Avis : La Mort était au rendez-vous - Page 2

Un western qui, mine de rien, est important pour le western spaghetti. En effet, après une quinzaine d'années à jouer les seconds couteaux il a gagné une autre stature grâce à Sergio Leone (1965-1966), pa là même Lee Van Cleef est devenu une icône du western spaghetti en enchainant coup sur coup avec "Colorado" (1966) de Sergio Sollima et "La mort était au rendez-vous"... Si ce film ne vaut pas "Colorado" et encore moins les Leone Lee Van Cleef trouve un de ses meilleurs rôles avec cet archétype du genre. Le prologue est un must du genre avec un viol sauvage qui met directement dans le bain. Le spaghetti est encore jeune et vaut à ce film d'être encore trop sous les influences du passé (Leone of course mais aussi "Les 7 mercenaires"), en prime la musique de Ennio Morricone toujours omniprésente bien que pas aussi inspirée que ses meilleures partitions. Bémol pour le choix du partenaire, John Phillip Law (qu'on verra plus tard dans "Barbarella" de Vadim et dans "Le Baron Rouge" de Corman) est trop fadasse, trop lisse aussi bien pour le genre du spaghetti que face aux gueules environnantes (dont Mario Brega, le tortionnaire de Tuco dans "Le bon la Brute et le Truand"). Un western spaghetti plaisant et bien fait à défaut d'être un des meilleurs.

Un western spaghetti signé Petroni, c’est pas Sergio Leone bien sûr, mais Petroni est un bon faiseur et La Mort était au rendez-vous est un de ses films assez connus ! Au bout du compte, eh bien c’est du bon cinéma, bien emballé, peu imaginatif mais toujours divertissant, avec quelques loufoqueries et idées gores comme les western italiens aiment en introduire.
Côté casting, le film bénéficie à l’évidence de la présence imposante de Lee van Cleef. Quoiqu’on en dise, Law est vraiment pas un bon acteur. Monolithique, mono expressif, c’est un Terence Hill mais qu’on aurait momifié ! Il traverse le film en écarquillant les yeux pour montrer la colère, et c’est à peu près tout. A l’opposé Van Cleef est charismatique, son personnage est aussi plus intéressant, il accapare la vedette sans souci. Quant au reste du casting, il fait le travail sans plus.
Le scénario est efficace. Histoire de vengeance assez classique, le métrage est aussi un peu redondant parfois, mais il est solidement appuyé par de bonnes scènes d’action, des touches d’humour, la rivalité des deux héros. On sent l’inspiration des classiques (le final très 7 mercenaires) mais Petroni est un bon faiseur et donc il arrive à faire passer la sauce sans difficulté. La mise en scène est une réussite certaine, notamment dans les scènes de combats bien fichues. En ce sens le final est le meilleur moment du film. Les duels sont bien faits également, et on s’amuse parfois des excès de Petroni (la séance d’entrainement du héros) tout à fait italiens pour le coup ! A l’instar aussi de ces scènes un peu glauques (le début et vers la fin bien sûr) qui viennent donner du sel au film. En revanche, si les décors sont de qualité et nombreux, la bande son de Morricone est un peu casserole ! Désolé pour le maître !
En conclusion, La Mort était au rendez-vous est un bon western spaghetti italien, pris entre ses références américaines évidentes et son style purement italien (trognes/plus sombre/un soupçon de bizarrerie!). Dommage qu’il soit assez classique et redondant et que son héros soit si fade, car ça aurait pu être un vrai bon chapitre du western spaghetti. Ca reste une bonne découverte. 3.

Si le western italien nous a donné un bon paquet de nanars, il nous a donné aussi quelques bonnes pépites (Leone, Corbucci, Solima, Margheriti…) Ce western de Pétroni est de ceux-là, si le thème est simple (comme dans beaucoup de western) son traitement est intéressant, avec une utilisation de la violence dont se souviendra Tarentino, des rebondissements à foison et des rapports entre les personnages plutôt complexes, tout cela est très bien filmé et intéressant. L'interprétation de Van Cleef est un véritable sans faute, John Philip Law parait pour sa part un peu frêle mais ne démérite pas. Quant à la musique d'Enio Moriconne, c'est l'une de ses plus belles.

