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    Box of Moonlight
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    3,7
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    14 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2021
    Tom DiCillo fait partie avec Alan Rudolph (plus âgé et disciple de Robert Altman), Martha Coolidge, Lasse Hallström, Hal Hartley, Michel Gondry, Jeremiah S. Chechik, Kelly Reichardt, Spike Jonze, Neil Labute, Alexander Payne et quelques autres, des réalisateurs travaillant sur le sol américain qui dans la foulée de Tim Burton et Wes Anderson (passés ensuite dans la grande roue de l’Entertainment) ont animé le cinéma indépendant de la fin des années 1980 au milieu des années 2000. Leurs films que pour la plupart, on rangerait aujourd’hui dans la catégorie des « feel good movies », se distinguaient par leur tonalité poétique très éthérée et naïve. Ils ont depuis été balayés par l’incroyable et dommageable vague qui a submergé les écrans via les adaptations de comics permettant le déploiement d’un cortège d’effets spéciaux servant de palliatif anesthésiant à l’indigence ou à la répétitivité de leurs scénarios. Tom DiCillo passé aux côtés de Spike Lee et de Jim Jarmusch par la New York University’s Film School, s’est tout d’abord essayé à faire l’acteur puis le chef opérateur avant de se consacrer à la réalisation. Son premier film, « Johnny Suede », avec Brad Pitt qui commençait tout juste à pointer le bout de son nez, est remarqué au festival de Sundance où il décroche le Grand Prix du Jury. S’ensuit « Ça tourne à Manhattan », comédie déjantée avec un Steve Buscemi omniprésent en réalisateur débordé par son propre film. « Box of Moonlight » qui accueille à son générique un John Turturro déjà aguerri et solidement établi, expose comme souvent chez DiCillo,(idem pour Alan Rudolph ou Hal Hartley) des personnages abordant la quarantaine qui au contact d’univers opposés aux leurs vont s’interroger sur le sens qu’ils entendent donner à leur vie. Al Fountain (John Turturro) est un ingénieur en génie électrique, spécialisé dans l’installation de turbines d’une marque spécifique. Obsédé par la rigueur que lui impose son métier et son tempérament plutôt introverti, il mène une vie où l’improvisation n’a guère sa place. Souvent en déplacement, il n’en n’impose pas moins à sa petite famille une discipline de fer qui visiblement traumatise son jeune fils avec lequel les rapports ne sont que fonctionnels. Les relations avec les agents de son équipe ne sont pas beaucoup plus empreintes de chaleur. La mécanique qui régit la vie monotone d’Al semble néanmoins avoir quelques ratés depuis peu. Repensant souvent à son enfance, Al est sujet à des flashes qui lui font voir les choses remonter le temps comme un verre qui se vide alors qu’une serveuse est en train de le remplir. Quelque peu tourneboulé, il profite d’un contre-temps survenu sur son dernier chantier pour partir à la recherche d’un parc d’attraction qui illuminait son enfance, les rares fois où ses parents l’y emmenaient. C’est là qu’il va rencontrer le Kid (Sam Rockwell), jeune homme lunaire et iconoclaste aux antipodes de sa personnalité très normée voire corsetée. Vivant au jour le jour en pleine campagne après avoir renoncé à une vie urbaine trépidante, le Kid prend la vie comme elle vient et se contente de prendre ce qu’elle veut bien lui donner. Ce choc des tempéraments parfaitement porté par John Turturro et Sam Rockwell est un régal, démontrant que lors de rares moments magiques volés au temps, les extrêmes peuvent se rejoindre. Tom DiCillo dont la caméra n’est jamais intrusive mais seulement un instrument d’accompagnement pour des acteurs en apesanteur qu’il ne faut surtout pas contrarier dans leur abandon et leur créativité, nous montre comment Al saisit l’occasion qui lui est donnée de retrouver l’innocence perdue grâce à ce grand enfant dont la cuisine en plein air trahit toute l’ingénuité. La rencontre fugace avec les deux jeunes femmes (Catherine Keener et Lisa Blount), elles aussi en recherche d’elles-mêmes, sera au diapason d’un film drôle et émouvant dont l’infinie tendresse réchauffe le cœur. « La boîte contenant le clair de lune » offerte par le Kid, servira à Al de passeport pour le retour à sa vie quotidienne qu’il mènera désormais en n’oubliant plus jamais l’enfant qu’il a été. Sorte de conte avec un Sam Rockwell pouvant se voir comme une sorte de génie d’Aladin sortant de sa boîte pour exaucer les vœux d’un voyageur égaré, « Box of Moonlight » est devenu un petit trésor pour certains des rares qui ont eu la chance de le voir. Malheureusement si les films de Tom DiCillo étaient peu onéreux, ils demeuraient aussi trop confidentiels pour lui permettre de continuer à diffuser le parfum si particulier d’un cinéma sans doute trop délicat pour une époque qui ne l’est plus guère. Dommage. Encore dommage
    defleppard
    defleppard

    302 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2008
    Excellent rôle de John Turturro dans cette vie qui bascule , on en redemande !
    7eme critique
    7eme critique

