Avis : Into the Wild - Page 2

Quatrième film en qualité de réalisateur de Sean Penn venant après le magnifique “The Pledge” déjà vieux de sept ans. Sean Penn confirme ici qu’il choisit avec soin et passion ses sujets plutôt que de « tâcheronner » pour engranger les dollars. Son récit de l’aventure de ce jeune homme découvert mort après avoir rompu les amarres pour s’en aller vivre en Alaska au contact de la nature est d’une beauté formelle remarquable. Bien sûr les images viennent renforcer le propos mais l’essentiel se trouve ailleurs, dans les relations entre un fils et ses parents. Sujet récurrent chez Sean Penn qui comme John Cassavetes sonde le tréfonds des relations au sein du couple ou de la cellule familiale. Car finalement ce long périple, inspiré de l’histoire réelle de Christopher McCandless, s’avère être en réalité une fuite « subie », résultat d’un lent cheminement intellectuel chez un jeune homme qui n’a pas supporté le conformisme de ses parents et leurs déchirements perpétuels. Un tel spectacle repassé à longueur de temps pendant les années si cruciales de votre construction personnelle peut facilement vous amener à penser que la vraie vie se situe hors des hommes. Après l’ultime concession de l’obtention de son diplôme, Christopher largue les amarres et part à l’aventure comme d’autres avant lui. Sur sa route, il découvre la vie et commence à se construire autrement grâce à des parents de fortune comme ce couple de hippies ou ce vieil homme joué par le très attendrissant Hal Holbrook autrefois spécialisé dans les rôles de juge ou d’hommes politiques influents. Comme le jeune homme, le film est optimiste et l’on se dit qu’après avoir touché au but de sa quête initiatique, il va revenir à la civilisation et se tracer un chemin parmi ses semblables dont il a pu comprendre au fil de ses rencontres toutes les nuances et la difficulté à être sur cette terre. En rien ce jeune homme n’est suicidaire et on peut l’envier d’avoir pu commencer sa vie d’homme par un tel voyage. Malheureusement alors qu’il a mené jusqu’alors ses affaires avec la plus grande prudence il va apprendre à ses dépends et de manière définitive que la nature peut être aussi dangereuse que les hommes. Somptueux. Sur un tel sujet, tomber dans le larmoyant guette à tout moment le réalisateur un peu trop enclin à vouloir séduire son public ou à appuyer sa démonstration. Penn lui, a su garder le recul nécessaire et la grâce pour faire de son récit un long poème dédié à cet âge merveilleux que peut-être la post-adolescence quand on se croit encore indestructible.

Un film inoubliable, avec des plans extraordinaires et des personnages très attachants.
Emile Hirsch, William Hurt, Catherine Keener, tous ont été parfait. Même si j'ai souvent eu du mal avec Hirsch, ici, il démontre qu'il a du talent et un avenir prometteur devant lui ( si tout se passe bien ).
Mais c'est Hal Holbrook qui ma le plus marqué, extra dans son rôle.
Le scénario, et bien que dire de plus que c'est un voyage qu'on prend plaisir à suivre...
Into the Wild est un film prenant du début à la fin, félicitation à Sean Penn.
Très bon hommage rendu à Christopher McCandless

Into the wild est un beau film, aux paysages magnifiques. La musique colle très bien à l'ambiance sauvage et à la personnalité du héros, parfaitement bien campé, tout comme le reste des personnages, d'ailleurs. Une belle réflexion et deux heures trente d'évasion.

On peut avoir du mal à prendre du plaisir à ce retour à la vie sauvage auquel nous invite Sean Penn. Le thème semble éculé et le premier tiers du film est habité par une certaine forme de démagogie, ce qui pourrait en faire fuir quelques uns en cours de route. Cependant, au-delà de l’aspect carte postal, Sean Penn parvient finalement – non sans mal – à insuffler une certaine émotion à son film. On finit donc par se laisser toucher par cet "Into The Wild" qui respire une certaine sincérité, aussi bien dans sa mise en scène que dans la remarquable interprétation des acteurs, Emile Herbs en tête. Un film qui pourra donc plaire à un certain nombre, et qui mérite en tout cas le déplacement pour qu’on se fasse sa propre opinion.

