Avis : Le Prix à payer - Page 5

Pas de cul, pas de fric ! Ma femme a des talents d'écriture, elle remplit bien les chèques ! Il est fort probable que ce film ait fait grincer des dents. Il décrit à merveille une situation pourtant assez courante : monsieur travaille et ramène au foyer l'argent que madame dépense, tandis qu'elle lui refuse le peu de tendresse qu'il en arrive à quémander. La bonne idée étant de montrer une situation similaire dans des milieux sociaux différents. Les acteurs sont tous excellents. On reste juste sur sa faim alors qu'on aurait aimé une conclusion plus tranchée dans ces combats des sexes.

Alexandra Leclère oserait-elle réduire l'homme à ses pulsions sexuelles et la femme a ses pulsions vénales ? Oui, c'est le postulat de base de son film "Le prix à payer". Evidemment, la réalité est plus complexe que cela et voir cet homme riche totalement désemparé par l'absence de rapprochement conjugal et cette femme "de riche" totalement désabusée par le manque pécunier est assez interpellant. La réalisatrice va donc au bout de ses idées et adopte un ton sérieux la plupart du temps. Seules quelques scène du duo Clavier/Lanvin nous rappellent que c'est une comédie. Fort d'un casting d'habitués, "Le prix à Payer" est un film agréable à regarder et pourrait même amener une certaines réflexion sur les rapports humains dans le couple mais aussi en amitié.

Pas mal finalement que ce film qui présente l'intérêt de bien décrire les difficultés que rencontrent beaucoup de couples à s'accorder sur le plan de la relation amoureuse et notamment sexuelle. Le casting est particulièrement réussi avec Christian Clavier et Gérard Lanvin en grande forme. Nathalie Baye est totalement crédible en bourgeoise oisive qui courre les magasins de luxe. Les dialogues sont souvent excellents avec des situations amusantes.

Un film ni bien ni pas mal entre les vêt il y a des bon acteurs mais j ai passé un moment sans plus avec ceux film

20 minutes de pas mal jusqu'à une scène de diner bien gratinée puis plus rien , on se fout de la fin qui de toute façon est baclée. Marivaudage parisien sans saveur pour lequel seuls Lanvin et Chesnais tentent de livrer un peu d'humanité.

Ce film, réalisé et écrit par Alexandra Leclère et sorti en 2007, est assez moyen. Découvert par hasard sur Netflix, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre mais appréciant particulièrement Christian Clavier, je m'y suis lancé, tout en n'ayant pas vraiment confiance en la qualité du film pour autant. Ainsi, je ne connaissais pas le sujet de l'intrigue et je dois dire que c'est quelque chose d'assez original. Effectivement, deux couples décident de monnayer le sexe, tout simplement. Bon, alors ça a l'air assez simpliste dit comme ça mais je pense que c'est un sujet assez sérieux et qui aurait d'ailleurs eu peut-être plus d'impact sous la forme d'un drame et non d'une comédie. Enfin bref, le film n'est dans l'ensemble pas mauvais non plus mais il manque terriblement de rythme. En effet, et surtout si nous n'adhérons pas à l'histoire, nous ne sommes que très difficilement captivé par cette histoire qui s’essouffle vite, enfin surtout de la façon dont elle a été écrite car elle aurait pu être sujette à quelque chose de beaucoup plus poussé. De plus, le film manque d'un réel propos de fond et la fin, qui nous est un peu donnée à l'arrache témoigne d'un manque de créativité et d'originalité, le tout en devient finalement prévisible alors que l'intrigue au début du film ne l'est pas, notamment tous les moments de violence qui éclatent au fur et à mesure au sein des deux couples. En ce qui concerne les acteurs, nous avons donc principalement Christian Clavier, Nathalie Baye, Gérard Lanvin et Géraldine Pailhas qui jouent très bien. "Le Prix à payer" est donc une comédie française sympathique mais pas transcendante.

Le prix à payer est une bonne petite comédie avec un bon casting. La première partie ce montre assez passionnante mais le reste est finalement assez convenu. Quoiqu'il en soit le film ce montre assez intéressant pour ne pas décrocher pendant tout le film. Sympa.

Grosse déception que ce film qui avait tout pour réussir : un super casting, un sujet en or résumé par un slogan choc ("pas de cul, pas de fric") et des teasers plus qu'alléchants. Les rares bons points du film réside dans les quelques scènes comiques déjà révélées par les bandes-annonces (les pétages de plomb d'Odile, la scène du repas, Caroline qui fait croire à Richard qu'elle a envie de lui dans la voiture... avant de lui demander de l'argent...) et l'interprétation sans fausse note des acteurs avec un Christian Clavier étonnement sobre qui retrouve enfin le talent qu'il avait perdu ces derniers temps, une Nathalie Baye formidable en épouse vénale, un Gérard Lanvin excellent en chauffeur adepte du chantage et une Géraldine Pailhas parfaite bien que son rôle soit le moins intéressant du film. Mais à part ça, que retenir de ce "Prix à payer" ? Une mise en scène qui ignore les rudiments en matière de rythme, un scénario qui démarre en fanfare pour tourner très vite en rond sans jamais réussir à relancer la machine (voir les vaines scènes de l'amant joué par Patrick Chesnais) et un ton qui vire très vite au tragique alors qu'on nous promettait une comédie certes grinçante mais drôle (la scène où Richard gifle Caroline m'a définitivement perdu). Et une comédie qui n'est pas drôle, ça la fout quand même mal... et ça démontre surtout l'étendue de l'échec artistique d'un film qui a tenté de tromper le spectateur avec une promotion volontairement axée sur le comique... à tort !

