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    J'ai toujours rêvé d'être un gangster
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    3,5
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    381 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2011
    Second long-métrage pour Samuel Benchetrit après Janis et John (2003), il s’atèle à un film de gangsters en réalisant quatre petites histoires de malfaiteurs à la fois losers et décatis, au sein d’un seul et même film : J'ai toujours rêvé d'être un gangster.
    On y fait la rencontre d’un braqueur raté (ou minable), deux kidnappeurs aussi inexpérimentés qu’un novice qui choisissent d’enlever une adolescente en échange d’une rançon (sauf que celle-ci à des tendances suicidaires !). Puis on fait la rencontre de deux crooners usés par le temps et qui se disputent le vol d’une chanson. Et enfin, le meilleur reste à venir, avec les retrouvailles entre cinq tontons flingueurs, sexagénaires et hors du temps, qui découvrent avec stupeur que leur ancienne planque a été rasée pour laisser place à une cafétéria d’autoroute et la banque qu’ils avaient l’habitude de braquer a été remplacé par un Macdo !
    Benchetrit réalise un très beau film, d’une part au niveau visuelle, avec un très beau noir & blanc et d’une autre grâce à B.O particulièrement parfaite. Niveau inspiration, on reconnaîtra aisément une certaine addiction à Coffee and cigarettes, de Jim Jarmusch. De l’humour non-stop et un casting alléchant (Anna Mouglalis, Edouard Baer, Jean Rochefort, Jean-Pierre Kalfon, Alain Bashung, Arno, etc), une drôle de surprise qui mérite que l’on si attarde.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2009
    "J'ai toujours rêvé d'être un gangster":la phrase qui débute "Les Affranchis",le film culte de Martin Scorsese.Tout est dit.Le film entier ne se sert que de références,en les dégradant.Samuel Benchetrit,fer de lançe d'un cinéma bobo-intellectuel parisien,s'y regarde trop le nombril.Pour faire passer ses saynètes plates pour du génie,il a recours à l'artifice du noir et blanc granuleux,de la division en 4 sketchs et du format 1:37.Et hop,le tour est joué!Manque flagrant d'idées neuves et entourloupe du spectateur.Un loser qui renonçe à braquer une cafétéria.2 kidnappeurs belges qui s'attachent à leur otage.2 chanteurs en transit-tournée qui s'échangent des amabilités.Des gangsters retraités qui font un dernier casse par hasard.Tous des petites gens,qui s'expriment de façon désabusée et cocasse.Quelques moments font mouche comme le hold-up chaplinien ou l'engueulade sur le jeu de cartes.Mais c'est trop maigre,et le défilé de gueules cassées sous-exploitées horripile(il y a toutefois Anna Mouglalis!).Le recyclage insipide du "Coffee and Cigarettes" de Jarmusch ou du "Pulp Fiction" de Tarantino ne suffit pas à élever cette ébauche au rang de film mémorable.Il n'en aurait pourtant pas fallu beaucoup...
    moket
    moket

    434 abonnés 4 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2020
    Un film sympathique, original et visuellement très réussi. Le film est découpé en quatre parties plutôt inégales. Edouard Baer est né pour jouer les losers attachants et Anna Mouglalis est charmante. Les kidnappeurs belges ratés, gentils et généreux sont excellents : le meilleur moment du film ! Entre comique et émotion... On aimerait les retrouver plus tard... Les retrouvailles entre les deux chanteurs provoquent quelques sourires, mais également un peu d'ennui. Idem pour les vieux braqueurs : des dialogues savoureux mais quelques longueurs.
    En clair, un film drôle, des situations cocasses, d'excellents interprètes, mais on aimerait les voir se croiser un peu plus. On aimerait que le parking ne soit pas la seule chose qui les lie.
    Cronenberg
    Cronenberg

    211 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2021
    Ça me fait penser un peu à un long métrage de Jarmusch cette comédie française en noir et blanc un peu délirante. Rigolo angoissant et ahurissant sans le côté ultra surjoué de Dupieux. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
    Fabrice G
    Fabrice G

