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    Angel
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    2,5
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    193 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    François Ozon sauce anglaise, ça donne quoi ? Eh bien ça donne « Angel », spectacle mélodramatique à l'ancienne, parfois kitsch au possible et souvent séduisant, malgré quelques gros problèmes. Enfin, quelques, surtout un : la fameuse Angel ! Loin de moi l'idée de penser que toutes les héroïnes doivent être fades et sans personnalité, bien au contraire. Seulement, ici notre héroïne est pendant presque les deux-tiers l'une des plus horripilantes de l'Histoire du cinéma, à qui on aurait presque envie d'envoyer Hannibal Lecter et Dexter pour que ces derniers lui fassent du mal, beaucoup de mal. C'est con à dire, mais cela m'a enlevé beaucoup du plaisir que j'aurais sans doute ressenti si celle-ci avait été ne serait-ce qu'un peu moins odieuse. Ce ressentiment est d'autant plus dommage que pour le reste, le réalisateur de « 8 femmes » s'est donné à fond : couleurs somptueuses, décors remarquables, costumes superbes, musique envoûtante... C'est un sans-faute et surtout un plaisir de tous les instants pour les yeux et les oreilles, d'autant qu'un indéniable souffle romanesque vient plusieurs fois souffler sur une œuvre comme on a plus l'habitude d'en voir. Au final, c'est le dernier tiers qui fait basculer la balance dans le positif, notre identification à Angel devenant possible dès lors que celle-ci perd perd ce(ux) qu'elle a de plus cher, renouant enfin avec la grande tradition des personnages féminins marquants et même émouvants. Bref, un film qui ne ressemble pas vraiment aux habituelles de son auteur (quoique), mais ayant, malgré ses imperfections, suffisamment d'atouts sérieux pour séduire : une expérience à tenter.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 140 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mars 2007
    On ne saurait être surpris d’autant de désuétude et de niaiserie de la part d’un Ozon qui a toujours aimé affirmer farouchement ces valeurs comme un défi aux exigences d’aujourd’hui. Certes, cela peut séduire quelques minutes, mais au bout d’une heure, de deux heures, à force de se contenter d’une romance miévrotique aux ressorts des plus navrants, on ne peut que succomber sous la pesanteur de cette guimauve à la substance bien indigeste… Et autant l’avouer tout de suite : ce n’est pas le visage poupon de la charmante Romola Garai qui pourra y changer quoi que ce soit. En somme, difficile face à cet "Angel" de sortir du sempiternel credo : « Qui aime Ozon aimera, qui n’aime pas Ozon souffrira ».
    officiel76
    officiel76

    38 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2007
    Pour ne pas être méchant, parce que c'est beau; mais que c'est creux ! ça ressemble aux vieux films hollywoodiens avec bette Davis, matiné d'un peu de roman à l'eau de rose où des héroines à la Delly sont forcément punies d'avoir été méchantes ou d'avoir rêvé leur vie. Une scarlett pas très jolie, pas très intelligente, pas très drôle...ce film tombe un peu dans tous les pièges de ce qu'il dénonce. à conseiller uniquement aux gens qui ne sont pas cinéphiles, les autres, courrez à la cinémathèque, vous y verrez des chefs-d'oeuvre d'avant guerre, et pas cette copie fadasse, compilation des clichés les plus éculés. on sait ocmment tout va finir, c'est convenu. Reste les qualités esthétiques, car d'émotion, point. quelle déception ! où est le génial Ozon qui faisait des fims d'une perversion réjouissante, on se le demande !
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Un film assez mal aimé et pourtant à mon humble avis c'est avec le méconnu "Sitcom" le meilleur Ozon. Certes le réalisateur ne nous épargne pas le kitsch rose bonbon, se plaît à nous mettre les transparences les plus nazes au monde, qu'il y a beaucoup de clichés ; mais il faut bien se dire aussi que le film raconte l'histoire d'une héroïne qui se refuse à voir la réalité en face, qui ne peut jamais s'empêcher d'être toujours en représentation, toujours extrême dans ses comportements, donc c'est pleinement volontaire et ne fait que mieux appuyer le propos de fond.
    Les conséquences de cela c'est que dans les deux premiers tiers du film, on est fortement partagé entre l'agacement et la fascination envers cette protagoniste totalement atypique. Dans le dernier tiers, c'est plus la pitié qui règne quand les malheurs et les révélations terribles s'abattent sur l'héroïne pour s'achever sur un final cruellement ironique. Autre fait intéressant, l'ensemble réussit à raconter une histoire d'amour qui n'en est en fait pas une. Et c'est aussi une bonne occasion au cinéaste de rendre hommage à Sirk, à Minnelli, au Truffaut de "L'Histoire d'Adèle H." et à "Autant en emporte le vent".
    Un beau casting vient porter ce tout peu habituel, sur lequel domine une Romola Garai totalement et remarquablement possédée par la sensibilité et la frénésie de son personnage. Autant le dire, elle est impressionnante et justifie à elle seule la vision de ce film.
    Un conte, un conte cruel, qui n'en est pas tout à fait un pour cette oeuvre inclassable totalement sous-estimé ou plutôt totalement incomprise qui mérite une réévaluation de toute urgence.
    Claude DL
    Claude DL

