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    Avant que j'oublie
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    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    Jacques Nolot est un témoin. Un témoin partial et privilégié sur des sujets qu’on évoque peu ou mal quand on traite d’homosexualité… La vieillesse, la maladie, la solitude, la mort. Quatre thématiques récurrentes affichées, qui se juxtaposent, s’entremêlent dans une tranche de vie filmée. La vieillesse, parce qu’à 40 ans dans les bars on est déjà vieux et donc avoir 60 ans comme Pierre ici, c’est être mort aux yeux de la communauté, aux siens aussi. Ne reste qu’un petit groupe d’amis, qui confrontés aux mêmes ressentiments disparaîtront l’un après l’autre. La maladie, à travers le VIH sur laquelle les nausées, les diarrhées, les prises de médicaments perturbent moins qu’une perte de cheveux venant compléter le tableau cauchemardesque d’un corps détruit par le temps. Par ce manque de confiance, par ces préjugés la solitude est omniprésente, l’amour se monnaye, et ce n’est pas de l’amour. Restent les souvenirs, les lettres d’amants passionnés et fougueux, des objets du passé… Et la mort, celle de Pierre qui effraie autant qu’elle le séduit, celle des autres aussi, injustes. Le partenaire de toujours, par exemple, trop négligent pour sa succession qui laissera de fait une infamille spolier celui qui a partagé sa vie. On trouve tout cela dans « Avant que j’oublie », titre prémonitoire d’un fatalisme cruel. Nous sommes loin ici de « Queer as folks » ou des « Nuits fauves » qui appartiennent au fantasme de la gay attitude. Le constat est amer. Nolot nous le jette à la face, certes avec beaucoup de maladresse mais tellement de réalisme. Son message est universel, homo, hétéro, la finalité est la même : la vieillesse détruit tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2007
    Un très beau film, grave, mélancolique et drôle sur la vieillesse, la solitude, l'amour, la beauté et… l'argent, toujours l'argent. Une très belle surprise pour ceux, comme moi, qui n'avaient jamais rien vu du cinéma de Nolot.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2008
    Nolot, pour moi, c'est un réalisateur rare(comme James Gray), mais qui a chaque fois, fais de ces films, un veritable coup de poing, celui n'echappe a la regle.
    Nolot signe un trés beau film sur l'argent, l'amour des homosexuels, la réaction de la famille face à cela, les dommages collatéraux. Un grand film, en tout cas, merci M. Nolot, pour ce grand moment de cinema.
    Guiciné
    Guiciné

    126 abonnés 1 203 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 octobre 2007
    Film en forme de documentaire où l'aspect cinématographique semble quasi inéxistent,visant une clientèle précise par le propos évoqué. Les dialogues malgré leurs justesse seront véritablement compris ou assimilés que par des gens avertis et coutumiés de ce langage très cru. Personnellement à part la dernière scène où la musique de G.Mahler apparait, rien ne m'a convaincu et je me suis ennuyé une bonne partie du film, tellement les scènes se resemblaient les unes des autres. Dommage.
    gnomos
    gnomos

    48 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2013
    Je ne savais pas de quoi il retournait avant de visionner ce film, et l'ai innocemment regardé avec mon fils. Franchement, Allociné le qualifie de " romance ", et ce film n'a rien d'une romance. En plus d'être mal joué et d'un ennui insupportable, il montre des scènes que nous avons trouvées particulièrement répugnantes, et pourtant je ne suis pas homophobe. Tout le film enchaîne les scènes quotidiennes d'un homme âgé et séropositif dont la seule préoccupation, ( ainsi que celle de ses amis ), est de payer pour des relations sexuelles avec des éphèbes, relations montrées crûment à l'écran, faisant passer le film pour un quasi-porno. Nous n'avons pas supporté jusqu'au bout ce spectacle navrant, et les dialogues de la partie que nous avons vue, qualifiés de magnifiques par les fans du film, se résument à des banalités ou des propos orduriers. C'est vraiment un film pour bobos prétentieux.
    petithom
    petithom

