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    Touchez pas au grisbi
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    125 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 250 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Film qui relança la carrière de Jean Gabin qui jusque là faiblissait, "Touchez pas au grisbi" permet à l'acteur de trouver un rôle sur mesure en gangster bougon et lucide qui pense à la retraite après un gros coup. Confrontation des générations (Lino Ventura face à Gabin) aussi bien au niveau des personnages que des acteurs, le film retranscrit parfaitement l'atmosphère des années 50 et bénéficie d'un scénario plutôt simple mais efficace que Jacques Becker met en scène avec talent, prenant son temps pour installer l'ambiance et définir les personnages avant de finir sur une scène de fusillade très réussie.
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2015
    Un vrai bon film de gangster à l'ancienne, avec tout ce que cela peut comporter de qualités et de défauts. Les qualités? Des gueules de cinéma, Gabin en chef de la pègre, qui se déplace lentement, qui donne une impression de maîtrise totale, d'emprise sur les autres. Lino Ventura dont s'était le premier film, un des mes acteurs fétiches. On a doit aussi à une plongée presque documentaire dans le milieu mafieux, bien loin des films actuels avec 50 scènes d'actions, où tout est affaire de relation, tout se fait discrètement, lentement. Mais le film a aussi ses défauts. Je ne lui reprocherai pas sa lenteur car c'est propre à l'époque et car cela sert le propos, jusqu'à un final haletant. ce qui m'a dérangé c'est plus l'abus de scènes inutilement longues qui alourdissent le film. C'est un peu contradictoire de vanter et lui reprocher sa lenteur, mais je pense qu'il manque une scène au milieu qui redonne du rythme, avant l'attente finale. Car là finalement le film est juste une longue attente. Mais ça reste un classique !
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2012
    Le film noir à la française c’est la plupart du temps une histoire de gangsters, avec tout le pittoresque un peu facile, ou carrément démagogique, du milieu. Il n’y a réellement que Melville qui ait réussi à partir de là pour faire quelque chose d’original (si on laisse de coté les parodies de Lautner). Becker reste dans les clous, on a droit à Pigalle, aux histoires d’hommes… Mais heureusement il part d’un roman avec une intrigue intéressante, et la réalisation est documentée et rigoureuse, en en faisant pas trop sur l’argot, le folklore du truand, les codes d’honneur. On aime ou on n’aime pas le genre, on est obligé de saluer le travail du réalisateur.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Un des grands classiques du film policier français, qui annonce par ses thèmes (un truand qui veut se ranger et fait passer l'amitié avant l'argent) et sa manière (personnages laconiques, rythme ralenti imposé par un Becker au sommet de son art), toute une série de films policiers français à venir, et en particulier ceux de Melville. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2017
    On oublie un peu avec les années à quel point le Cinéma Français était une véritable pointure en terme de films de gangsters à une époque. En plus de donner un rôle clinquant à Jean Gabin, ce premier volet de la trilogie de Max le Menteur donne une dimension poétique au monde des affranchis. Le véritable danger ne se trouve pas chez les policiers mais uniquement dans l'entourage proche tant par erreur que par trahison alors qu'une tragédie peut vite arriver par manque de prudence dans ce milieu où la trahison fait loi. Les criminels sont vieillissants et expérimentés mais une banale erreur de débutant vient vite nous rappeler à quel point l'avenir est proscrit au milieu des grands pontes, l'amour et l'amitié sont des poisons à abandonner si l'on veut survivre. Incontournable.
    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un grand classique du polar. La mise en scène de Jacques Becker est très noir et donne à ce film une dimension toute particulière. L'ensemble est très classique mais reste magistrale de bout en bout, avec quelques scènes extrêmement réussies. De plus, la fatalité de certains personnages fait froid dans le dos. Un Gabin classique mais efficace niveau interprétation, également entouré de Jeanne Moreau et Lino Ventura. Bien.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    5 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2023
    un film qui a vieilli et qu'il faut regarder d'un point de vue "historique". Noter que la version restaurée en DVD est superbe. Cela dit, et contrairement à beaucoup, je n'aime pas trop Jean Gabin car il ne sait jouer qu'un seul personnage et toujours de la même façon : prenant toujours les mêmes poses, bourru, quasi antipathique mais aimé (et je me demande bien pourquoi). Mais bon, oublions Gabin. Le scénario est original et intéressant: un polard, mais sans policier, et une sorte de tranche de vie de truands, où on se beurre la biscotte et on se lave les dents en pyjama. On n'échappe malheureusement pas aux clichés : Gabin qui tombe des filles (dont il pourrait être le père), les femmes vouées aux rôles de secretaires ou de riche veuve esseulée... A voir malgré tout comme un témoignage des années 50.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2007