    75 abonnés 1 590 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2013
    Quelle sale note spectateurs ! Pour une fois, la presse me parait mieux inspirée. Pour ma part, j'ai bien apprécié cette adaptation d'un roman de l'anglaise Elizabeth Taylor (homonyme) s'inspirant lui-même de la vie de la romancière anglaise Marie Corelli (fin 19è début 20è). François Ozon, grâce à une prise de vue léchée et à une jeune actrice talentueuse, réussit une oeuvre sensible, même si on peut la trouver kitsch (le roman date des années 50...). Manifestement, la clientèle visée semble féminine, mais cette "atmosphère" si bien rendue donne un charme indéniable pour les spectateurs masculins...de plus de 40 ans.
    Eselce
    Eselce

    1 197 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2015
    Il y a beaucoup de passages "crises d'ados" et "gamineries" du fait du personnage principal, Romala Garai qui joue réellement bien l'écrivaine prodigue de romans à l'eau de rose qui n'a pas le sens des réalités. Mais à la longue, c'est un peu difficile d'apprécier ce personnage. Mais les seconds rôles sont bons et convaincants et l'époque intéressante. Je regrette cependant le cliché du couple sur dernier quart du film et son aspect trop mélodramatique.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    François Ozon est un cinéphile averti, et une nouvelle fois après "8 Femmes", il a décidé de réaliser un film hommage. Cette fois, il a pris pour référence, mieux, pour modèle, les mélodrames anglosaxons des années 30 et 40 : "Les Quatre Filles du Dr March", "Autant en emporte le Vent" ou "La Splendeur des Amberson".

    Le problème, c'est que quand Ozon rend hommage, il se lance dans une reconstitution scrupuleuse, tant dans le choix des décors, des costumes, que des dialogues et du montage. Il oublie d'introduire une distance, un clin d'oeil qui dirait au spectateur : "Je sais, et vous savez, que tout ça c'est pour de faux". Ainsi, il utilise des transparences pour faire défiler le Palais de Westminster derrière la calèche de Theo et d'Angel, la transformant en tapis volant, et des toiles peintes pour figurer l'Acropole ou les Pyramides. Mais à la différence d'"O.S.S. 117, La Caire Nid d'Espions" qui dépasse la citation pour se situer dans la parodie, "Angel" se suffit à être "à la manière de".

    Donc, allons-y à fond dans le registre "grandeur et décadence". En conséquence, Angel nous est dépeinte comme un croisement de Scarlett O'Hara et de Barbara Cartland avec 80 ans de moins. Dans son Xanadu, elle joue de la harpe en déshabillé rose, et proclame des inepties du genre "J'aime bien Shakespeare, sauf quand il essaie d'être comique".

    "Angel" est une adaptation du roman paru en 1957 de l'écrivaine britannique Elizabeth Taylor. Ozon explique : "Dans le roman, le personnage est souvent grotesque, le regard sur elle, ses livres et son comportement est très ironique. Taylor reconnaît sa capacité à écrire, à avoir du succès, mais se moque beaucoup d'elle et la décrit comme étrange et laide. Il ne me semblait pas possible d'accompagner un personnage aussi franchement négatif pendant deux heures, alors qu'à la lecture la cruauté passe beaucoup mieux. Il fallait que l'on soit aussi charmé par elle, que l'on puisse s'attacher à elle sans gommer pour autant son côté insupportable ou une certaine forme de méchanceté."

    Je ne suis pas persuadé qu'il ait réussi dans ce dessein : Angel reste une pimbèche insupportable, et même quand elle souffre, elle continue à être pathétique et exaspérante dans son incommensurable égoïsme. Quand elle s'active pour la paix, ce n'est pas pour un idéal, mais juste pour ramener son mari, et plus important à ses yeux, pour laver l'affront qu'il lui a fait de lui préférer son devoir. Nicole Kidman avait été pressentie pour le rôle d'Angel. François Ozon lui a préféré Romola Garaï, essentiellement parce que le rôle débute à 16 ans. Certes, cette dernière apporte bien un côté vulgaire et canaille au personnage d'Angel. Mais je ne peux m'empêcher d'imaginer ce que la Nicole Kidman de "Dogville" aurait pu rendre de plus complexe et d'ambigu.