    9 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2007
    Un journal intime intéressant car sincère.On peut parfois trouver tout ça nombriliste mais la réalisation est assez soignée pour s'y attarder.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Je viens de voir " Avant que j'oublie " et je suis terriblement émue ; j'avais beaucoup aimé " L'Arrière pays " , un peu moins " la chatte à deux têtes " . J'ai lu des critiques d'une rare méchanceté sur ce site ! Le film de Nolot est humaniste et réaliste . Comme dans tous ses films , il utilise sa propre vie , et mopi je m'y intéresse parce que Jacques Nolot m'intéresse, me touche et me bouleverse ! Merci à lui pour ce grand film !
    au-dela-des-nuages
    au-dela-des-nuages

    20 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Un beau film excellemment réalisé (l'interprétation est moins bonne selon moi: je trouve le jeu des acteurs peu naturel dans certaines scènes) qui est inhabituel dans le monde actuel du cinéma et se rapproche sans doute du théâtre de la cruauté dont parle Artaud.
    ffred
    ffred

    1 489 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2007
    Contrairement à ce que je prévoyais je suis sorti de ce film regonflé à bloc, et en étant un peu plus optimiste sur l'avenir. Je n'arrive pas encore à analyser pourquoi. Tout simplement peut être pour essayer de ne pas finir comme ça ? Car Avant que j'oublie n'est pas un film triste, au contraire et son histoire est celle d'un homme qui, finalement, veut vivre.
    Comme dans le récent et magnifique 4 mois, 3 semaines, 2 jours, il n'y a ici pas de musique. Elle n'apparaîtra que pour la dernière scène pour la sublimer et la rendre encore plus magnifique. Cela ajouté à un gros point noir qui grossit lentement dans un long plan en guise de générique peut braquer d'entrée. Tout comme le sujet. Même si on est à mille lieue de ressembler au personnage principal ou à sa vie, son histoire peut toucher tous les homos. Cela risque d'être peut être plus difficile pour les hétéros. La première scène très longue, sombre, très ennuyeuse laisse présager le pire. Mais petit à petit on est pris par le quotidien de Pierre et on le suit avec intérêt entre sa solitude, ses anciens amants, ses amis et ses gigolos. Même s'il vit dans un milieu plutôt bourgeois et assez particulier, une foule de références et de clins d'oeil le rapproche un peu de ce qu'on a déjà vu ou croisé.
    L'interprétation est un peu décalée, un peu théâtrale mais on s'y fait très vite. Les acteurs sont presque tous non professionnels, hormis Jacques Nolot et Marc Rioufol il n'y a aucune tête connue.
    La mise en scène est très sobre, un peu froide, un peu rigide, très lente, avec de longs plans à la limite du contemplatif. Les dialogues sont à la fois très crus, souvent drôles mais toujours magnifiques et réalistes. La dernière scène sans dialogue elle, mais avec la seule musique du film, est d'une beauté glaçante, terrible, à la fois désespérée, tragique, mélancolique mais aussi pleine d'espoir pour l'avenir. En fait à l'image de l'histoire à laquelle nous venons d'assister.
    Un film grave, mélancolique,intime.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2007
    Déjà, le point noir au milieu de l'écran blanc qui fait se convulser d'angoisse les parigots assis dans la salle, d'emblée, j'adore. Un très bon film de bandits, avec des vieux voyous bien filous et coquins, ceux qui restent, ceux morts au combat, les coups, les cicatrices, les butins, les planques, les mises à prix par tête de pipe, les souvenirs de guerre, un sheriff à moto, et surtout un code d'honneur qui n'existe plus. De vagues (vaines ? on n'espère pas ; malgré la fin : requiem formidable, mais finir comme ça, chais pas, c'est triste tout de même) tentatives de transmission d'une tradition. Braquage de salle réussi. Les gays gloussent comme des chiens de Pavlov à certains signaux, mais Nolot ne leur donne pas ce qu'ils attendent, en bon Renardeau. Ne tombe jamais là où d'autres auraient sombrés. Scènes qui durent ce qu'elles durent, n'en déplaisent aux couillons pressés et mal léchés hé hé hé :D
