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ardeo
5 abonnés
177 critiques
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5,0
Publiée le 25 février 2007
Quel immense plaisir que de voir évoluer les acteurs de ce film franco-belge pas tout à fait comme les autres. Car celui-ci na pas cette « touche » qui a fait la réputation du cinéma de Belgique des dernières années : originalité et audace ! Il sapparente plus à un (très) bon film français. Le scénario est impeccable et la direction dacteurs de Joachim Lafosse est vraiment extraordinaire de la part dun jeune réalisateur. Isabelle Huppert tout dabord qui nen finit pas de surprendre et qui donne à ce rôle de mère un peu lasse de cet « état » une épaisseur exceptionnelle, les frères Renier jumeaux style « Tanguy » dans le film font passer divers sentiments avec grand art : complicité, amour fraternel, frustration, incompréhension, haine, désespoir et les autres comédiens qui gravitent autour de cette cellule familiale. Belge de Wallonie, je ne peux que conseiller aux français de faire un très grand accueil à ce nouveau réalisateur super-doué (je ne parle pas des procédés cinématographiques très bien assimilés que Lafosse utilise dans « Nue propriété ») de notre Cinéma.
Film sans manièrisme (absence de musique, plans fixes et réalisme du propos). C'est l'histoire d'un drame familial se nouant entre une mère et ses 2 fils. Le sujet traitant du rapport de force entre une mère et ses enfants est d'autant plus réaliste qu'il est inspiré par un moment de la propre vie du réalisateur. La prestation des acteurs (Huppert comme à son habitude excellente et qui s'accorde à jouer des personnages avec des troubles psychologiques) sans emphase est confondante de vérité. Les 2 frères acteurs, Yannick et Jérémie Rénier habitent leur rôle et le rapport de dominant - dominé qui s'installe progressivement entre eux est bien amené. La mise en scène sobre mais efficace rend éprouvante le délitement de cette famille dans laquelle la solidarité n'existe plus et où chacun de ses membres en perte de repères ne trouve plus leur place.
La situation de Pascale (Isabelle Huppert) se résume à l'expression suivante: "La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" Elle désire quitter et vendre la maison familiale pour refaire sa vie mais en est empêchée par l'un de ses fils lui faisant du chantage moral. Des tensions vont alors naitre et s'accroitre entre les membres du trio. Film intéressant malgré quelques défauts car le réalisateur contrairement à certains de ses collègues apporte un point de vue et surtout il ne juge pas ses personnages.
encore une fois , dans le cas d'un film français il vaut mieux se fier aux critiques spectateurs qu'a celles de la presse qui apparemment n'est pas tout a fait neutre ........ eh oui le célèbre "cocorico" n'est pas mort.........en ce qui concerne le film effectivement on peut s'en passer....!
Nue Propriété est l'un de ces infames films français auteurisant, atrocement scolaires, sans prise de risque, sans rebondissements, sans volonté autre que d'arriver à tirer sur une heure trente une idée à peine digne d'un court métrage. L'interprétation ne suit pas : Isabelle Huppert ressemble plus à la soeur qu'a la mère de ses enfants dans le film, enfants qui jouent platement, à cause d'une mise en scène plate. Incroyablement convenu et rigide, nue propriété est une catastrophe reflétant le cinéma d'auteur français actuel : prétentieux, naïvement intellectualisant et déprimemment sans idées. Une honte !
La cellule peut être carcérale ou familiale et celle dépeinte par Lafosse a ce double visage. L'inversion des rôles parents/enfants scelle la dramaturgie de la tragédie qui couve en vase clos, avec une économie d'effets qui ferme parfois la porte à l'émotion. Pourtant, l'oeuvre dérange, malmène les stéréotypes et le trio d'acteurs épouse à merveille le climat délétère de ce film singulier.
La cellule familiale porte ici magnifiquement son nom, entre une mere depassee, un fils dictateur et un autre introverti. Les acteurs assurent, l'ambiance pesante est parfaitement rendue, voire meme un peu trop, notamment les horipilantes scenes de repas. Neanmoins, un bon petit film.
