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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 novembre 2006
Voici un film très réussi réalisé par Maiwenn. Ce long métrage était un pari difficile à gagner. l'actrice et réalisatrice nous livre un film émouvant, très psychologique. Je crois qu'elle a évité les erreurs qui pouvaient être faites pour ce genre de film: à cheval entre la réalité et la fiction. C'est sûr qu'il ne faut pas y aller pour voir des exploits techniques... quoi que... C'est injuste de dire que les acteurs jouent mal alors que leur jeu est on ne peut plus naturel. Je recommande ce film très touchant qui nous laisse pour le moins perplexe. (je pense que c'est un des objectifs de "pardonnez-moi"
Un film bouleversant, qui dénonce les non-dits familiaux, les mensonges et les faux-semblants. Peut-être faut-il avoir subi soi-même tout ou partie d'une telle histoire pour en ressentir toute l'émotion (c'est mon cas), mais quoi qu'il en soit, un film qui ne peut pas laisser indifférent. A la fois tragique, drôle, acide et salvateur. Bravo Maïwenn !
Ce film m'a dés les premières minutes fendu le cœur. La scène avec la poupée et son père est pour moi déchirante mais est l'aboutissement du "festen" de Violette.
Le seul film de Maïwenn réalisatrice que je n'avais pas vu. Elle transpose à l'écran ses traumatismes liés à son enfance, même si le film est une fiction. C'est un peu foutraque, certaines scènes paraissent grotesques et fausses, mais vu que c'est son premier film, une sorte d'indulgence s'impose ! Elle fera beaucoup mieux par la suite !
le personnage incarné par maïwenn est quelqu'un de pénible , inintéressant et profondément vulgaire, alors qu'un film sur ce sujet nécessitait de la sensibilité, on y trouve que haine faussement dissimulé derrière une énergie bouillonnante.dommage.
Difficile de trouver les mots tellement ce film m'a touché .. C'est poignant, bouleversant, puissant, impudique, magnifique ... un des meilleurs films que j'ai vu cette année. Je n'arrive pas à en sortir, il me hante depuis que je l'ai vu. C'est un chef d'oeuvre !
Il s'agit d'un film coup de poing ! Si l'ensemble est criant de vérité et magnifiquement interprété, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. J'ai même faillit quitter la salle avant la fin (une première !). On a plus limpression de sengager dans une démarche voyeuriste (dautant plus quil y a une part autobiographique dans le scénario) et le choc des idées véhiculées met très mal à l'aise. Vous êtes donc avertis
Souvent en allant au cinéma on sait que l'on a déjà vu le fllm sous un forme ou une autre. On est content d'avoir été distrait, c'est déjà pas mal. Cette fois, c'est le divin délice de la différence. Il ne faut pas crier à la merveille, car c'est la meilleure façon de faire des déçus. En revanche, je puis vous affirmer que je ne sais pas pourquoi j'ai adoré. Et c'est délicieux.
un film qui se veut authentique avec des personnages qui ne sont absolument pas! c'est mal joué, surjoué... ça crie, ça pleure, ça rote (désolé, mais oui...). Tout le cinéma bobo que je déteste, fait de voyeurisme, de clichés...je reconnais la bonne volonté de Maïwenn, mais je n'ai absolument pas accroché.
Carton plein pour de nombreuses raisons qui me concernent bien entendu. La réalisation, bien que faite de moyens loin de ceux utilisés par le cinéma Français et généralement employés pour des films bien médiocres, est parfaite. Les comédiens, tous, sont épatants, même Hélène de Fougerolles qui sonne juste c'est un miracle ! Pascal Greggory est insupportable de passivité, marie france pisier de connexion avec la réalité etc... L'idée de faire un film pour parvenir au pardon et à une éventuelle reconstruction, est une difficulté évidente d'autant plus que la famille à de rares exceptions, semble vraiment noyer le poisson, c'est une force et un courage qui nous sont montrés dans ce film car au final Maiwen n'aura pas eu ce qu'elle voulait mais elle aura tout fait pour. Peut-être que c'est ça la vie : essayer, toujours, tout le temps. La morale de ce film je crois est que chacun vit avec ses bagages plus ou moins lourds à porter, poser etc... et malgré la vie, les rencontres, on ne pourra jamais, jamais s'en débarrasser, à nous de l'accpeter et de vivre au mieux AVEC! C'est si agréable finalement de ne pas avoir trop lourd à porter mais l'avantage peut-être et c'est ce que j'ai apprécié concrètement, c'est ce que dit la psy, sans cette vie là aurait elle ce talent là ? De là à dire merci à son père, restons au cinéma ! "Ne lui dis jamais merci mais remercie la vie de te laisser la chance d'y être, encore, et toujours, pour le meilleur qui te reste à venir et plus jamais le pire" Ces quelques mots pour Maiwenn le besco.
Difficile d'y entrer, on ne voit que la réalisatrice, d'ailleurs la distinction ne se fait pas et ceci pendant 1h30... Le coup de gueule d'Hélène De Fougerolles à l'encontre des parents attablés est extraordinaire, difficile de croire que c'est de l'impro. Cependant 5 secondes ne font pas un film... Quant au reste, il ne fait que montrer son déficit en écriture, d'ailleurs tout ce qui est refoulé par Maïwenn ne sortira pas réellement et au final il n'y aura pas grand chose de dit, voire rien du tout... La bande anonce laissée présagée mieux, dommage.
J'avais vu sur une affiche que ce film était un Festen français ! ???? La ou on trouvait une vrai scénario, des comédiens gigantesques et tenus, une mise en scène au cordeau, il n'y a plus qu'un filmage mal mené sur une confrontation de personnages criards. Un auteur (je ne sais malheureusement plus qui) disait: "pour bien pedre son ceoru, il faut le preter à un autre", c'est à dire, remettre ses émotions et son passé dans une histoire construite avec un personnage qui ne soit pas directement soi-même. La réalisatrice aurait du y penser.
Pater thérapie. Cet impératif traduit viscéralement le sentiment de culpabilité ressenti par toute victime à l'égard de son tortionnaire. Qu'il soit physique ou, psychologique par des mots aussi acérés que la lame d'un poignard. Pour sa comédienne ( qui passe maintenant à la mise en scène) Maïwenn, il découle de maltraitances subies par son père qui la battait. Dans les suppléments du dvd, la jeune réalisatrice se confie en avouant que c'était son lot journalier de jeunes filles, qu'elle considérait banal jusqu'au jour où, à l'adolescence, une de ses amies lui ouvrit grand les yeux ( ils étaient Eyes wide shut) quant à son statut inconcevable de victime qui lui semblait dans la logique des choses. Dans une scène particulièrement intenable, dans laquelle elle joue à la poupée devant son père, elle lui fait comprendre en se mettant en scène ( cela a plus d'effet que tous les discours), tout l'indescriptible et indicible calvaire qui fut le sien. Son histoire personnelle devient universelle dès l'instant où, elle nous renvoit à l'horreur qui est le quotidien d'encore beaucoup trop d'enfants de par le monde. Une thérapie qui a débuté avec son spectacle qu'elle réussit à retranscrire sur grand écran, aidée il est vrai par des acteurs abonnés au cinéma d'auteur ( Pascal Greggory, Aurélien Recoing pour ne citer qu'eux). A l'instar de cette psychanalyse très excentrique qu'elle aurait pu intituler "Mon père ce salaud" mais qu'elle préférerait tellement transformer en "Mon père ce héros". Une révélation.