Avis : Deux jours à tuer - Page 9

Beaucoup d'émotions...un très beau film avec un Dupontel parfait de bout en bout !

Excellent film, simple et extrêmement touchant. On se laisse porter par ses personnages plein de vie. A ne pas manquer.

La première partie, plutôt réussie, consiste desabiliser le spectateur, qui se sent sacrément mal devant cet homme antipathique, blessant et ridicule que, malheureusement, le cinéaste paraît vouloir excuser. S'en suit une fin tire-larme conventionnelle et prévisible... bof bof.

Un rôle sur mesure pour Dupontel . Bonne comédie dramatique sans temps mort . Du bon Becker !

Hormis la prestation très correcte mais peu surprenante de Dupontel, il ne reste du film que des idées faciles mainte fois utilisées, retournées et mise en scène par Becker. Pas directement mais le fait est là, un film "de vie" comme Becker sait si bien se l'approprier. Dans le propos nous sommes loin des enfants du marais (ouf), ton plus sérieux ici, mais on ne peut s'empêcher de nous montrer "les bienfaits" de la pêche à la mouche (sic.)comme une des essences même de la vie. Chute prévisible, qui n'est hélas que très peu rattrappée par l'histoire même. Mais une question reste à la fin du film...toute cette méchanceté déployée envers les autres étant en phase terminale, est-ce la douleur humaine qui ressort ou le vrai sort que le personnage donne à son entourage. En ça la réponse semble être claire et le film ainsi dénué de tout intérêt.

Mais quelle mouche a donc bien pu piquer Antoine ? Marié et père de deux enfants, ce publiciste décide, un beau jour comme ça, en pleine réunion, de se saborder, et de quitter son travail. Puis, pris en flagrant délit d’adultère par une amie de son épouse, il envoie balader famille et amis, au cours d’un dîner d’anniversaire qui tourne au jeu de massacre, à coups de répliques assassines, aussi jubilatoires que grinçantes, qui nous font presqu’oublier que le spectacle est orchestré par Jean Becker, davantage spécialisé dans la comédie dramatique champêtre (“Les Enfants du marais”, “Dialogue avec mon jardinier”). Car, hormis un dernier quart-d’heure au sein de la campagne irlandaise qui nous rappelle au bon souvenir des ses derniers films, le metteur en scène de “L’Été meurtrier” opère ici un changement de registre plutôt inattendu et réussi, servi par une Marie-Josée Croze touchante, et un Albert Dupontel de haut niveau, qui parvient à rendre son personnage des plus antipathiques. Certains de ses aspects empêchent pourtant ces “Deux jours à tuer” d’atteindre des sommets, à commencer par les motivations d’Antoine. Trop longtemps floues, celles-ci nuisent à toute possibilité d’empathie, et rendent même, parfois, son caractère et son opération “autodestruction” incohérents (pourquoi donc va-t-il reprocher à son père d’avoir fait à sa famille ce que lui-même vient de faire à la sienne ?). Heureusement, la fin (à ne surtout pas révéler à toute personne n’ayant pas vu le film), inattendue, rattrappe le tout, lorsque les larmes et la nouvelle dimension qu’y acquiert Antoine viennent dépasser l’impression d’avoir été mené en bateau avec roublardise, et que l’émotion nous étreint pour ne plus nous lâcher jusqu’au bout du générique, illustré par une chanson de Serge Reggiani, que Jean Becker incite chacun à écouter jusqu’à son terme.

Jai vu un film.. touchant, émouvant et porté par de nombreux comédiens attachants... Mais autant certaines scènes fonctionnent en terme d'émotion et de narration, autant d'autres sont réellement en dessous.. Et peu crédibles... On ne peut pas ne pas être touché par l'interprétation d'Albert Dupontel, mais parfois, il en fait des tonnes, et au final, cela manque de nuances... On aurait un traitement moins exagéré et sans doute un peu moins gratuit parrfois... De plus, on ne comprend pas vraiment les ressorts psychologiques de ce mensonge... Je pense qu'il aurait fallu puiser dans qq chose de plus profond, et là, on reste en surface... Bon, et par ailleurs, certaines scènes font monter l'émotion à un excellent niveau d'intensité... Film inégal, mais pas déplaisant.

Albert Dupontel a toujours joué dans des registres glauques, l'humour noir et décalé a toujours été son domaine et il ne démord pas à cette règle avec ce film. J'ai ressenti un profond malaise devant cette sinistre histoire qui aurait pu frôler un genre de "Diner de con" à la Weber mais ce repas mythique aux dialogues cousus de fil d'or, ne fait pas rire et agace pour tout dire. Face à la cruauté du personnage et au mal qu'il fait à ses invités, l'acteur principal a refermé les dernières chances de me faire apprécier ce film. Triste et quasi sans intérêt, ce film est peut etre digne de "l'esprit Dupontel" mais l'acteur a franchement fait mieux dans son genre.