"Into The Wild" est une réussite à tous les niveaux. Une magnifique photographie pour une prestation d'acteur de Emile Hirsh terriblement bonne qui n'hésite pas à se métamorphoser physiquement pour le rôle qui n'est pas sans rappeller la prestation de Christian Bale dans "The Machinist". Ce voyage d'un jeune tiré d'une histoire vraie est passionnante de A à Z et Sean Penn fait le bon choix de s'attarder sur la psychologie de son personnage et de comment il est arriver à vouloir tout abandonner plutôt que de s"attarder sur sa vie en Alaska qui aurait probablement ennuyé le spectateur une bonne partie du temps. Une petite perle du cinéma dont on prend beaucoup de plaisir à suivre et où l'on s'attache forcément à ce personnage et aux rencontres qu'il fait. De plus le film nous propose quelques images magnifiques qui donnent un charme impressionnant au film. "Into The Wild" ne tombe pas dans la piège du film écolo que l'on pourrait penser, non c'est presque le contraire, vivre seul dans la nature fait rêver et l'a poussé à tous quitter pour vivre en Alaska, mais la nature se veut bien plus dur qu'il l'aurait penser et il le paiera au détriment de sa vie. Cette vision utopiste de la liberté est traité autant sur le fond que sur la forme. Une belle réussite.

Un magnifique film sur une aventure humaine hors du commun,où un jeune homme,Christopher Mcandless,décide de tout quitter pour vivre librement sa vie en parcourant le monde et en faisant des rencontres qui vont changer sa vie.Le film appuie beaucoup sur le contact humain et peut être un peu le coté égoïste du jeune homme qui part sans donner de nouvelles. Un très beau film avec une fin assez émouvante.

Ce film est magnifique, blablabla..Stop ! mais reprenons depuis le début : Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui. Il décide de devenir Alexander Supertramp. Muni d'un sac à dos, il va parcourir les États-Unis au fil de ses envies et faire de fabuleuses rencontre.
C'est bon, vous devez maintenant pouvoir comprendre et imaginez ce que peut être ce film. Il est beau et vrai. Mais "Wild" c'est nature et 2h27..ben c'est long. Alors il est long et chiant ce film non ? Ben non, il rythmé, vif, plein d'émotions et haut en couleur à en faire chialer un fan de film d'action ! Il est réellement l’adaptation en images d'un carnet de voyage d'un homme gorgé d'avenirs, mais de son avenir !
Il est aussi très bien réalisé et très bien filmé...mais bon c'est accessoire là. Regarder ce film, non pas parce que c'est un bon film émouvant, mais car c'est une aventure au cinéma, c'est rare. Imaginez le réalisateur, l'écrivain et encore plus l'homme qui a vécu cela, imaginez les en train de voir ces images de voir leurs pensées !

Into the Wild est un peu le rêve de chacun. On a tous envie de s'évader de la société et de partir loin de tout ça, en pleine nature.

C'est grosso modo l'histoire du film. Emmené par un Emile Hirsch plus humain que jamais, on est imprégné dans l'histoire.

De belles images avec un bon sens moral, le film est tout bonnement une dose de fraîcheur.

Sean Penn nous sort ici une réalisation émouvante, bien qu'ennuyante par certains moments.

Un très beau film.

Une histoire magnifique, profondément écologique et anti-capitaliste, réactionnaire, très poétique et envoûtante mais à la chute cruelle et triste. Un rêve pour tous les voyageurs dans l'âme. La superbe bande originale d'Eddie Vedder s'accorde à la perfection avec la magnifique peinture des somptueux paysages naturels. Un film qui me rappelle beaucoup "Jeremiah Johnson".