S’il a réussi sa vie sur le plan financier, Jean-Pierre Ménard se sent seul, sa femme lui refusant le “devoir conjugal” depuis trop longtemps. Par contre, quand il s’agit de faire chauffer la carte Gold, y a du monde. La solution à ce problème de couple ? Lui couper les vivres, et instaurer une nouvelle règle : “pas de cul, pas de fric.”
On a connu plus léger comme postulat, et il y avait donc de quoi craindre beaucoup de son traitement. Sauf qu’Alexandra Leclère (“Les Sœurs fâchées”) n’est ni Max Pécas, ni sa fille. Pas de gaudriole au menu, donc, mais une comédie grinçante sur la place de l’argent dans les rapports entre hommes et femmes. Un sujet en vogue dans le cinéma français, récemment au cœur de “La Doublure”, “Prête-moi ta main”, ou “Hors de prix”. Mais, à défaut d’originalité, ce “Prix à payer” possède assez d’atouts pour faire grimper sa valeur, à commencer par son scénario. La progression dramatique est solide (avec un refus du happy end total), et les dialogues, tranchants, nous valent quelques moments croustillants. Car, entre Jean-Pierre et sa femme, mais aussi Gérard et la sienne, c’est une véritable guerre qui se joue devant nos yeux : fourberies, coups bas… rien ne manque, et le film atteint son sommet lors de la scène du dîner entre les protagonistes, festival de répliques cinglantes, comme lorsque Ménard explique que sa femme possède un certain don pour l’écriture car… elle remplit très bien les chèques. Sauf qu’après ça, le rythme retombe, tandis que le ton se fait un peu moins mordant, mais un poil plus grave, abordant frontalement la question de la prostitution, et insufflant un peu d’émotion à toute cette acidité. Et c’est là que Christian Clavier surprend : tour à tour drôle et touchant, mais toujours sobre, il se rapproche, ici, plus de “Mes meilleurs copains” que des “Visiteurs 2”. Une surprise qui n’a pas de prix, d’autant plus que le reste du casting n’en est pas moins bon. De quoi faire du "Prix à payer" un divertissement de valeur.

Une bonne idée de départ, quelques réalités bien observées et surtout un certain nombre de scènes bien senties. On s'amuse à observer ces deux couples et leurs parallèles. On regrettera toutefois que la scénariste/réalisatrice ne soit pas allée assez loin dans l'exploitation de ces antagonismes du couple. Vivement le remake américain pour aller au bout du sujet...

Moyennement drôle, Le prix à payer est une comédie vulgairement bas de gamme. Le quatuor d'acteurs est crédible, et les répliques pas trop mal écrites. Mais il n'y a pas de fantaisie, trop d'engueulades qui deviennent pénibles. Les personnages en deviennent antipathiques et le film ennuyeux.

Ca ressemble beaucoup à un film de Bourdon. Le duo Clavier/Lanvin fonctionne bien mais ne fait pas long feu dans le cinéma français. La scène du dîner est bonne mais le reste est synonyme de déjà-vu et tient du simple vaudeville.

On s'ennuie ferme à suivre ces histoires de fesse parisiennes. Heureusement qu'il y a Lanvin. A part ça le scénario est trop mince.

encore une fois, l'incompréhension totale entre la critique et le spectateur. pourtant réjouisant, un film qu'on aurait pu penser un peu vulgaire et commun et qui se révèle beaucoup moins gratuit qu'il n'y parait; Christian Clavier tire son épingle d'un rôle très éloigné de ses perpétuelles grimaces à la de Funes, et finalement il est assez touchant; certes, il y a quelques clichés et des facilités dans ce film, mais la réalisatrice se rattrape assez vite. l'argent pervertit tout y compris les rapports amoureux, mais finalement le manque d'argent empoisonne tout...y compris l'amour. une fable un peu amère, mais vraiment interessante; et grinçante. le propos est simple, mais pas simpliste. et surtout si réaliste, n'en déplaise à messieurs les journalistes, sûrement au-dessus de certaines contingences et de cette vulgarité qui en découle.

Un film moyen avec de bons comédiens qui jouent parfaitement la comédie. L'histoire reste amusante, à voir une fois. -----Septembre 2012-----

J'avais complètement oublié ce film, du coup j'ai bien ri deux fois pour le prix d'une. Un avant goût de " Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu?" ? 3 bonnes étoiles. ----Août 2017----