    Trop bien fait, trop lisse, trop prévisible, "Angel" se regarde un peu comme ces vieux films qu'on mate par désoeuvrement sur TCM, l'éclat du technicolor en plus. Et comme au bout de 135 minutes, il n'y a plus que François Ozon pour s'intéresser encore à son personnage, on s'ennuie ferme.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 février 2013
    Un film poignant et émouvant à la mise en scène et à la réalisation soignées.
    Clément B
    Clément B

    26 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2021
    Vraiment vraiment vraiment navrant.
    Je n'ai rien trouvé d'aimable dans ce film, sinon l'espoir chaque fois déçu qu'une surprise surviendrait.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mars 2014
    Romola Garai crève l'écran dans cette revisite par Ozon du style romanesque. Après un départ pétillant le réalisateur a le bon goût de garder un ton sobre dans la final mélodramatique le tout dans une vrai beauté de style. Il garde aussi un voile habile sur la personnalité de l'héroïne.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juin 2007
    Donc moi je n'ai pas été si decue que ca.
    Certes c'est un film plutot long, la musique n'est vraiment pas génial mais il y a certains passages plutot droles (d'ailleurs devant moi il y avait un couple d'anglais qui n'arretais pas de rire... unsure.gif )
    D'accord le générique de début est kitsch a souhait.
    Mais je savais très bien que je serais decue par ce dernier film de Francois Ozon.
    Cela étant dit, je pensais étre davantage decue...
    C'est vrai que ce n'est pas du tout le même genre de film ue ces autres réalisation je n'avais pas non plus très accorché a Gouttes d'eau sur pierre brulante.
    Je suis decue mais j'attend son prochain court métarge (ou moyen...30minutes) avec impatience. je suis sure que ce n'était qu'un essai et qu'il peut encore remonter dans mon estime.( je garderais en tete 8 femmes et Le temps qui reste.)
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2021
    Rarement le projet d'un réalisateur m'aura autant échappé. Je n'ai en effet rien compris à ce que voulait faire Ozon dans Angel.

    Un mélodrame ? Le film ne passionne pas par son propos, tout à fait inintéressant : histoire pâlote, personnages inconsistants, rebondissements erratiques.

    Une ode au kitsch ? Angel est certes une sucrerie dégoulinante de couleurs et de musiques à haute teneur en mauvais goût, mais l'accumulation provoque ici l'indigestion.

    Un hommage aux standards d'Hollywood, et notamment à Gone with the wind ? Je l'ai lu dans la presse, mais comment comparer le puissant contexte historique des films de cette époque au portrait compassé d'une Barbara Cartland de pacotille ?

    Bref, je me suis ennuyé ferme devant cet exercice de style désincarné, mal servi par un casting sans charisme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2007
    Angel est avant tout un mélo mais un mélo hors du commun. Là ou d'habitude un réalisateur s'arrête, François Ozon repousse les limites en offrant une dernière partie plutôt cruelle pour son héroïne. Le kitsch, le scénario et la mise en scène sont parfaitement maîtrisé et l'ensemble ce laisse voir avec bonheur. Hormis une ou deux longueurs le film est plutôt très intéressant, poignant et très bien jouer par l'ensemble des comédiens. Loin d'être le meilleur Ozon c'est quand même un très bon cru et un très beau film.
    foxart
    foxart

    79 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2009
    Angel, de François Ozon ressemble en apparence à une grosse pièce montée ultra kitsch, vague resucée de James Ivory et de Autant en emporte le vent.
    Taratata !
    Il n'en est rien... derrière ces aspects de grosse pâtisserie victorienne se cache un film des plus vénéneux de son auteur... Un des moins aimables aussi, sans doute, et un des plus réussis à la fois.
    Ce portrait au vitriol d'un personnage parfaitement détestable à l'ambition démesurée rend quelque peu l'identification difficile et de ce fait ne laisse que peu de part à l'émotion... c'est pourtant un film passionnant de bout en bout, souvent déroutant par sa beauté formelle même (le film est superbe!) qui le rend assez théorique et crypté (les scènes du voyage en Italie en sont la démonstration).
    On a beaucoup entendu dire qu'Angel était un autoportrait d'Ozon... Cela ferait de ce film un de ses plus personnels et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne se fait pas de cadeau...
    Cette jeune femme qui se nourrit de chimères et écrase tout et tous sur son passage au seul gain d'une supposée réussite sociale et artistique est en effet des plus antipathiques.
    Et cette femme qui trouvera une forme de rédemption mais aussi sa perte et sa mort dans l'amour est pourtant un personnage d'un romantisme au final assez touchant.
    Le film fut un échec commercial cuisant ce qui reste pour le moment, à mon humble avis, une vraie injustice... Espérons que le temps lui rendra cette justice et que beau film d'Ozon ne finisse pas comme son héroïne, seul, abandonnée et méprisée...

    A noter l'apparition d'une jeune actrice - Romola Garai - aux faux airs d'Alexandra London (VanGogh) dont on on reparlera sans doute : elle est époustouflante !
    Marc H
    Marc H

    54 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2007
    après quelques navets, ozon revient avec l'un de ses meilleurs films, d'un académisme haut en couleur, une musique excellente, bien qu'un peu trop forte, une interprétation très haut de gamme de l'actrice principale...le film d'ozon qu'on attendait plus.
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