Un peu dans la même lignée que Coup de Tête avec Patrick Dewaere mais dans une plus noble issue, Deux Jours à Tuer s'avère être un film complexe à évaluer, à apprécier ou déprécier, à noter. Dans le rôle du personnage phare détestable, l'on retrouve un Albert Dupontel qui a du se surpasser pour tenir de tels dialogues puisque, précisons-le, sont d'une méchanceté crue. Rejetant tous ses proches, les rabaissant et les critiquant à tout va, ce dernier a néanmoins ses raisons, qui nous seront expliquées à la fin, mais qui restent toutefois assez prévisibles.

Sur la forme, le film est bien fait. Dupontel comme toujours excellent, Marie-Josée Croze tout à fait à sa place, Pierre Vaneck qu’on a toujours plaisir à revoir. Quelques scènes réjouissantes où Jean Becker rentre dans le lard de la bien-pensance et où il n’hésite pas à botter le cul de quelques vaches sacrées devants lesquelles le cinéma français d’aujourd’hui s’incline presque toujours : la famille, les enfants, les amis… toute cette vie planplan du Français moyen/supérieur fondée sur une bonne dose d’égoïsme, de conformisme et d’hypocrisie. On se dit alors qu’il y va fort, mais que ça fait du bien. Mais arrive la fin – qu’on ne révèlera pas, mais qui pose problème. Telle qu’elle est fichue, on pourrait croire d’un côté que Becker se renie. Que tout ce que son personnage a fait au début n’est qu’un subterfuge pour lui éviter de faire souffrir les siens. Mais en même temps, en quoi le fait de provoquer ses amis ou les clients d’un bar/station service aide-t-il à leur épargner une souffrance? Il y a donc bien aussi une vraie révolte. Simplement on ne voit pas bien où celle-ci s’arrête et où commence le geste d’amour. Je ne peux donc pas dire quel est le sens du film. Ca me gêne.

Un mec a qui a tout pour être heureux (belle femme, enfant adorable, argent, amis...) craque et décide de tout lacher. Il envoie valser sa famille et ses amis du jour en lendemain et part en Irlande retrouver son père...Critique facile et assez caricatural de la société, le film est assez plat malgré les efforts de Dupontel...un petit retournement à la fin du film ajoute un peu de suspense mais sans plus...Bref, un drame qui n'a rien d'extraordinaire...A voir s'il n'y a rien d'autres à la télévision

Quelle est la valeur du cru 2008 de Jean Becker ? On va dire mitigé, j'attendais avec beaucoup d'impatience de voir un de mes réalisateurs français préférés faire tourner un de mes acteurs français préférés et le résultat est...mitigé. Côté casting, Becker a fait appel à du lourd, entre Albert Dupontel qui se voit offrir un rôle fait pour lui, alliage de force simulée et de faiblesse dissimulée qui donne sa principale arme au long métrage de Jean Becker; et Marie-Josée Croze bouleversante de simplicité et de sincérité le film semble armé de deux solides piliers. Même si Pierre Vaneck ne démérite pas dans la seconde partie du film, il est à l'image de celle ci : assez prévisible. Car voilà le film est scindé en deux parties, la première où la force illusoire de Dupontel fait voler en éclat la superficialité de sa vie est un récital. On y voit un personnage franc, "sarcastiquement drôle", remplit d'un venin visant à rétablir une certaine honnêteté dans une société bourgeoise, il fustige ce qu'il exècre (et ce qu'il était) et humilie ceux qu'il aime pour faire naître chez eux une haine à son égard. S'en suit alors la seconde partie où sa faiblesse apparait (la fuite) où un personnage plus touchant apparait mais où le déroulement de l'histoire se dessine malheureusement dans nos esprits avant d'apparaitre à l'écran. Malgré le côté trop bien tracé du scénario, on remarque une fine observation du réalisateur, ce que l'on prenait pour une force totale (dire les 4 vérités jusqu'à blesser, se faire haïr) apparait comme une faiblesse, une lâcheté alors que ce qui semblait être une fuite ressemble au courage d'affronter la douleur diffuse qui le gêne depuis des décennies. La complexité du personnage s'en trouve renforcée et la performance de Dupontel décuplée. On retrouve donc ici les thèmes souvent abordés par le réalisateur dans sa filmographie (ode à la simplicité, la pêche, la nature) et on se dit qu'avec un scénario plus surprenant on aurait eu droit à un grand film.

Un bon film a la fois touchant et emouvant avec un Albert Dupontel vraiment bien.Malgré une fin prévisible le film reste bien.

Un petit trois. Deux films en un. Une première partie assez grisante et vacharde et une deuxième plus mystérieuse et introspective. A défaut d'avoir une mise en scène à la hauteur, il y a Dupontel, qui à lui seul porte le film. Dommage que la conclusion casse un peu ce que le récit construisait ...

Film parfois ennuyant mais quand en y repense, c'est une grande et belle histoire. Un film étrangement bizarre, le rôle de Dupontel est écrit sur mesure. A ne pas regarder pendant une dépression. ------Octobre 2012-----
Dupontel est vraiment polyvalent dans ce rôle glacial. Un film dur. 3 bonnes étoiles. ------Mai 2014------. Février 2021-----.