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    Description d'un combat
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    4 critiques spectateurs

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    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2017
    Il y a une telle actualité de ces bateaux de migrants rejetés, repoussés, alors qu'ils n'ont plus rien, sinon pour certains d'entre eux le bras numéroté. Ce sont des errants en quête d'une terre d'accueil. Ce sont les Britaniques, conquérants d'une terre prise aux Turcs, qui renvoient les juifs arrivant par bateau. Il y a une dimension touchante à voir les gens vivre dans les kibboutz. Comment se fait-il qu'aucune paix durable ne puisse s'instaurer ? Pourquoi faut-il ainsi entretenir l'hostilité entre frères ? Par quel tout de passe-passe peut-on fédérer autour de la haine du voisin ? Le film de Chris Marker s'inscrit à un temps, où l'espoir semblait permis... La voix du narrateur est très datée, c'est magnifique !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2017
    J'essaye d'éviter les documentaires sur Israël, parce que ça ne m'intéresse absolument pas et surtout il y a forcément un parti pris, soit du peuple opprimé qui a besoin d'une terre après les horreurs de la seconde guerre mondiale, soit avec une justification biblique (ou les deux à la fois), ou bien soit antisioniste, mais il n'y a rien de réellement modéré, dans ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Il fallait bien Chris Marker pour me faire regarder un film sur ce sujet et sans être ce qu'il a filmé de mieux, c'est intéressant. J'aime, comme toujours, beaucoup le texte, qui s'il prend réellement parti pour l'existence d'un État israélien, n'oublie pas les arabes, mais outre la dimension nécessairement politique, montre surtout les gens.

    Et j'aime assez ce côté limite accusateur que peut prendre la voix de Jean Vilar lorsque après avoir été assez élogieux sur la vie novatrice dans les Kibboutz, elle décrit le manque d'inventivité du reste des israéliens qui ont juste copié le modèle capitaliste occidental.

    On voit donc ces gens, dans une période de calme relatif si j'en crois ma (mé)connaissance de l'histoire d'Israël, vivre. Ce n'est pas un document ethnographique, mais on les voit malgré tout simples, au quotidien, mener leurs tâches banales. Et finalement c'est ça le plus marquant, comme souvent chez Marker, réussir à aller dans des endroits du monde et montrer, avec certes un discours qui lui est propre et ses obsessions qui lui sont propres également, des gens, être des simples gens...

    Bien que n'étant pas d'accord, j'ai trouvé toute la réflexion, limite poétique de Marker sur l'improbable existence d'Israël mais annoncée par la Bible, vraiment pertinente, même si, il y a un regard assez accusateur sur les allemands, français et anglais que je n'aime guère.

    Notons cependant une anecdote assez cocasse puisque les anglais, au lieu d'aider les juifs à s'établir en Israël lorsqu'ils fuyaient l'Europe n'ont rien trouvé de mieux que de les mettre dans des camps.

    Bref ça vaut le détour, peu importent les idées du spectateur sur Israël, ce qui compte ici c'est la poésie et les gens.
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2019
    « Personne ne fait grief à Cocteau de ne pas avoir republié "La lampe d’Aladin", ni à Zelimski d’avoir mis au rencart sa première symphonie après une seule exécution… On a le droit d’apprendre, il n’est pas indispensable d’étaler les étapes de son apprentissage. Même si - et c’est la seule chose que j’espère encore - on n’a jamais fini d’apprendre. », disait Chris Marker en 1998 sur ce film qu’il réalisa à l’âge de 40 ans et qu’il ne voulut pas montrer.
    Tout à fait d’accord avec ces propos et entièrement d’accord pour que le film reste donc dans ses boites !
    portnoy
    portnoy

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    J'ai adoré ce reportage, avec son commentaire, qui réussit à capter et montrer les grandes singularités de cet état né 12 ans plus tôt.
    Le doigt désigne des questions qui 50 ans plus tard se posent toujours avec une grande intensité.
    Je trouve que le film est visionnaire sur plusieurs questions et cela force mon admiration de ce réalisation présenté comme "le plus connu des réalisateurs inconnus".
    Une des réflexions de la conclusion est toujours criante d'actualité spoiler: "La plus grande injustice qui pèse sur Israël, c'est peut-être, de ne pas avoir le droit d'être injuste. / L'injustice pèse, en Israël, plus lourd que partout ailleurs, parce que cette terre, elle-même, est la rançon de l'injustice"

    Voilà, un film qui m'a donné envie de découvrir l’œuvre de ce réalisateur.
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