Avis : Steak - Page 2

Et voilà le premier long métrage du casseur de code Quentin Dupieux, la première fois que j'ai vu ce film, il y'a un moment donc je ne connaissais pas Dupieux et même après avoir vu Steak j'ai toujours pas fait gaffe à lui, je n'ai vu ce film que comme il a été vendu, comme la nouvelle comédie d'Eric et Ramzy en somme, je n'ai pas cherché plus loin, et à l'époque j'avais déjà adoré cet ovni, mais ce n'est qu'à la sortie de Wrong que j'ai adoré au plus haut point que je me suis renseigné sur ce réalisateur atypique et c'est là que j'ai compris que Steak était de lui, ce qui vous vous en doutez à renforcé mon amour pour ce film et pour son cinéma.
Nombreux sont les gens qui trouvent ce film ridicule, d'une part car c'est voulu ridicule mais beaucoup ne le comprennent pas et d'une autre la plupart des haineux du duo Eric et Ramzy ont crachés dessus, mais bon que puis-je faire contre cela, moi j'ai adoré et j'adore toujours ce film, je viens de me le revoir à l'instant même, ce qui doit faire la troisième ou quatrième fois en tout si je ne me trompe pas, et bon sang que j'adore toujours autant, j'adore même de plus en plus car je comprend des choses que plus jeune je n'aurais pas forcement compris, comme le coté qui montre que la société est d'une débilité affligeante, si tu n'as pas le dernier truc à la mode (en l’occurrence ici quelque chose de refait physiquement) tu n'es rien, qu'un hasbeen, d'autre sujet sont traités, comme les groupes ou associations ridicules où les gens payent pour se sentir au dessus des autres, la bêtise aussi d'envoyer en prison des innocents et j'en passe d'autres des sujets sociales comme ceux là, Dupieux joue toujours la carte de la satire de notre monde, et il joue cette carte à merveille.

Mais voilà, autour de tout ces sujets forts et quelque part tristes Dupieux nous envoi dans un univers comme à son habitude unique et illogique, ici nous sommes apparemment en 2016, au canada, à l'air de la nouvelle mode, la chirurgie esthétique, si tu n'es pas refait, tu n'es qu'un ringard, Blaise à peine sorti d’hôpital psychiatrique où il a été envoyé pour des meurtres qu'il n'a pas commis retrouve son ancien ami Georges, mais Georges est à présent dans la bande la plus réputée (enfin c'est ce qu'il disent, tout le monde s'en fout d'eux) de la ville, les fameux Chivers, un groupe d'étudiant vêtu de blousons rouges, de jeans trop courts et de chevignons, un style purement année 70, comme tout le film d'ailleurs, ça à beau se passer en 2016, le style est vraiment rustique, mais bon j'adore ce coté vieillot.
Bon, c'est donc une bande de gars qui se la pètent, qui boivent à longueur de temps du lait et qui jouent à un jeu bizarre qui consiste à lancer un dès en mousse, de crier un calcul à haute voix et celui qui a la réponse doit courir autour du dès, le prendre dans les mains et crier le résultat, si il a bon, on lui fout un gros coup de batte de cricket dans le ventre.
Bizarre hein, bah non, c'est juste du Dupieux, mais franchement fallait l'inventer ce jeu, je ne sais pas comment il fait pour inventer des choses pareils, bref, à part ça ils écoutent aussi de la musique de sauvage, de la ziq Electronique, et puis j'ai l’impression que c'est un monde en retard sur son temps ou parallèle je ne sais pas, car si c'est vraiment en 2016 ils sont vraiment à la masse dans leur ville, aucun téléphone portable, il y'a encore des V/H/S, les costumes font tous démodés, enfin il n'y a rien qui laisse penser que nous sommes en 2016, mais bon comme le film se range en partie dans la catégorie science-fiction c'est assez logique et drôle.

Enfin bon, tout ça est justement génial, le premier délire de Dupieux sur grand écran est tout simplement irrésistible, il nous propose ici une réalisation qui diverge complètement de son court métrage "Nonfilm", ici il est calme, posé et soigné, la mise en scène de cet univers unique est délirante, tout comme le casting, Eric et Ramzy en tête donc, ils sont vraiment géniaux et dirigé avec brio, comme tout le reste du casting, Jonathan Lambert, KΔVINϟKY ou encore Sébastien Tellier, ces deux derniers ont déjà joués pour Dupieux dans le court "Nonfilm" et sont ici une fois encore extra, d'ailleurs Tellier tout comme Mr. Oizo (Dupieux) et SebastiAn composent tout trois la bande originale du film, un vrai délice qui colle merveilleusement bien avec l'ambiance.