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2007
    Apres l'autofiction en litterature , la voici au cinéma. Le problème, c'est que les gens qui se livrent à l'autofiction sont souvent tres ennuyeux. Ici, en plein dedans...une personne sans interet , aucun. Je n'evoque pas le jeu des comédiens (proche de zéro), la qualité des plans (il a mis la caméra là ou il y avait une place), il n'y a rien de cinematographique la-dedans. Alors pourquoi une étoile: parce qu'il est tres courageux d'afficher si fort sa médiocrité.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2007
    La grande originalité du film de Jacques Nolot n’est pas de montrer les angoisses de mort, tout du moins directement, des personnages comme lui-même atteints ici du SIDA, mais de les faire confronter à une autre type d’angoisse : celle de vieillir. Tous ces quasi sexagénaires dont Nolot lui même, aussi bon acteur que metteur en scène, ne pensent ainsi qu’à faire des pipes à des jeunes hommes, qu’on suppose bien montés, afin d’en pomper leur jeunesse. Une belle mise en scène, de bon acteurs qui parfois nous font ressentir un certain malaise allié aussi à une ironie non dissimulée Avant que je n’oublie est un bon film, bien en dessous de l’absolue réussite de l’arrière pays mais supérieur à La chatte à deux têtes, beaucoup trop glauque à mon sens. Le film n’est pas exempt de longueurs (telle l’histoire de l’héritage) mais est à voir. Il est aussi drôle et empreint d’un fort narcissisme (trop ?) comme la scène où Nolot décrit la liste des effets secondaires de sa future tri-thérapie. Mélangeant les expériences personnelles avec la pure fiction d’une façon très habile, Nolot est un cinéaste personnel aussi bien que bon acteur, tel dans quelques films de Téchiné avec lequel il partage certains idées et aspirations intellectuelles et narratives.
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2008
    Digne et indispensable, ce troisième long métrage de Jacques Nolot est son plus sombre. On s'attache à cette histoire de sexagénaire pris au doute à la suite de la maladie. Belle interrogation sur la mort et le sens de l'existence. Assez dur toutefois.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    Film osé car encore de nos jours cette histoire est audacieuse. Les états d'âmes d'un quinqua homosexuel et dépressif peuvent choqué, mais en dehors de ça le film est très bavard. La mise en scène lente mais pas dépourvue de poésie et beauté, je m'attendais à autre chose de plus vivant.
    Pierre E
    Pierre E

    197 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2007
    Jacques Nolot, habité par un profond mal de vivre, parfois apparent, parfois latent, nous livre dans AVANT QUE J’OUBLIE une palette complète de ses angoisses intérieures. Mais le spectateur aura beau partager certaines de ces mêmes angoisses, le film n’étant qu’un constat de ces angoisses, rien de plus, son intérêt s’en trouve très limité. Plus limité encore car AVANT QUE J’OUBLIE est un film hermétiquement clos, il n’y a de place que Nolot ; il aura beau se mettre à nu entièrement et publiquement, c’est un monologue, le rapport avec le public est quasi-inexistant. On en vient alors à se poser la question : Cette auto-flagellation était-elle vraiment nécessaire ? Avait-on besoin de voir sortir un film si personnel, au point d’en être fermé au public ? A croire que le psy ne lui suffisait plus, c’est à nous cinéphiles que Nolot confie sa misérable vie, dans toute sa crudité, aussi honteuse soit-elle, et à travers de nombreux et répétitifs bavardages existentiels. Complaisant dans sa propre douleur, le résultat est glauque et à la limite d’être déprimant ; mais pas pour autant raté, Nolot a tout de même réussi à faire passer son message, manque maintenant une certaine maîtrise...
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