    105 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2008
    Au départ il y a une jolie affiche, un titre accrocheur et une casting plaisant... Et bien ce n'est que de la poudre aux yeux! Ce film est tout simplement d'un ennui mortel. Une succession de courts-métrages, ostensiblement copiés sur des maîtres du 7ème art (Chaplin, Jarmusch, Tarantino...), nous dressent le portrait de braqueurs un peu loosers qui finissent toujours par se retrouver dans la même caféteria paumée. Le tout est emballé dans un noir et blanc hyper pompeux pour faire plus "chic" et un humour qui se veut "décalé" mais qui n'est juste pas drôle. Bien sûr, des quatres courts, il y en a qui passent mieux, ainsi, la rencontre Arno/Bashung, bien qu'anecdotique, est plutôt sympathique et le dernier morceau avec les 5 papys braqueurs est assez réussie grâce à un quintette d'acteurs hors-pairs... Mais sur son ensemble, l'entreprise est surtout insipide et vite oubliable.
    dai72
    dai72

    121 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2009
    Un film ponctué de quatres scènettes qui ont chacune leurs particularités et un point commun qui est le décor principal. La seconde scènette est de loin la meilleure, à la fois tordante et tendre. Les autres sont pas mal mais manquent de constance. Le côté noir et blanc donne plus de crédit à ce film qui frôle avec la perfection!!
    JeremGar
    JeremGar

    78 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2009
    Un bon film français. Le noir et blanc rajoute du charme à ce simple (mais très bon) film et fait référence aux films américains d'époque. D'ailleurs l'ambiance un peu country nous donne une impression de Tarantino même si l'action, ici, est totalement absente. Les acteurs sont bons et les dialogues sont vraiment drôles.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2008
    Un film gadget. Un film clin d'œil. Un film hommage. Hommage au cinéma d'antan. Clin d'œil au cinéma muet. Au film de gangster des années 50. A Bernard et Bertrand Blier. A Jim Jarmush peut-être. On passe de bons moments parfois. Mais tout cela manque tout de même d'originalité. C'est un hommage qui sent un peu le réchauffé et certains "sketchs" sont très faibles. (la rencontre des deux chanteurs..) L'auteur s'est fait plaisir. Je ne sais pas s'il a assez pensé au plaisir du spectateur. Il aurait pu bosser un peu plus sur l'écriture du scénario afin de nous donner un contenu plus intéressant et moins s'appuyer uniquement sur la forme. Dommage.
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    Dans un noir et blanc esthétisant, probable hommage à Jim Jarmusch, Samuel Benchetrit réalise un film à sketch autour d'aspirants gangsters amateurs. Le dénominateur commun : une cafétéria miteuse paumée au bord d'une nationale, théâtre de braquages, hold up et autres larcins foireux, et souvent foirés. S'il ne parvient pas à atteindre l'excellence de "Coffee and Cigarettes" dont il s'inspire ouvertement, le réalisateur donne un vrai rythme à ses saynètes et fait preuve d'un sens du dialogue comique certain. Le casting est impressionant et les acteurs s'amusent. Les saynètes sont inégales et chacun choisira ses favorites mais l'ensemble, bien qu'un peu long, est tout à fait bien mené et réjouissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mars 2008
    Un film sympathique et bourré d'un humour décalé. Dans les quatre histoires, les kidnappeurs retiennent le plus l'attention, grâce à un trio caustique et des situations hilarantes. Seul Bashung/arno déçoit, comme en décalage de l'ensemble. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2008
    Conquis par la bande-annonce, ainsi que par les « Chroniques de l’asphalte » de Samuel Benchétrit, je me suis précipité voir ce film particulier en noir et blanc et aux références multiples. Au final, cette suite de quatre courts métrages plus ou moins reliés entre eux est assez réjouissante, bien qu’inégale. Si le premier court, malgré le talent d’Edouard Baer et son côté burlesque, m’a paru longuet, mou et peu convaincant, la suite m’a vraiment plu. Le court le plus réussi est certainement le second, où les deux kidnappeurs, tantôt hilarants, pitoyables ou émouvants, sont aussi attachants que leur jolie victime. Arno, Alain Bashung ou Alain Rochefort viennent ensuite apporter leur touche personnelle à cet exercice de style plutôt réussi.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2009
    Quatre sketches autour du thème des malfaiteurs amateurs, avec pour point de convergence une cafétéria.