Voilà voilà, en bref, Dupieux pour son premier long métrage propose une histoire plutôt sombre voire même parfois très noir, je pense notamment à la scène où Blaise li la lettre d'abandon de ses parents, et plusieurs autres moments sont assez dramatiques mais le tout est parfaitement emboîté dans un univers surréaliste et envoûtant, le casting entiché d'un maquillage génialement horrible est vraiment top, la bande son est un régal, les décors sont très bien choisis et la mise en scène est propre à Dupieux, c'est à dire parfaite.

Quentin Dupieux réalise un non film,une comédie qui se veut absurde sans histoire,critique envers le paraitre et la connerie que bouffe toute la journée l'humain.Ce film veut être un concept mais malheureusement qui n'est pas assez bien mené pour être intéressant plus d'une seconde,le film et les personnages sont idiots ça oui.Mais quel est le but de Dupieux avec ce film?Montrer qu'il est possible de tout faire au cinéma même un film sans aucun intérêt et vide de tout.Dans ce cas autant faire un film avec un écran noir pendant 1h30,l'imaginaire développé serait bien meilleur que se qu'il nous ai proposé avec steak.Une perte de temps et d'argent total avec un film qui veut être plus absurde que l'absurdité,ouais...... un projet bien trop gros encore pour Dupieux.

La carrière d'Eric et Ramzy au cinéma, jusqu'ici, c'était vraiment pas la joie, mais ça avait l'air de marcher, aussi, il faut saluer le choix des deux comiques de ne plus jouer dans un film entièrement construit autour d'eux mais de se mettre au service d'un auteur. Quentin Dupieux a une vraie vision, un humour glacé, absurde et étrange (ce qui s'en rapproche le plus pourrait être Atomic circus), en tout cas rien de vraiment comparable avec La tour Montparnasse infernale ou Les Dalton. C'est un peu le problème du film : même s'ils évoluent dans un univers qui leur est étranger, il semble difficile à Eric et Ramzy de faire abstraction de leurs reflexes comiques habituels et les deux personnages s'intègrent mal au reste du film. Le résultat apparaît alors comme hybride et bancal, et, entre longueurs (des scènes d'enfantillage à n'en plus finir entre les deux compères) et bizarreries surréalistes (le sport surréaliste pratiqué par les Chivers) risque de ne pas contenter grand monde.

Complément décale, scénario débile, sa peut me plaire des fois, mais la avec leurs j'y arrive pas, il faut vraiment aimée leurs humour pour regarder,
sinon sa pourra pas le faire

c'est steak à chier, c'est un film à ni rien comprendre.

J'ai rarement vu un film aussi mauvais ! Mettons de côté le profond ennui qu'il a provoqué chez moi. Le scénario est mauvais, l'interprétation également, bref, une horreur ! Je le déconseille à tous, sans exception !

Énorme étron absolument nul de A à Z, ni drôle ni intelligent...

Ce film n'est vraiment pas drôle... Aucun intérêt.

Ceux qui croient aller voir un film comique dans le sens traditionnel du genre se trompent sur ce dernier.
Ce film est un OVNI complètement baroque à mi-chemin entre Orange Mécanique et Elephant.
Ce qui fait rire dans ce film c´est les situations les plus invraisemblables que nous fait suivre ce film. C´est pas réaliste, tout en l´étant sur certains points. C´est rétro tout en étant hyper novateur à la fois! Moi je me suis fendu la poire mais pas parce-que c´est un film "comique": ça ne l´est pas vraiment tellement il est à part! Je rigolais car les trucs que je voyais c´était tellement n´importe quoi que c´était fendard! Un film culte dans quelques années... (sans problème!) Dommage que beaucoup de gens ne l'ai pas apprécié à sa juste valeur mais c'est qu'ils n'ont rien compris à ce que le cinéma doit être! Novateur...

