite et brune, le père est maçon, costaud et brun : bonjour l'originalité ! On en vient même à s'étonner de voir autant de caricatures venant d'un réalisateur lui-même portugais, celui-ci réussissant même l'exploit de montrer les « siens » avec plus de clichés que n'importe quel metteur en scène français ! Après, ne soyons pas trop sévères non plus : le scénario a beau être limité, il offre quand même quelques bons moments, et difficile de ne pas rire devant plusieurs scènes dotées d'un vrai comique de situation. De plus, les acteurs sont bons et ont pris un plaisir manifeste à l'aventure, permettant de rendre « La Cage dorée » digeste. Les plus indulgents s'y retrouveront et on a donc vu bien pire dans le genre, mais si c'est cela le renouveau de la comédie « française », il y a de quoi s'inquiéter...

Quelles étaient les prétentions du réalisateur ? Etude sociale ? Ou bouffonnerie .. on comprendrait mieux alors que Roland Giraud ait été dans le casting ! Rien n'a été tranché - on fait genre "rigolo" ou on met en lumière le déracinement et l'exode économique - et le scénario est sans ressort. Le résultat est ni drôle (jamais), ni réaliste ou crédible (trop, mais trop de clichés ... exemples au hasard > la bourgeoise incarnée par Nicole Croisille, l'effacement servile du couple "portugais"). Et l'on ne pourra même pas retenir, en positif, le jeu des acteurs ... pas vraiment inspiré (Giraud fait du "mauvais" Giraud à croire qu'on lui a demandé de se plagier, Chantal Lauby nous ressert son registre "d'évaporée décalée", les personnages "portugais-ses" en font trop ou alors peinent à faire sobre). Je suis allé au bout de ce quasi nanar car j'avais le temps (DVD loué en soirée).

Disons le dire tout de suite, les membres de la communauté portugaise apprécieront sûrement plus le film que le spectateur lambda, notamment en ce qui concerne tous les petits détails (tics de langage par exemple). Mais est-ce bien anormal dans ce genre de film ?
En ce sens, force est de constater que Ruben Alves a réussi à dépeindre cette communauté avec sincérité, justesse et tendresse ce qui est tout à son honneur. La galerie de personnages est jouissive, des principaux aux secondaires, et interprétée à la perfection par tous les acteurs (dire que Rita Blanco ne parlait pas français avant le tournage, c'est incroyable !).
Il est vrai que l'intrigue reste somme toute très classique, mais la qualité des dialogues, des acteurs et de la mise-en-scène compensent aisément ce manque d'originalité et font de La Cage Dorée un film très agréable à regarder.

Des films sur les concierges il y en a eu de bien meilleurs. Celui-ci manque de profondeur, d'action, de charme et même d'humour.

Film plutôt pas mal mais qui manque cruellement de rythme et de recherche ontologique du cinéma. Il fait office de documeteur

Beaucoup de clichés dans ce film. Bons sentiments et scenario de telefilm. Pour que le telespectateur puisse bien comprendre l'histoire, tout est caricaturé à l'extreme. La fin rachete un peu le film.

Vite vu, vite oublié...

un film fait par un portugais pour des portugais. Il n'évite pas les clichés, presque qu'aussi bon que joséphine ange gardien.

Aïe aïe aïe. Le film a le mérite de ne pas être prétentieux mais la comédie est ratée. Ratée pour la simple et bonne raison qu’on ne rit pas. Pourtant le scénario et les situations proposées sont relativement classiques et pouvaient nous laisser espérer quelques moments d’humour. Loupé ! Je ne reproche même pas au film les clichés ni les bons sentiments, puisque c’est l’essence même de ce genre de comédie et que dans ce cas précis on sent une vraie tendresse. Non le vrai gros problème c’est que ce n’est PAS drôle, pas piquant et que les acteurs ne font rien pour arranger les choses. Reste Chantal Lauby qui nous offre le seul brin de comédie du film. Au final, et sans méchanceté, « la cage dorée » est plus proche du téléfilm que du cinéma.

Surfant sur le succès qu'offrent les comédies communautaires, la Cage Dorée réussit haut la main à nous faire rire (beaucoup) et à nous émouvoir sans accumuler les clichés grossiers et faciles. Jamais la caricature ne prend le dessus sur un scénario bien ficelé et des acteurs qui jouent sans exagérer (la Vérité si je mens, Pédale Douce, etc...). Plus qu'un simple film, ce long métrage est un hommage à la belle et généreuse communauté portugaise, symbole d'une intégration réussi et d'un beau mariage avec la France. Obrigado !

Ruben Alves livre dans ce premier long-métrage une histoire touchante, au scénario très bien écrit et interprétée par de très bons comédiens.
Superbe !

Hélas il n'y a que les apparitions de Chantal Lauby pour nous faire rire, et elles sont bien moins nombreuses que ce que la bande annonce laisse supposer. "La Cage dorée" entre au panthéon des films français les dénués d'intérêt. Y a-t-il un nom pour les comédies non-comiques ? (Et comment justifier de leur existence même ?) Pire, le film suffirait à vous rendre les Portugais-et-Français-d'origine-portugaise antipathiques : on est des esclaves modernes mais on fait bonne figure parce qu'on est des bons Portugais, puis on est riches mais on est malheureux parce qu'on est serviles et qu'on a ça dans le sang (?!?!?!), on préfère crever comme des rats pour nos bons maîtres français que d'être indépendants et libres dans notre pays d'origine. En plus, le problème de la fille pauvre qui veut épouser le riche héritier est résolu par le fait que la fille est, en fait, riche. Bref, le(s) message(s) est/sont dé-sas-treux !

Voilà un scénario qui m'a laissée froide. Je ne suis pas rentrée dans le film. Je me suis ennuyée. Peut-être que ça manque de rythme.