La mort était au rendez-vous est un bon western de Giulio Petroni. La mise en scène du réalisateur est correcte, l’histoire est intéressante et on est pris dans l’ambiance. Malgré quelques longueurs, le film se regarde bien et les acteurs comme le grand Lee Van Cleef ou encore John Phillip Law sont convaincants dans leurs rôles. Bref, on passe un bon moment.

Ce western spaghetti fait parait-il partie des films cultes de Tarantino. Certaines séquences sont très réussies, d'autres plus convenues, mais la BO de Ennio Morricone vaut à elle seule la peine de visionner cette réalisation honnête, mais très inférieure à celles de Sergio Leone ou même d'autres réalisateurs italiens comme Sergio Corbucci. Une des principales faiblesses est sans doute le choix de John Phillip Law, qui tente vainement d'imiter Clint Eastwood, au détail près, mais n'a pas le moindre charisme. Face à Lee Van Cleef, il ne fait pas le poids. On notera qu'une séquence s'inspire clairement des 7 samourais et donne très brièvement un petit côté social au film, mais cette orientation est très vite abandonnée au profit de fusillades conventionnelles et trop longues. Dommage.

Un western spaghetti assez classique dans l'ensemble avec ses décors arides, ses visages de gangsters patibulaires et son action omniprésente. Ennio Morricone signe une BO sympa comme toujours et Lee Van Cleef, grand habitué du western, fait partie du casting et un John Phillip Law dans le rôle du vengeur né (c'est le moins qu'on puisse dire). Un histoire de vengeance classique mais agréable à voir.

Un chef d'oeuvre du Western Spaghetti, "La mort était au rendez-vous" est un classique parmis tant d'autres du cinéma lyrique italien des année 60/70. Ce film a inspiré Tarantino pour "Kill Bill" et rien que pour ça, ce grand film mérite d'être vu au moins une fois. Un chef d'oeuvre culte avec un Lee Van Cleef toujours au top.

Sans égaler les œuvres de Leone, La mort était au rendez-vous en reste une des meilleures alternatives. Alternant le clinquant et le ténébreux, le film contient pratiquement tout ce que le genre a inventé. La mise en scène navigue qualitativement entre le bon et le très bon, voire l'exceptionnel à l'occasion d'un des meilleurs prologues de western spaghetti jamais réalisés.
Le bât blesse au niveau du scénario, qui manque de liant, et de l'acteur principal, pâle ersatz de l'homme sans nom. Heureusement que quelques gueules comme L.Van Cleef complètent la distribution.
Du pur spaghetti au final, rien de plus, mais un bon.

Un western spaghetti qui a frôlé le chef-d'oeuvre a cause de certains plans qui accentuent trop ce que le réalisateur veut nous montrer, ici le cinéaste Giulio Petroni livre son meilleur film que nous plaçons dans la même veine que ceux de Sergio Leone qui venait de finir sa trilogie du dollar.
Que ce soit d'un point de vue de la narration où il possède d'excellentes répliques qui tiennent leur place parmi les phrases cultes, les acteurs convainquant avec un Lee Van Cleef toujours si personnel qui continue avec brio son ascension dans ce domaine, ou il fait équipe avec John Phillip Law qui tient une posture qui ressemble à si méprendre à Clint Eastwood mélangé avec Terrence Hill ce qui fait tout le charme de l'acteur, sans compter la bande sonore du compositeur Ennio Morricone qui malgré est magnifique prend beaucoup de place dans le film.
Ce film qui est un classique du genre qui colle trop avec l'esprit de Sergio Leone où on se demande si c'est un fan ou bien un réalisateur qui veut copier son travail en lui prenant quelques acteurs et aussi son arrangeur musical.
Quoi qu'il en soit c'est un film à voir qui inspira Quentin Tarantino pour Kill Bill.