Il en aura fallu du temps (5 ans, en fait) pour que Quentin Dupieux développe enfin son univers ébauché dans le court-métrage Nonfilm, à la fois teaser et mode d'emploi de son monde absurde vraiment rafraîchissant. Bide au box-office, où il a déçu les fans des habituelles guignolades écervelées d'Eric et Ramzy (qui trouvent enfin un rôle dans une entreprise artistique digne de leur talent), Steak était si imprévu qu'il a, à sa sortie, provoqué l'incompréhension même de certains critiques spécialisés. En vérité, rien de vain dans cet univers surréaliste mais une satire inventive des mouvances culturelles de masse, de leurs obsessions tocs de la propension aliénante de l'uniformisation des pratiques. Servi par des idées de cinéma intéressantes (l'univers à l'américaine, qui rappelle la culture de masse venue s'implanter chez nous par-delà l'Atlantique, un certain retard hébété des cadrages) et des références savamment choisies à Orange Mécanique, le propos profite à fond du décalage permanent des notes éléctro de Dupieux, de l'absurde des situations et de sa narration transparente, faussement idiote. En général, je me rend compte ces temps-ci de la faiblesse des comédies de mon enfance. Cette fois, je me rend compte du contraire ; que Steak, dont même le gosse que j'étais s'était méfié de prime abord, est en fait une comédie bien plus futée qu'il n'y paraît, et un vrai film, au sens artistique du terme.

Film intemporel... C'est tout simplement incroyable à quel point ça peut être drôle et dépaysant à la fois. On se laisse facilement porter par l'histoire et on ne réfléchie plus mais on rit tout au long du film. Le duo arrive parfaitement à entrer dans ce monde de Quentin Dupieux et ça donne un chef d'oeuvre tout simplement.

En 2016, la nouvelle tendance chez les jeunes est le lifting du visage. Georges, un jeune diplômé (et récemment lifté) en profite pour s’intégrer aux “Chivers”, les caïds populaires du lycée (eux aussi, liftés à l’extrême). Pendant ce temps-là, Blaise, son ami d’enfance (et accessoirement, un looser), aimerait lui aussi intégrer la bande…

Après s’être fait la main sur bon nombre de clips et un moyen-métrage (Nonfilm - 2001), Quentin Dupieux (le musicien plus connu sous le pseudo de “Mr. Oizo”), passe à la vitesse supérieure en réalisant son premier long-métrage. Cette comédie sociétale est le reflet de ce que sera sa filmographie tout entière, à savoir un film où le “non-sens” prime sur tout. C’est tellement loufoque et barrée que j’y suis resté totalement hermétique. Découvert au cinéma il y a presque 17 ans maintenant, je le revois pour la seconde fois et le constat est sans appel, j’en ressort toujours aussi amer et désabusé devant tant d'inepties.

Sous couvert de vouloir dénoncer les travers de notre société, Quentin Dupieux se complait uniquement à réaliser un film de potes (entre potes) où l’on y retrouve quelques grands noms de la musique électro tels que Sébastien Tellier, SebastiAn ou encore Kavinsky. Pour le reste, c’est l'encéphalogramme plat de la rigolance, 80 minutes durant lesquelles on cherche désespérément à esquisser un sourire, quitte à se faire une luxation maxillo-faciale. Les dialogues sont assez consternants (en dehors d’une ou deux répliques), bref, c’est assez triste d’y retrouver un tel casting d’humoristes (Jonathan Lambert, Eric & Ramzy) pour un résultat aussi fade et indigeste qu’un steak trop cuit.

(critique rédigée en 2007, réactualisée en 2024)

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Oh mon dieu, j'adore ces 2 la, je suis fan de leurs films mais la...
Cause indefandable, peut etre le pire film que j'ai jamais vu, incroyable !
Je recommanderais meme aux gens d'aller le voir, car c'est hallucination, sans doute un film pour extra terrestre, je ne vois pas d'autre explication.

faut-il avoir un QI de 20 pour aimé ce film ? ou peut être juste avoir 5 ans et demi... c'est nul et sans intérêt destiné a un publique de débile profond ,on dit que les meilleurs blagues sont les plus courtes et bien dans le genre ce film en est une vraiment trop longue qui fait perdre sont temps au spectateurs.Un navet ,je dirais même un concombre...pour faire dans le style du film,si vous avez de l'argent a jeter par les fenêtres,jetez- le par les fenêtres sa vaudra toujours mieux que de regarder ce genre d'insulte au cinéma comique français.

Un duc de choc avec un humour toujours politiquement incorrecte. On adhère ou on réprouve.
Néanmoins, Eric Judor et Ramzy Bedia font preuve, une fois de plus, de leur talent en se renouvelant avec un scénario original et un humour décomplexé. A voir absolument entre amis sinon gare à la prise de tête.
Un film à prendre au énième degré, il va de soi