Avis sur Tromeo and Juliet

encore un Troma génial. mais un petit manque de gore à mon gout mais sinon génial et un peu trash.

Oubliez tout ce que vous savez de l'oeuvre originel de Shakespeare "Roméo et Juliette". Lloyd Kaufman (le fondateur de "Troma Entertainment", la plus ancienne et prolifique boîte de prod' US de films indépendants et de Séries Z) en a réalisé une version complètement borderline, underground & WTF.

Comme à son habitude, il a pris toutes les libertés possibles et inimaginables pour en restituer un film littéralement frappadingue & punk.

Dans Tromeo and Juliet (1996), lui est un consommateur frénétique de porno via CD-ROM (!) et elle, vit dans une famille immonde (entre sa nurse lesbienne, son père incestueux et le prêtre pédophile).

Mention spéciale aux nombreuses scènes hilarantes, notamment lorsque Juliet rêve qu’elle est enceinte et se retrouve le ventre rempli de pop-corn ou encore la séquence du téléphone rose, particulièrement savoureuse (Juliet ne sait pas qu’elle écoute un obèse libidineux au bout du fil).

Avis aux amateurs de mauvais goût, d’univers Troma, de SérieZ, de sexe, de tripailles et d’hémoglobine, cette relecture absolument pas Shakespearienne devrait vous ravir.

A noter que 3 mois plus tôt sortait sur grand écran une version "grand public", avec Romeo + Juliette (1997) de Baz Luhrmann, avec Leonardo DiCaprio & Claire Danes. Deux versions que tout opposent.

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Adapter l'œuvre de Shakespeare n'est pas chose aisée mais quand la firme Troma s'y intéresse le résultat est détonnant. Tout l'univers de Troma est retranscrit ici : sexe, gore, rock'n roll... que du bonheur. Une adaptation très libre mais diablement endiablée qui fait du bien et qui est bien loin des productions habituelles.

Troma n'est pas une maison de production, c'est un esprit à part entière, et ses films en sont le VRP. Tromeo & Juliet est tout simplement excellent! On se marre du début à la fin, c'est trash, exagéré, grotesque (dans le bon sens du terme!)! Une oeuvre culte de Troma à ne pas rater!

Bye bye Vérone et bienvenue à Manhattan. Lemmy Kilmister nous narre une tragique love story transformé en série Z,sur fond d'esprit et de musique rock. Lloyd Kaufman avec James Gunn au scénario revisite l’œuvre de William Shakespeare en lui insufflant l'esprit : Troma. Le film se déroule en plusieurs actes, comme une pièce de théâtre. Oubliez le coté romantique fleur bleue,place au trash,au gore,sexe,drogue et rock’n’roll. Ici les personnages ne pensent qu'au sexe et à se quereller. Un conflit qui mènera à une fin choc. Non ce ne sera pas un final shakespearien. Car il n'y eut jamais d'adaptation plus déjanté,second degrés,libre que l'histoire de Juliet et de son Troméo.

Je dois dire que le film est très complet, ce qui a le don de ne pas atteindre l'ennui... Mais l'intérêt de ce troma manque de sérieux. Et puis, cela aurait pu être plus trash que kitch. Je suis fan des films de la Troma, c'est pour cela, avec deux étoiles, je voulais dire qu'ils ont manqué d'inspiration là où, pourtant, il y en avait à revendre.
Mais c'est chouette quand même, on ne se lasse pas de ces tordus.

Je voulais à ce titre remercier Allociné d'avoir mis cette fiche à disposition car ce n'est pas fait pour certains films notamment de la Troma. Reconnaître et valoriser toutes les sensibilités cinématographiques , en dehors de tout l'aspect capitaliste, ce doit être une priorité absolue. J'encourage par ce biais à mettre des images et des affiches là où il n'y en a pas. J'ai été surpris de voir qu'Artaud et Cocteau n'avait pas leur tête sur ce site. merci.

Du Troma, écrit pas l'auteur/réalisateur d'Horribilis. Romeo et Juliette sauce Troma c'est evidemment culte et gore. Drôle et outrancier. Lemmy (Lemmy c'est dieu) à la narration, et le match Montaigu contre Capulet devient beaucoup plus interressant que dans la version de Shakespeare

Une comédie romantique politiquement incorrect signé Troma, la première oeuvre que j'ai vue de cette société. Une pure comédie gore, sexuelle, dégueulasse, mignonne à des moments notamment la rencontre de Troméo et Juliette montrer comme un conte de fée malgré un monde dans la débauche. Dans ce film, les deux poids de mesures sont inversé contrairement à une comédie romantique classique ou le rose bonbon occupe 80% alors que le violent occupe 20% pour la tragédie à la fin (oui je sais l'exemple est cliché). On s’attendrait à ce que le gore soit montrer juste pour le gore, mais le film est plus intelligent qu'on ne le croit . Il utilise certaine monstruosité comme une métaphore pour exprimer ce que les personnages ressentes.
Pour résumer, un film à montrer pour un œil avertie (et en voyant l'affiche du film, on s'y attend) de sa violence et de son goût discutable.

Un mélange inattendu de rock, de gore (pas assez) et de Shakespeare, pas très abouti mais fort sympathique surtout avec Lemmy en narrateur.

L'histoire de Romeo et Juliette revisitée par la Troma. On aurait tout de même aimé voir quelque chose de plus pêchu, de plus trash. Quelques moments amusants et quelques scènes "cultes", mais le manque flagrant d'ambition et surtout le rythme en dents de scie (le film est vraiment trop long) plombent une pelloche qui aurait pu trouver pas mal d'adeptes parmi les amateurs de nanars. Juste sympathique mais sans plus.

Facile un des Troma les plus réussis, un peu comme si derrière la déconne, l'esprit potache et le gore craspec se cachait quelques personnalités aimant vraiment le divertissement bien fait. Le film s'offre donc quelques audaces et scènes bien troussés avec parfois des dialogues et acteurs inspirés, nul doute qu'on doit une grande part de la réussite du film à James Guun. Au même titre que l'école Corman, l'école Kaufman a donc vu émerger des talents qui ont pu laisser parler leurs créativités dans des budgets réduits et un esprit délibérément frondeur.

La version troma de Roméo et Juliette, qui aurait sûrement fait bien plus plaisir à Shakesepeare que n'importe quelles versions aspetisées en costumes d'époques.
La dernière scène dans la chambre de Juliet est un vrai petit plaisir