Grand fan de cette odyssèe de la vengeance, Tarantino la compare volontiers à son "Kill Bill". C'est le premier western de Guilio Petroni, ancien documentariste qui reviendra au genre avec "Trois pour un massacre", mais qui aborde dèjà ici la politique à travers la figure du tueur devenu un banquier corrompu! Ecrit par Luciano Vincenzoni, coscènariste de Sergio Lèone sur "Et pour quelques dollars de plus", le film offre, en outre, un de ses meilleurs rôles à Lee Van Cleef, pistolero en manque de paternitè et rèserve ègalement de belles sèquences comme ce massacre inaugural sous une pluie battante! La musique, quant à elle, compte parmi les meilleurs partitions du grand Ennio Morricone! Un western spaghetti violent et sombre des annèes 60, devenu culte depuis...

Giulio Petroni nous livre un western spaghetti correct, très correct même. Il n'égale pas Sergio Leone, loin s'en faut, mais on retrouve certains des ingrédients qui ont fait entrer ce genre dans la légende. L'entrée en matière est particulièrement bonne, avec la séquence du massacre, remarquablement mise en scène. Mais la suite est plus conventionnelle, certaines scènes sont sans relief ou mal tournées. John Philip Law campe avec peu de talent l'enfant devenu grand qui cherche à se venger. Sa relation avec Lee Van Cleef n'est pas toujours très bien rendue. Mais c'est l'occasion de revoir ce sacré acteur, à la bouille reconnaissable entre mille. Lee Van Cleef est tout de même plus à l'aise en tueur psychopathe qu'en papa de substitution, qu'il peine à incarner avec conviction. La musique est très bonne. Quant au scénario, il est intéressant mais certaines séquences sont mal amenées ou s'articulent mal entre elles. Au final, un réel effort, donc, même si le résultat aurait pu être encore meilleur.

Un western bien fichu niveau scénario lequel rappelle un peu Et pour quelques dollars de plus. Le duo Lee Van Cleef/John Philip Law fonctionne à merveille (détail amusant, la voix fr de Law, Jacques Deschamps, n'est autre que celle de Clint Eastwood dans la Trilogie du dollar), le point fort du film demeurant la relation d'amitié virile entre Ryan et Bill. Concernant les méchants, on retrouve Luigi Pistilli, vu dans le Grand Silence et Et pour quelques dollars de plus. La mise en scène est efficace et la musique de Ennio Morricone colle bien à l'atmosphère. Une des rares grandes réussites du western spaguetti en dehors de Leone et Corbucci. A voir.

Ici on flirte avec le summum du western. On n'est pas encore a "le train sifflera 3 fois", ni "le bon, le brute et le truand" mais on s'en approche terriblement. C'est très bien construit, sur un scénario béton, avec ce bill qui a des airs de Lucky Luke par le physique et la dextérité de tireur et la voix de clint eastwood (en fait sa doublure française!); ce Van cleef qui excelle dans le cowboy taciturne et solitaire. On passe un très bon et très grand moment de cinéma.
A voir absolument par tous les amateurs de western, sans indiens!

Un western spaghetti de bonne facture avec 2 éléments qui font toute la différence : la présence du charismatique Lee Van Cleef et la musique d'Ennio Morricone, qui colle parfaitement à l'intrigue.
On sent bien évidemment l'influence de Sergio Leone dans cette réalisation de Giulio Petroni dont les scènes d'action sont une réussite (avec une fusillade finale impressionnante) et dont la relation entre les 2 personnages principaux (qui ont en commun une soif de vengeance irrépressible) évolue au fil du récit.
Il y a peu de western spaghetti non leoniens qui vaillent le détour, mais celui ci en fait définitivement partie.

Un western spaghetti très correct et assez agréable à regarder. Malgré un jhon phillip law catastrophique, le film se démarque, non pas par l'originalité de l'histoire, mais pour des scènes assez bien réussis, des costumes superbes et une musique assez entrainante signée ennio morricone. Le film cependant aurait mérité d'être plus approfondis. Sinon, le film nous montre des paysages superbes comme tout bon western qui se respecte. "La mort était au rendez-vous" apparait donc comme un très bon western et un bon divertissement mais pas totalement abouti. Dommage, il l'aurait mérité.