    "Touchez pas au grisbi" est le souvenir nostalgique d'un cinéma français de qualité qui n'est plus. La "noirceur" des scénes, le pétillant des dialogues, la carrure des acteurs, voilà ce qui fait toute la force titanesque d'une oeuvre comme celle-ci. Mieux que "Les Tontons flingueurs", la richesse de l'argot du film nous fait sourire à plus d'un moment. Passant de la prononciation roc de "paddock" pour désigner un lit à celle guturale de "tire" pour appeler une voiture, on se plait dans l'univers du "Milieu". "Touchez pas au grisbi" est donc une bien belle porte d'entrée vers la force des situations du Milieu. Le jeu de Jean Gabin, quant à lui, est un exemple à suivre à la trace. De nos jours, plus aucun acteur n'a la présence de ce monstre sacré. Son regard posé et son imposante carrure force le respect. Grâce à ses atouts naturels, Gabin incarne le personnage de Max à la perfection. Tout les acteurs d'ailleurs sont impeccables, participant pleinement à l'univers du film. Quant à la réalisation de Jack Becker, elle est pleine d'humanité et nous décrit la belle amitié entre ces deux hommes de façon tout à fait original. On retient aussi et surtout le théme original qui revient en laet motiv faisant sonné l'armonica ( comme anonçant la venu du western ). Finalement "Touchez pas au grisbi" est un vrai chef d'oeuvre français. Je n'aime pas dire ça mais il faut l'avouer, des films comme ça, on en fait plus aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Un classique du genre; "Touchez pas au grisbi" est un excellent polar à la française. Il réunit deux monuments du cinéma: Jean Gabin et Lino Ventura. Ce dernier a d'ailleurs fait ses premiers pas sur grand écran avec ce film.
    ER  9395
    ER 9395

    72 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Du cinéma classique (dans le sens noble du terme ) comme on l'aime , une réalisation et un scénario parfait , Gabin , Ventura et les seconds rôles au diapason , bref , un vrai bonheur .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mars 2008
    Certe le film ouvre une nouvelle page du cinéma français mais au vue du casting on reste sur sa faim.
    L'expression cinéma à papa prend tout son sens ici, par moments.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    « Touchez pas au grisbi » tient un peu du miracle, qui aura réuni pour une seule et unique fois Jacques Becker et Jean Gabin. Jacques Becker vient d’essuyer deux échecs au box-office avec « Casque d’or » et « Rue de l’estrapade », il cherche alors avidement un sujet pouvant plaire au public. En lisant « Touchez pas au grisbi », le premier roman d’Albert Simonin paru en 1953, il est certain qu’il peut entrer à nouveau dans le jeu.
    Pour le premier rôle, Jean Gabin n’est pas le premier choix de Becker qui pense tout d’abord à Daniel Gélin qu’il connaît bien pour l’avoir dirigé trois fois. L’acteur alors jeune premier en vogue, refuse. François Périer un temps envisagé est finalement jugé trop jeune pour le rôle. Le producteur/éditeur Gino Del Luca avec qui Gabin est sous contrat, le propose à Becker qui est tout d’abord réticent, pensant qu’il représente un cinéma révolu. Effectivement, depuis son retour d’Hollywood en 1946, Jean Gabin a tourné dans quatorze films qui ne lui ont pas permis de se replacer au premier rang, son image étant brouillée en partie à cause d’un vieillissement prématuré.
    Le réalisateur finit tout de même par se dire qu’il peut tirer profit de ce qui a été jusqu’alors un handicap pour l’acteur effectuant son retour. Le roman de Simonin qui participe avec Jacques Becker à l’écriture du scénario, s’intéresse à un tandem de truands sur le retour aux tempéraments opposés qui vont devoir faire face durement à une fin de carrière qui ne se passera pas du tout comme Max (Jean Gabin), le leader du duo, l’avait organisée. Un refus du déclin, ajouté à une faiblesse de caractère amènent Riton que Max surnomme amicalement « ma petite tête de hérisson » à trop parler sur ce qui devait être leur "dernier coup" à une jeune cover girl pour laquelle il en pince (Jeanne Moreau). Les deux hommes vont devoir affronter un jeune loup de la nouvelle garde qui ne s’embarrasse pas de grands principes ou d’un soi-disant « code d’honneur », en la personne d’Angelo (Lino Ventura dans son premier rôle à l’écran).
    L’intrigue classique, parfaitement menée, sert essentiellement de support à l’intérêt que porte Becker à la relation des deux malfrats qui comme les cow-boys de Sam Peckinpah un peu plus tard, refuseront de renoncer au mode de vie d’un Ouest finissant, niant pour l’un que les ans doivent lui dicter leur impitoyable loi, écartant pour l’autre l'idée de tirer le rideau en abandonnant celui qu’il a toujours tiré par la manche. Jean Gabin en interprétant Max dit le menteur (en raison de ses talents de séducteur) avec toute l’humanité et le talent qu’il porte en lui, s’ouvre une porte royale pour les deux décennies à venir où il sera jusqu'à son dernier souffle « le parrain » du cinéma français.
