Avis : Je pense à vous - Page 2

Quand le cinéma d’auteur français se la joue marginalo-intello , ça donne des films du genre “Les amitiés maléfiques” , insupportable à regarder. Le dernier de genre en date c’est “Je pense à vous” qui pourtant avec Edouard Baer , Charles Berling , Géraldine Pailhas et Marina De Van (réalisatrice et actrice exceptionnelle du troublant “Dans ma peau”) dans les rôles principaux on s’attendait à quelque chose de charmant. Et bien non , c’est prétentieux , nombriliste , dénué d’intérêt , du cinéma bavard qui rien qu’au bout de 10 minutes vous exaspère déjà , mais qui malgré tout suscite un léger intêret pour savoir si cela va mieux touner ou rester dans la lourdeur.
Malheureusement à part (presque) toutes les scènes (rares) ou Marina de Van assez atypique dans son personnage apparaît on brasse dans le vide , on parle pour dire des réfléxions philosophiques qui ne servent à rien. Le ton devient quelques fois plus léger avec Edouard Baer mais on est jamais loin de la lourdeur. Plus regardable que “Les amitiés maléfiques” grâce a Baer et De Van mais tout aussi prétentieux.

Le film le plus snobinard et prétentieux que j'ai pu voir ! Pour ma part, tout ce que le cinéma français peut comporter de détestable y est concentré !

Prenez une bande de bobos oisifs et névrosés, plantez-les dans un décor digne d'un catalogue d'Andrée Putman, ajoutez quelques dialogues faussement décalés et inutiles (Peilhas ne cesse d'avoir envie de "faire pipi" avec tout le thé qu'elle s'envoie...), une pincée de cul pour pimenter le tout, et nous voilà dans un mélo grotesque et superficiel, où le seul souci des protagonistes est de savoir qui va baiser qui...

Un film tellement loin de nos réalités qu'il en frise l'indécence. Quant aux acteurs, si Edouard Baer semble s'efforcer de vouloir sauver ce qu'il y a à sauver, on ne peut pas en dire autant de Marine De Van qui a tout juste l'air de bien avoir appris son texte. Ridicule...

Donc il y a des films, comme ça, pour lesquels je ne comprends ni l'intérêt ni le message...

Avouez qu'il est difficile de supporter un film pendant lequel, très vite, vous vous demandez s'il est navrant ou bien grotesque. Surtout lorsque vous tranchez par un jugement sans appel : ce film est à la fois navrant ET grotesque. On ne croit à rien dans ce film, ni aux personnages, ni aux événements. et en plus, on s'ennuie : ce film, qui ne dure que 1 h 22 mn, donne l'impression de durer le double. On avait aimé "Encore" de Pascal Bonitzer, on avait moins aimé "Rien sur Robert", et là on n'aime pas du tout ! Il est probable que la co-scénariste Marina de Van, par ailleurs (piètre) actrice dans le film, y est pour beaucoup. Dommage pour Edouard Baer, Géraldine Pailhas, Hippolyte Girardot et Charles Berling qui ont du mal à surnager dans un tel naufrage !

Un film étrange, qui pourrait plaire aux amateurs du genre. Personnellement, je le trouve maladroit et même parfois prétentieux. C'est une parodie des thrillers diaboliques, et une ébauche des comédies. La ligne entre les deux n'est pas vraiment franchie, ce qui rend ce film mitigé et assez moyen. Seul le jeu des acteurs est bien et bonnement défini. On en sort dérouté, mais pas vraiment séduit….

C’est ce qu’on pourrait appeler un vaudeville branché ? Les portes ne claquent pas (ou presque) mais les personnages qui viennent et repartent comme des voleurs, observent ce qu’ils ne sont pas censés voir, les situations et les relations entre les protagonistes, liaisons cachées, tromperies, mensonges, sont bien celles de la comédie de mœurs, pour rire.
Ce qui étonne ici, c’est la cruauté, l’incroyable méchanceté avec laquelle les cinq personnages principaux s’envoient les répliques.
La mise en scène, élégante et précise, et surtout les dialogues, rythmés, féroces, drôles parfois, font de ce film un bel étalage de monstruosité feutrée. On reste, tout au long des quatre-vingts petites minutes, entre gens de bonne compagnie, sans soucis financiers, exerçant des métiers plutôt intellectuels, mais finalement capables d’une vulgarité effarante, qui ne se traduit pas par des injures ou des coups (enfin, presque), mais par des attitudes condescendantes, méprisantes, perverses, ignobles.
Ce n’est peut être qu’un jeu, mais il manque un peu d’émotion ou de compassion, enfin quelque chose qui ferait qu’on peut s’attendrir, prendre partie pour l’un ou l’autre. Trop froid, trop distant, peut-être même trop intelligent ?

