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    Du côté d'Orouët
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    15 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Un petit miracle d'èquilibre qui nous fait aimer le cinèma! C'est, par bonheur, le meilleur mètrage de Jacques Rozier, un film atmosphèrique d'une beautè magique! Toutes les promesses de "Adieu Philippine" sont largement tenues par le trop mèconnu "Du côtè d'Orouet" qui, sous les apparences d'une nonchalante chronique de vacances est interrogation sur la tension des rapports humains aujourd'hui, rêve impossible d'une vie aux rapports clairs! Rozier peut se vanter d'avoir signè en 1973 un pur chef d'oeuvre qui, cinématographiquement parlant, est digne des plus grands films français de l'Histoire du cinèma! Sa camèra filme admirablement ces paysages vendèens dans une lumière splendide et souvent ensoleillèe, sous un angle appropriè. "Du côtè d'Orouet", qui est d'abord un film de personnages, est aussi une grande rèussite plastique (l'escalade de la dune pour aller à la villa, la ballade en mer dans un tout petit voilier...). C'est aussi la mèlancolie du retour de vacances et du retour au train-train habituel! Dans le rôle du souffre-douleur attachant, Bernard Menez est formidable de niaiserie et de naturel, nous offrant dans la même occasion une remarquable radioscopie des ces annèes là! Enfin, les trois jeunes femmes, Danièle Croisy, Françoise Guègan et Caroline Cartier, trois nanas s’èchappant de leurs soucis parisiens pour passer le mois de septembre sur la côte vendèenne, sont figèes à tout jamais dans nos mèmoires! Quoi qu'il en soit, il faut se rèjouir qu'après un trop long silence depuis "Adieu Philippine", Rozier se remette à tourner pour le cinèma! C’est rare, c’est beau, c’est drôle (la partie de mistigri, les anguilles visqueuses, les pâtisseries dègoulinantes de calories...) et surtout c’est constamment nostalgique notamment quand les vacances de Joëlle, Kareen et Caroline se finissent! C'est en quelque sorte la fin de l’innocence...
    arnaud1972
    arnaud1972

    24 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2009
    petit chef d'oeuvre poétique et mélancolique que l'on garde précieusement en soi comme un lointain mais indélébile souvenir de vacances.
    Ce film échappe au cinéma pour mieux lui faire honneur, entre fiction, improvisation et document, rozier dépeint comme personne ce temps suspendu, fait d'acivités typiques(voile, cheval, pêche)de rencontres, de fous rires, de lenteurs et au final d'ennui que l'on à tous ressentis un jour ou l'autre dans l'été de notre adolescence.
    Bernard ménez y est exceptionnel!!!
    Autrui
    Autrui