Quand parfois même dans le cinéma il y a des blancs...ces aiguilles du temps qui passent à une vitesse ralentie, une platitude qui dope le baillement... Ce qui devient nu (quand ce n'est pas Jeremie Regnier) ce n'est plus la propriétée mais la profondeur des personnages, lorsqu'il ne se cache pas grand chose derrière le vide du scénario, trop dépouillé là où il n'y a rien à inventer si ce n'est le peu qu'on a deja.... Tout s'avère survolé, trop suggéré, même l'histoire...ET lorsque le final nous fait prendre la fuite, l'on réalise que le film n'a pas encore décollé ! Sans doute a – t-il voulu montrer combien nos rapports à la propriété (qu'elle soit matérielle ou émotionnelle) peuvent virer maladifs pour peu qu'aucune limite ne nous ait été fixée... Mais en définitif, on retient seulement l'alchimie entre les deux générations et entre les frêres Régnier... déjà pas mal, mais pas assez, tout reste en surface dans cette montée progressive de la tension familiale...
Il est dommage que Nue Propriété nait bénéficié daucune promotion tv ou radio, et heureusement que jai Internet pour avoir eu connaissance de la sortie de ce film de Joachim Lafosse avec la sublimissime Isabelle Huppert. Lhistoire de cette mère de deux grands garçons ayant largement dépassé lâge de ladolescence est prenante. Pascale est divorcée dun homme dont elle ne peut plus supporter la vue mais qui aide financièrement ses fils, quand elle-même soccupe deux à la manière dune bonniche, je ne trouve pas dautre mot pour décrire les activités quelle mène pour eux, qui ne lui en sont nullement reconnaissants. Mais le jour où Pascale veut refaire sa vie avec un autre homme et vendre la maison familiale, les choses tournent mal et Pascale quitte la maison justement, histoire de prendre un peu de recul et fuir une ambiance particulièrement détestable à cause de ces deux fils incapables de se gérer eux-mêmes et très insultant pour le plus terrible et le plus jaloux des deux. Jai donc été particulièrement touchée par ce film très réaliste mais très léger à la fois, qui nous montre une histoire hélas très ordinaire, à cause de lévolution des murs qui veut que les enfants restent très longtemps chez leurs parents et le cocon protecteur quils leur offrent. Dans un genre tout différent mais aussi très réaliste, il y a eu Tanguy. Mais Nue Propriété na rien à voir avec le film de Chatillez. Les personnages nont pas du tout envie de rire. Par contre ils se mentent beaucoup comme dans Tanguy et cest à cause de tous ces non-dit que le pire arrive. Très bon film à voir absolument, ne serait-ce que pour retrouver la très grande Huppert, que je trouve bien meilleure dans son nouvel opus que dans LIvresse du Pouvoir. Elle nen rajoute pas et arrive à créer un jeu très dépouillé qui me prouve que cest une actrice exceptionnelle, qui a dailleurs toujours le courage de défendre les jeunes réalisateurs, et ça aussi, cest un grand mérite à lui reconnaître.
c'est un film d'une grande violence. Isabelle Huppert est comme d'habitude parfaite et Jérémie Rénier dans le rôle du fils mal aimé est excellent. mais pourquoi faire un film sur un prétexte si faible : la mère veut vendre la maison et un de ses fils s'y oppose. cela va mettre en évidence façon "nord", des haines et reproches tus. mais il aurait suffi de lui dire tout simplement qu'elle n'en avait pas le droit légalement et c'était tout... au contraire personne ne se soucie de la loi et nous partons pour un film violent où les personnages ont une psychologie un peu approximative...
Un trio dacteurs (Isabelle Huppert/Jérémie Renier/Yannick Renier) impeccable pour une réalisation qui se veut la plus authentique possible. Un bon film mais pas un chef d'oeuvre pour autant (du notamment à certaines longueurs).
Dans un nouveau rôle extreme, Huppert est parfaite. Jeremie Rénier est impressionnant en frêre haissable, ingrat et violent. tout en plans fixes tres bien cadrés, sans musique, ce film dur excelle à montrer le point de non-retour où les mots deviennent des coups et les coups repondent aux mots.