Bon, il faut voir le côté positif de ce film. D'une part, on y trouve le gigantesque Edouard Baer qui a ici malheureusement bien des misères (quoique...). D'autre part, le spectateur masculin a le délice de mater quelques filles nues s'embrassant même parfois, ce qui est ma foi une vision tout à fait charmante et croustillante. Mis à part ces petits bonheurs, "Je pense à vous" se révèle bien maigre et inconsistant. C'est un film avant tout parisianiste nous montrant une histoire bien peu intéressante dans un milieu peu intéressant (ou qui n'intéresse que le réalisateur et un certain microcosme). Bref, n'y pensons plus.

Histoires d'adultères tournées de façon peu communes où les scènes ont un dénouement inattendu. A mi-chemin entre la comédie et la tragédie, on est quand même séduit par le jeu des acteurs et le cadre "bobo" parisien.

Magnétique, intriguant, troublant, fin, certes bourgeois mais juste. Dans ce film, on n'a pas à subir de bande originale écrasante. Le vide, les silences expriment l'angoisse, l'interrogation. Bravo au scénario (P. Bonitzer et M. de Van -super actrice), rien n'est gratuit.

Affligeant ! Tout simplement consternant ! « Je pense à vous » représente tout ce que j’exècre dans le cinéma.
C’est pompeux, pseudo intellectuel, faussement noir, insipide ! Les situations s’enchaînent sans aucune logique : tantôt humoristique, tantôt dramatique : rien n’est dosé, tout est dans l’excès et la démesure. Les états d’âme ne suffiront jamais à écrire un bon scénario.
Les acteurs plutôt bons, parviennent tout juste à éviter le naufrage total !
Je ne parle pas de la BO, très laide (il n’y a pas d’autres mots).
Mais Grands Dieux ! Qui donc peut se reconnaître dans un film pareil !
Sans conteste l’un des pires films de ces derniers mois !

Le film penne à démarer, on ne sait trop dans quelles eaux on est : des discussions un peu oiseuses, sans réel enjeu, entre différentes personnes, des engueulades sans fondements évident, et j'en passe. Mais le film trouve une véritable épaisseur dès l'apparition du personnage de Hippolyte Girardot. Un chassé croisé amoureux s'installe, un peu flou mais c'est là la vision du cinéaste, entre deux couples, sans que l'on comprenne bien pourquoi les uns et les autres agissent comme ils le font. On dirait qu'il marivaudent, se croient au XVIIè siècle mais ici les mails assassins auraient remplacé les répliques cassantes. Tout ceci semble assez anodin, mais une certaine tristesse, notamment à la toute fin, donnent une portée philosophique à ce film. On ne badine pas avec l'amour...

Je pense à vous c'est des personnages, un peu bourgeois, dérangés, gris et tristes qui communiquent entre eux grâce à un code ultra spécifique aux films dits "intellos", soit des dialogues (beaucoup) trop écrits, aux accents théâtraux et complètement déconnectés de la réalité telle que nous la connaissons. Ils vont aussi coucher les uns avec les autres - sans grande explication - et s'auto insulter d'antisémites (sans raison non plus).
De la même manière qu'il est difficile de trouver un lien entre le titre du film et son contenu, on a bien du mal à décoder ce charabia littéraire et obscur qui semble n'avoir d'autre but que sa seule existence. On pourra toujours se consoler avec la présence de la talentueuse Géraldine Paihlas et se laisser bercer par les situations tragi-comiques de ce vaudeville sinistre et plat, somme toutes inoffensives.

Un film froid, un scénario et une réalisation plutôt 'plate'. Des personnages difficile à cerner, des scènes de dialogues inutiles.

D’un parisianisme abject, « Je pense à vous » est vraiment un film froid, voire morbide, en tous cas frigide : ni caustique ni dramatique, seulement pénible. Dans ces horribles décors austères, Edouard Baer ne peut briller.

une histoire qui aurait mérité d'être traité d'un autre façon...dommage. J'aime bien Edouard Baer