    13 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2009
    Quel film ! Quelle énergie ! Quelle jeunesse !
    Mine de rien, c’est bien ficelé, et les plans sont épatants. Mais, c’est mine de rien, et d’autres choses priment ! (parait-il…)
    Un véritable hymne à la jeunesse ; la complicité féminine, sans réel cliché, mais jamais trop loin de la réalité. Le trio d’actrices fonctionne à merveille, et Bernard Menez ajoute du piment avec grande authenticité. L’authenticité, c’est bien la première qualité du film.On se sent en 69, même si le film paraît si proche. Une temporalité qui traverse sans mal notre époque, grâce à la fluidité et l’énergie du film.
    Et puis, les vacances sont finies. Comme Joëlle, il y a de quoi être mélancolique, vaguement nostalgique. Une pensée vous taraude « c’était un film chouette, quand même… » ; car on n’avait pas trop le temps de penser à cela, pendant 2h30, voyez-vous. On le vivait, ce film. On sentait la mer vous chatouiller la narines, le grand froid sur votre peau nue, le goût des pâtisseries jusqu’à un doux écoeurement.
    Seule compensation possible à la fin : manger des gaufres, et puis, enchaîner en allant à la ferme des Gruettes, à Orouet…
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2009
    Impossible quand on est une fille et qu'on a eu des copines à l'adolescence de ne pas retrouver beaucoup de soi dans ce très joli film. C'est d'autant plus facile que, mis à part dans les scènes "au bureau", le film est très peu daté L'allure des filles, leurs vêtements, leurs histoires de régime et de garçons sont intemporels. Certaines scènes sont extrêmement drôles. L'ambiance de fin de saison d'une station balnéaire est très bien captée. C'est à la fois nostalgique, à la fois vivifiant. Vraiment un très joli film où le temps s'étire comme pendant un mois de vacances au même endroit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juillet 2013
    Un bijou naturaliste, où transparaît le bonheur de filmer comme celui de peindre dans certains tableaux. C'est tout juste si l iode ne transperce pas la pellicule et si le gout de sel sur les épaules de ces trois charmantes protagonistes ne nous accompagne le long de ces deux heures et demi de dépaysement absolu, de repos, de rires et de détentes, bref de vacances.
    Moi je me souviens bien de ce mois de septembre 1969 et l enfant que j'étais rêvais à ces femmes aux jambes fuselées qui se terminaient par des bottes impossibles.
    Quand le cinéma donne l'impression de vivre un coucher de soleil à coté de personnes tellement attachants qu on jurait les connaitre, c'est une forme de miracle qui s'accomplit
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Ce ne sont que des filles en vacances qui discutent de tout et de rien, qui ne font pas grand chose. Rarement un film aura aussi bien fait ressentir le rythme des vacances, ce sentiment si particulier que tout passe vite même quand rien ne se produit. Il faut bien ces deux heures et demi pour donner la sensation que trois semaines s'écoulent, mais la durée seule ne suffit pas. L'écriture très libre, qui défie toute règle narrative, impose ici sa propre loi : il s'agit de suivre un quotidien doublement fragmenté puisque tous les jours ne sont pas filmés et les scènes sont inégalement étirées – cela indépendamment de leur caractère anecdotique ou grave. Car il ne faut pas réduire "Du côté d'Orouët" à une suite de "petits riens" mais plutôt considérer le film comme un moment d'accalmie dans une période trouble (post 68) qui ne peut s'étendre sur la totalité des vacances, la mélancolie surgissant dans une dernière demi-heure magnifique qui opère une bascule inattendue concernant le personnage de Gilbert (Bernard Ménez), longtemps pris pour un type maladroit et naïf par le trio féminin avant qu'il n'affirme une sensibilité déchirante. Le renversement de ce personnage engendre immédiatement celui des trois femmes, qui laissent du même coup transparaître une complexité et un mal-être que seuls le soleil et les divers amusements pouvaient étouffer. Grâce à une mise en scène quasi documentaire, profondément attachée aux corps, aux visages et aux paysages, on ressent le plaisir de partager du temps aux côtés de personnages qui, autant que nous, sont tout à la fois ambivalents et dérisoires, lâches et attachants, séduisants et énervants. C'est enfin parce que l'on a appris à les connaître et à les aimer que les ultimes minutes sont aussi vibrantes, laissant exploser toute l'angoisse d'une jeunesse qui ignore où elle va. Le dernier regard adressé au spectateur est terriblement fragile, il ne demande qu'une chose : s'évader encore pour retrouver l’innocence des vacances.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2009