Félcitez moi, je viens enfin de finir de voir ce « Into the wild » après presque une bonne dizaine de tentatives, toutes soldées par un sommeil contre lequel je n’ai pas pu lutter. C’est dire si j’ai trouvé ce film passionnant ! Je m’en suis lontemps voulu pourtant, me disant que c’était un sacrilège de me laisser aller et dormir plutôt que de suivre l’histoire d’un film avec des messages aussi forts, une oeuvre aussi poétique et riche en leçons philosphiques. Au bout du compte ce n’était pas une si mauvaise idée que ça en fait, de privilégier une bonne sieste ! Non pas qu’il soit totalement inintéressant, mais le rythme de ce film est tellement lent, les scènes silencieuses avec leurs musique de fond tellement ennuyeuses, les paysages si peu impressionnants -pourtant je suis du genre à aimer ce genre de vues pittoresques dans les films- que tous les événements qui se succèdent en deviennent aussi monotones les uns que les autres, parfois aberrants à y réfléchir. Christopher fuit un monde matérialiste, prétentieux et hypocrite alors que toutes les portes du succès lui étaient pourtant ouvertes, pour se consacrer à une quête solitaire vers le bonheur, en s’isolant au milieu de la nature. Au fur et à mesure de ses expériences, il tire ses propres conclusions, sauf que tout se passe uniquement dans sa petite tête sans que nous, spectateurs, l’on réussisse à y pénétrer suffisamment pour atteindre le fond de ses pensées. Tout reste trop superficiel, toutes ses théories demeurent ambigües. Oui, quelques phrases et extraits de livres nous sont récités par ci par là, mais on ne voit toujours pas le lien entre ces révélations et ce qui s’est produit pour en arriver à le concevoir. Tout se succède mais rien ne nous interpelle, il n’y a jamais rien de particulier à noter. En fait, le personnage principal s’isole tellement, se cloisonne dans sa propre bulle à tel point que même le spectateur n’arrive pas à le cerner. Entre les explications de sa soeur par rapport au contexte familial, la place qu’il a laissé en fuyant sa famille, et les différentes rencontres qu’il va faire le long de son parcours, on éprouve un certain détachement, qui se transforme en un désintérêt car on ne sait pas trop quoi faire de toutes ces informations. Ce film ne contient ni fait majeur, ni événement qu’on trouverait surprenant ou génial, ni même un peu d’humour, c’est juste l’histoire banale et sans artifices d’un jeune garçon qu’on va voir en train de s’exiler pour mieux réfléchir, et que le réalisateur tente de sublimer avec une belle bande originale, de jolis messages récités sans aucune subtilité et des cadres naturels agréables à contempler. Même les rencontres que Christopher va faire au fur et à mesure sont quasi-vides de sens, tout le monde s’attache à lui, ressent une certaine empathie envers lui, par contre lui derrière il s’en fout royalement, il leur sourit, les aide, prend avec plaisir la contrepartie (logis, nourriture, etc...) puis dégage d’un seul coup, les rayant de sa vie sans aucun scrupule. Nous dans tout ça ? Justement on a vaguement l’impression d’être tout autant négligés, on n’y trouve notre place nulle part, le milieu proposé n’est pas très inhospitalier. Un peu comme dans une soirée où l’on ne connaîtrait personne ou bien dans une forêt où l’on aurait atterri sans le vouloir, au milieu de bruits inquiétants d’animaux en train de faire leur vie de leur côté, on est mis de côté et on ne se sent à aucun moment concernés !

"Into the Wild" a tout pour plaire aux cinéphiles, aux fans des acteurs ou encore à ceux qui préfère la nature ...
Ecrit et réalisé par Sean Penn, le cinéaste de 56 ans signe ici son 4ème film. Le meilleur de sa carrière de réalisateur.

Pendant presque 2h25, on plonge entièrement dans la nature et on y suit Christopher dans son voyage. Inspiré d'une histoire vraie, Emile Hirsch signe son (véritable) premier grand rôle, et on est très satisfait !

Avec des seconds rôles magistraux (Vince Vaughn, Kristen Stewart, Zack Galifianakis et encore Hal Halbrook), "Into the Wild" est un véritable chef d'oeuvre.

5/5 sans hésiter un instant !!!

Un excellent film, qui révèle énormément de choses sur la société, et pourtant coulant comme un fleuve tranquille. Un vrai chef d'oeuvre. Je suis assez étonné qu'il soit si connu, je pensais être un marginal en le regardant.
Film mature, cool, très bien réalisé.

Magnifique, étonnant, splendide, bouleversant, incroyable, fantastique! J'ai rarement vu un film aussi beau.

On a beaucoup de mal à s'attacher à ce personnage égocentrique qui tente de gérer sa névrose par ce voyage qu'on aimerait initiatique mais qui n'appa
rait que comme un rejet capricieux.
Les situations et les personnages idéalisés donnent dans les poncifs et seule la fin tragique renoue avec une vraie émotion.

Un "road movie" avec de beaux paysages et un gentil garçon qui préfère les beaux paysages à la vilaine Amérique de la réussite financière. Les américains ne connaissent que deux choses la civilisation matérielle totalement hideuse et la nature vierge et pure. L'Europe, autrefois, a eu l'ambition de créer une beauté humaine. Cela a donné Venise mais aussi une simple maison paysanne du Périgord. Hélas l'Europe est devenue américaine et préfère "into the wild" à "mort à Venise".