    Il faut le voir trimballer gaillardement sa silhouette légèrement alourdie et ses traits marqués par les nuits sans sommeil pour donner encore le change avec dans le fond de ses yeux humides, la petite étincelle qui vacille mais lutte encore pour rester allumée. Acteur grandiose dirigé par l'un des plus grands cinéastes de l’après-guerre, le résultat ne pouvait qu’être au rendez-vous. Le spectateur n’est pas déçu, soixante ans après sa sortie le film n’a pas pris une ride, dévoilant imperceptiblement une noirceur que la lumière des bars, restaurants et cabarets où ces malfrats d'un autre temps déambulent, ne parvient pas à masquer.
    René Dary qui avait tenu les rôles dévolus à Gabin pendant son séjour à Hollywood et conseillé à Becker par ses soins, est lui aussi prodigieux avec un regard inquiet et désespéré qui ne le quitte jamais. Lino Ventura débutant, plante sa fourchette dans le plat comme s’il avait toujours été assis à côté de Gabin. Paul Frankeur, juste comme une horloge suisse, s’affirme comme le parfait pendant de Gabin qui ne cessera de l’imposer par la suite à ses côtés. Jeanne Moreau, Dora Doll, Gaby Basset (la première femme de Jean Gabin) , Denise Clair dans des rôles un peu mineurs au sein de ce que l’on peut sans trop se tromper nommer un film d’hommes, renvoient parfaitement la balle. Jean Gabin le plus grand acteur français de tous les temps ? Comment ne pas répondre par l’affirmative ? De la musique de Jean Wiéner, on retiendra la célèbre rengaine à l’harmonica qui si elle n’occupe qu’une place minime comme toujours dans les films de Jacques Becker, donne sa marque de fabrique au « Grisbi ».
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Un film de gangsters très réussit réalisé par le cinéaste Jacques Becker très inspiré !! Ce long métrage est surtout connu pour son interprète principal Jean Gabin qui entame, selon la légende, comme une seconde carrière de comédien qui jouera par la suite beaucoup de polars chez des grands metteurs en scène mais il ne fera pas que cela . "Touchez pas au Grisbi" , le dernier mot du titre pouvait ètre une curiosité mais qui signifie un paquet de lingots d'or signalé quand on en parle ou qu'on le voit par une musique courte à l'harmonica. Max, le personnage central et son ami et collègue Riton veulent prendre aucun risque à leurs ages avec l'or caché et prendre une retraite paisible. Sauf qu'un certain Angelo, mafieux comptant des gommes sous son aile, kipnappe Riton contre le Grisbi et Max va avoir fort a faire. Un polar qui possède un bon scénario et une mise en scène qui vieillit bien de Jacques Becvker. Les scènes de fusillades et course poursuite sont impressionnantes. Impressionnant comme le jeu de Jean Gabin qui est une fois de plus admirable avec d'excellents comédiens à ses cotès comme Lino Ventura dans la peau du méchant ou la jeune et belle Jeanne Moreau. Un classique du cinéma Français.
    ned123
    ned123

    124 abonnés 1 661 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2022
    J'ai vu un film... un grand classique, un excellent classique, une magnifique prestation de Jean Gabin, the King, et un face-à-face avec Lino Ventura, le Boss... Ce film est une histoire d'amitié et d'honneur dans ce monde fantasmé des truands, autour desquels gravitent des "p'tites pépées" au touché soyeux et aux épaules dénudées... Ce film montre comment un truand vieillissant (Jean Gabin) va être engagé, après un coup fumant de vol de lingots d'or, à perdre son "grisbi" pour préserver une amitié, avec son complice embarqué par un rival. Le film est très noir, intense et la réalisation de Jean Becker est intense. Les dialogues contribuent à faire de ce film une une réussite totale ! Une certaine nostalgie fleure bon les années 50, le banditisme à la papa, les règlements de compte à la sulfateuses, les décapotables ouvertes au vent et aux balles... Un grand film...
    Michael78420
    Michael78420

    42 abonnés 1 284 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2023
    Attention, plongée dans les années 1950. Les vraies, avec des hommes virils et des femmes à leur place (oui cette phrase choque la morale de 2023, mais c'était comme ça que ça se passait à l'époque). Jean Gabin est somptueux, respecté, craint. Sa voix profonde se dégage entre toutes. Son personnage a aussi ce petit côté coquin des hommes de son temps et qui ne déplait pas aux femmes, comme par exemple lorsqu'il caresse la poitrine d'une de ses maîtresses : "Dis-donc ça te fatigue pas trop de porter tout ça ? Je pourrais te donner un petit coup de main !" Ou encore, contemplant le décolleté d'une autre : "Ça fait plaisir de retrouver ses petits amis en bonne forme." On pourra sourire aussi de voir dans un bar des Toilettes-Téléphone. Ils avaient déjà tout compris ! Aujourd'hui on fait pareil avec nos smartphones lorsqu'on va aux WC ! À noter la première apparition de Lino Ventura dans un film, qui se distingue déjà, préfigurant sa superbe carrière.
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