    film tres frais et tres sympa,et meme tres drole par
    moment,les filles sont superbes et naturelles,les acteurs sont justes,la camera est superbe.a voir
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2018
    Un film qui dégage un réjouissant air de liberté, simple et surprenant à la fois, en apparence banal, en profondeur passionnant, drôle et triste en même temps, en somme comme la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 août 2009
    On essaye de se souvenir si c'est vraiment comme çà, quand on est de jeunes femmes, de jeunes hommes. On se dit que, tourné à la fin des années 60, ce film nous balance une sacrée claque, car si les personnages nous laissent groggy, c'est bien par leur modernité. Une modernité quasi ovniesque pour un spectateur de 2009 ... Une modernité presque déplacée ...
    Vite en passant, un exemple ? la scène de bureau qui ouvre le film ... rappelez-vous, il y a qques semaines, une scène 'presque' identique, mais finalement, par une comparaison qui s'impose, de fort peu de poids, celle de Bancs Publics ...
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    42 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2010
    Je peux comprendre qu'on trouve fort curieux des films comme "Les Naufragés de l'ile de la Tortue" ou "Maine océan" ; Si je ne les porte pas aux nues, j'avoue avoir beaucoup aimé et je les recommandes volontiers. Mais ici, quoi ? Observer quelques jeunes pimbêches discuter ? Il y en a tant dans les bistrots...
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2013
    On se doute bien que c'est le genre de film où le scénario passe au trente-sixième plan, où c'est le côté "succession de tranches de vie" qui va régner pendant plus de deux heures et demie, et qu'inévitablement si certaines vignettes vont être prenantes, d'autres vont être ennuyeuses ; le gros problème ici c'est que ce sont les deuxièmes qui se distinguent totalement. La faute à quoi ??? D'abord à cause trois pintades qui gloussent sans arrêt pour un rien (elles mangent des gaufres, hahahaha c'est très drôle de manger des gaufres, elles font du cheval, hahahahaha c'est très drôle de faire du cheval, elles prononcent "Orouët", hahahahaha trop drôle à prononcer !!!) avec lesquelles on passerait bien une nuit pour s'occuper mais on préférerait plutôt passer un mois de vacances enfermé dans un monastère que de le passer avec elles. Ensuite à une absence de profondeur, de réflexion dans l'histoire et dans les personnages, aucune tension entre-eux, qui ferait même passer "L'Hôtel de la plage" en comparaison pour un chef d'oeuvre du genre "film d'été" ; seul le personnage joué par Bernard Menez, en type gauche, naïf et timide, donne un peu d'émotion à certaines scènes, mais là aussi le potentiel du rôle qu'il joue est loin d'être exploité autant qu'il aurait pu. Et pour finir, on a le droit à une technique d'amateur où l'image est médiocre et le son à certains instants quasiment-inaudible (pour ce qu'il y a à entendre de toute façon !!!). Bref au bout de plus de deux heures et demie, on a l'impression d'avoir rien vu.
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2015
    Ce film nage entre fiction, improvisation et document, Rozier dépeint avec authenticité des scènes de vies entre trois jeunes femmes ( un peu pintades) et deux hommes (un nigaud et un play boy ) en vacances à st gilles croix de vie avec diverses activités (voile, cheval, pêche) . On sait très bien que dans ce genre de film le scénario et les dialogues ciselées sont exclus mais franchement deux heures et demi pour un film trop long et souvent inintéressant au bout du compte . Certaines critiques crient au chef d'oeuvre , je l'avoue je ne comprend pas....
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2013
    J'avais adoré Adieu Philippine de Rozier, voici que je vois mon second Rozier en espérant voir au moins aussi bien qu'Adieu Philippine.
    Ce qui est bien avec ce film (Du côté d'Orouët), c'est que c'est un film "rare", c'est rare de prendre son temps comme ça pour étirer des scènes sans enjeux narratif, qui ne développe rien, qui montre juste comment trois filles vivent ensemble en vacances. Difficile de dire si les dialogues ont été écrit, si c'est improvisé, si c'est joué, etc. Tant mieux, parce que tout sonne vrai du coup et Dieu sait que c'est dur de faire jouer une fille à une fille.