    458 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Al Fountain a oublié de vivre et s'est fondu dans un système navrant, réglé comme une horloge, ne laissant aucune place à l'inconnu...jusqu'à cette rencontre bouleversante avec "Le kid". Un balai dans le cul qui se retire, une conscience qui s'éveille, un goût de la vie et de la liberté qui se prononce, le personnage de John Turturro découvre, un plaisir qui lui était méconnu. Deux profils opposés qui donneront naissance à une amitié "vitale", amitié que l'on prend plaisir à voir évoluer, sous quelques airs musicaux bien sympathiques et autres scènes subtiles.
    paopao2
    paopao2

    16 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2018
    À mi-chemin entre Shakespeare et David Lynch, une fable onirique et pétrie de poésie dans laquelle John Turturro et Sam Rockwell incarnent véritablement leurs personnages.
    Dans son équilibre sensible et le subtil basculement entre le monde réel et son univers parallèle, le film touche à la perfection. À voir, à redécouvrir.
    Damien R
    Damien R

    7 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2012
    Un bon moment passé devant ce film simple mais de bonne morale.Rockwell et Turturro sont exceptionnels et on aime s'amuser de leur petite aventure passagère qui tissera une amitié particulière entre les deux hommes.A voir!
    plaxis
    plaxis

    5 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2007
    La crise de la quarantaine évoquée de manière originale dans ce film "indépendant" au début laborieux mais qui se révèle vite très prenant, notamment grace à un duo John Turturro / Sam Rockwell faisant preuve d'une grande justesse.
    El G.
    El G.

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Un petit film sans prétention et totalement snobé en France à sa sortie.Certains y verront un projet arty et vain mais ce film de Tom Di Cillo est une petite bulle salvatrice dans notre monde hyperconnecté et aliénant.Quant un ingénieur rigide s'encanaille aux côtés d'un hurluberlu marginal campé avec maestria par Sam Rockwell. A (re) découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2012
    En ces temps de crises il est bon de pouvoir imaginer changer de vie. Box of moonlight raconte l'histoire d'un homme qui va comprendre, non sans difficulté, qu'il n'a pas forcément prit le bon chemin. Tom DiCillo pose un regard différent sur notre monde et nous montre du doigt l'amérique carriériste et rigide d'il y a 15 ans. Un rôle sur mesure pour Turturro et Rockwell dans cette fresque qu'on pourrait croire nostalgique des épiphanies sous LSD mais tellement positive et poétique. Ce film nous rappelle qu'il ne faut pas gommer trop vite notre âme d'enfant et que les petits plaisirs de la vie sont simples et qu'il est toujours bon de les partager. A voir et à revoir sans modération, c'est l'hiver, c'est la crise, réchauffez vous avec un chocolat chaud devant ce bijou de DiCillo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2009
    Sans prétention et réjouissant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2006
    Je suis tombé par hasard sur ce film à la télé. J'ai vu que c'était avec John Turturro alors j'ai regardé... et je n'est pas été déçu, c'est le moins que l'on puisse dire. Ce film est un bonheur absolu, très simple mais qui nous laisse une impression de quiétude et d'amour de la vie. Ca fait plusieurs années maintenant que je l'ai vu et j'en ai encore qques souvenirs. Il faut que je le revoie absolument. D'ailleurs j'ai galéré à le retrouver sur Allocine car je me rappelais plus du titre (je savais juste que c'était avec Turturro). Bref je le recommande fortement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2007
    Box Of Moonlight est avant tout un film intimiste, sans fioritures, avec une mise en scène qui se veut la plus sobre possible et surtout une bonne ambiance qui s’en dégage. En ce qui concerne l’interprétation, les acteurs sont parfaits avec en tête un John Turturro, en employé 'modèle' dont la vie routinière se voit bouleversée par sa rencontre avec Sam Rockwell (excellent acteur encore trop méconnu - vu par la suite dans Confessions d'un homme dangereux -) qui incarne le Kid, un étrange jeune homme vêtu à la manière de Davy Crockett qui n’attend pas grand chose de la société et vit par lui-même ; on remarque par ailleurs la présence de Catherine Keener dans un second rôle. À noter aussi que la musique qui accompagne ce long-métrage est particulièrement agréable à écouter. L'émotion est donc à son comble après visionnage de Box Of Moonlight : une excellente surprise en somme pour ce film simple mais très prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mars 2020
    Archétype du film à tiroirs qu'il ne faut pas hésiter à revoir.
    Vous vivez dans une grande métropole, votre vie n'est pas celle que vous imaginiez, votre job encore moins : ce film est pour vous.
    Turturro et Rockwell sont absoluments troublants de justesse.
    On croisera avec plaisir Catherine Keener dans un second rôle ainsi que la regrettée Lisa Blount.
    Ce métrage est une ode subtile à "autre chose". Invitation sans être dogmatique.
    Ciselé et poétique.
    Du très bon DiCillo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    :)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2010
    super filme
    Les meilleurs films de tous les temps
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