    On regarde n'importe quel autre film et les filles ne se comportent jamais comme des filles, c'est foutrement agaçant d'ailleurs. Les filles sont juste des personnages un peu sages ou faussement délurées, ce qui n'a rien à voir avec ce qu'est une vraie fille.

    Là on a trois vraies filles. Le film c'est une bande de fille comme on peut les voir, elles sont toutes aussi inintéressantes les unes que les autres, jolies, mais pas trop, juste ce qu'il faut pour être désirables sans être vulgaires, et elles en jouent de manière inconscientes tout le temps. Et oui, enfin on voit au cinéma des filles profondément insupportables.

    Ils sont trop rares les cinéastes à mettre des vrais rôles de filles qui ne sont surécrit, surjoué, surtout. J'ai vraiment cette impression d'être avec ces trois filles pendant leurs vacances et c'était tout ce que je demandais.

    J'ai trouvé que le film gagnais en intensité, mais que ça accouchait un peu d'une souris. C'est-à-dire que durant tout le film on sent qu'il se passe quelque chose. On voit ce pauvre mec complètement nul tenter maladroitement de se rapprocher des filles qui n'en ont rien à foutre. On voit le marin qui lui a plus ses chances car il sait se comporter avec les femmes, il sait qu'il faut les intriguer, leur proposer des trucs cool qui ne sont pas : "apprendre à ouvrir une huître", et réussir à intriguer une fille avec ses copines, c'est pas facile, elles ont le rire facile. On sent qu'il se passe un truc, sauf qu'en fait non, le film se termine avec une brutale mollesse. Ce qui est décevant. Ici pas de mélancolie sur la fin des vacances, pas de regrets, ou très vite, du coup ça ne prend pas.

    C'est dommage le film prend le temps de montrer un mec cuisiner son poisson, mais ne prend pas le temps de s'offrir une fin digne de ce nom. Je pense que le film aurait pu se finir sur la fille dans le métro, un long plan fixe, rappelant que les vacances sont terminées et que la vie réelle reprend.

    Et le sujet même du film empêche la mélancolie, elles sont insupportables ces filles, car c'est des vraies filles, avec tous leurs défauts et ce qui fait qu'on les aime, sauf que vu qu'elles sont tout le temps en groupe elles n'ont pas d'identités on ne peut pas s'attacher à elles individuellement.

    La vie au ranch par exemple arrivait à parler du groupe de filles tout en parlant aussi de l'individu. Là l'individu fille est perdu dans le groupe. Je ne critique pas là le concept, parce qu'il marche durant tout le film pour moi, sauf à la fin ne fonctionne pas. Mais je persiste à dire que c'était une bonne idée de parler de ces pimbêches en groupe qui se moquent des garçons trop gentils, les méprisent un peu.

    En fait ce que j'ai vraiment aimé c'est ça, le fait de réussir à mettre sur pellicule ce que c'est que la vie de vraies filles, sans artifice aucun. Seulement le film s'il va au bout de son concept en rate le final qui devrait avoir cette douceur amère qu'on les au revoir/adieux de vacances sur le quai d'une gare en ne sachant pas si l'on se reverra.

    Du coup Adieu Philippine, c'était mieux et mon film sur les vacances préféré reste Conte d'été de Rohmer qui lui a réussi avec ses cinq dernières minutes à faire quelque chose d'extraordinaire et faire un crescendo mélancolique.

    Limite j'aurai préféré que du côté d'Orouët se termine brutalement, sans réelle fin, ça aurait été plus marquant.

    En somme, sympa, mais décevant.
    Julien P.
    Julien P.

    10 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2018
    Hymne à la jeunesse... terrible, cruel, poignant... le temps passe... la jeunesse s'en va... sans retour...
    Pseudofile
    Pseudofile

    6 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Tranches de vie de trois copines dans une villa que possède la mère de l'une d'elles en bord de mer en Vendée, durant la première moitié de septembre. Pendant deux heures on va donc se farcir les "tribulations" de trois pimbêches qui ne savent absolument rien faire hormis parler pour ne rien dire et rire de leur inconsistance. spoiler: Heureusement Gilbert, qui travaille dans le même bureau que l'une d'entre elles va décider de venir passer quelques jours sur la côte et pimenter de sa naïveté leur vacances. Intéressé par l'une des filles, celles-ci n'auront d'autre idée que de profiter de sa gentillesse, de sa crédulité pour être plus exact.
    Les scènes sont longues, parfois bien pénibles spoiler: (passage avec les anguilles)
    ou sans but spoiler: (ça parle durant 10 minutes d'un casino, ça se prépare pour y aller et finalement arrivés devant, on passe à une autre scène le lendemain)
    ou même incohérentes spoiler: (elles arrivent avec leurs bagages en bateau de pêche, alors qu'il n'y a pas de quai à proximité de leur demeure, seulement une plage de sable longée...par une route)
    . On peut parler d'insouciance, mais ne penser à rien de pratique à ce point là même en vacances, c'est de l'indigence intellectuelle sévère. On peut être séduit par l'atmosphère générale du film, plage déserte, tranquillité, farniente, liberté d'être, Dans nos sociétés sous tension constante, un tel changement d'ambiance s'avère salutaire, mais l'auteur n'aurait pas été plus mal inspiré s'il avait donné un peu de jugeote à au moins l'une des trois filles. "Des vrais nanas" diront certaines et certains. Mouaif!
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