    Benchetrit réalise une œuvre à petit budget, en noir et blanc format 4/3, inspiré des films à sketches italiens des années 60 ; le résultat est inégal. Premier sketch assez calamiteux, avec humour basique (le gangster met sur la tête une cagoule sans trous et se cogne contre un réverbère !), un contenu minimal et une lenteur maximale. Le second sketch concerne l’enlèvement d’une adolescente par deux minables : même type d’humour, même rythme extra lent, mais les rapports entre les personnages sonnent juste, et un aspect pathétique sourd derrière la ringardise de façade. En troisième partie, la rencontre des deux chanteurs quitte le registre de la farce pour celui de l’étude des rapports de façade et profonds entre personnages. Le quatrième sketch et une ode à l’amitié. Ces cinq anciens gangsters qui se retrouvent rêvant d’un nouveau casse sont touchants. Le bouclage du film sur son début est réussi, et redonne rétrospectivement de la saveur à ses premières minutes.
    La mise en scène utilise souvent des techniques anciennes, de l’accéléré avec cartons de dialogue des films muets et musique de ragtime, au fondu au noir façon Charlie Chaplin. Benchetrit aime la vacuité : vacuité des lieux hors protagonistes, que ce soit la cafétéria ou la campagne déserte, et vacuité du temps, avec de long silence et des dialogues hésitants. Cela crée un climat, ou génère l’ennui, selon. Distribution et acteurs sans reproche. La noirceur apparente du propos, l’amertume et le pathétique des héros, les fins de sketches en point d’interrogation rappellent parfois Dino Risi, une paternité assumée par l’auteur.
    Une œuvre originale dans la forme et le fond, qui aurait pu être remarquable sans son humour bouffon, et ses lenteurs exaspérantes.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2008
    Quel magnifique pied de nez au cinéma ! Samuel Benchetrit se moque bien des conventions du cinéma classique et du cinéma d'auteur ( que j'admire et respecte au passage ) : il s'impose à son tour comme un auteur à part entière, un iconoclaste malicieux et inspiré. Disons le tout de suite : ce deuxième long métrage est jubilatoire. Un soupçon de Samuel Beckett pour l'absurdité de certaines scènes, un reflet de Michel Audiard pour les dialogues et les personnages de la planque ( Jean Rochefort est hilarant en ancien gangster nostalgique ). C'est du Pulp Fiction puissance 10, c'est la rencontre entre Jim Jarmusch ( pour l'esthétique Noir et Blanc ) et Bertrand Blier ( pour l'humour désopilant ). Edouard Baer est quant à lui jouissif dans ce rôle de braqueur amateur dérisoire ( seul Anna Mouglalis joue vraiment mal, car trop inexpressive. Cela dit c'est peut-être un parti-pris destiné à faire rire le spectateur ). J'ai Toujours Rêvé d'être un Gangster est donc un bel hommage au cinéma, hilarant et décalé ( je ne m'étais pas autant marré depuis les Clefs de Bagnole de Baffie ). Déjà culte.
    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2008
    Courts-métrages enchaînés, posés, filmés dans un style rétro, tissés d'humour cynique et de liens touchants (rien à voir avec un film de gangsters classique). L'idée est de tisser, autour d'une cafétéria de périph', un lien entre plusieurs histoires de loosers. Les méchants jouent à être méchants et ne réussissent qu'à être ridicules. Les défauts des personnages, maladroits, sont censés révéler leur coté tendre. La ligne musicale nous fait passer un doux moment. Cependant, je n'irai pas par quatre chemins (comme ces 4 du film): esthétiqueemnt c'est bien fait mais réellement, c'est moche. Looser, vieux cons, has been, bras cassés... et à la fin, on se sent largué. Seul l'épisode des deux kidnappeurs ratés vaut vraiment le coup.
    Eddy P
    Eddy P

    124 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2008
    Quel gâchis ! Prendre d'excellents acteurs (en dehors d'Edouard Baer, dans une loose égale à lui-même et la jeune Selma El Mouissi qui devrait tenter les films muets ou la photo plutôt que le métier d'acteur) et ponctuer leurs performances par de minables plans interminables sur des terrains vagues ou des champs coupés. Samuel Benchetrit zoom sur rien, cadre mal, perd le rythme de son film, nous livre ses personnages avec des gros sabots (il ignore et omet la subtilité des détails, les manies, les tiques, ce qui est une base en école de cinéma... a-t-il seulement appris ?) et laisse les acteurs se diriger d'eux-mêmes devant sa caméra de vacances. Certains surnagent par leur talent (les sublimes Rochefort, Kalfon, Terzieff Venantini et Dumas qui constituent le seul intérêt du film) d'autres se laissent noyer par des dialogues ou des plans séquences envahissants. La confrontation Bashung-Arno qui commençait bien tourne vite en jus de boudin, les silences ne veulent rien dire de plus que les mots. Même Anna Mouglalis tourne en rond dans son personnage et n'est pas aussi débordante de charme qu'elle le pourrait, aucunement magnifiée par la houlette de son mari, ce qui serait la moindre des choses de la part qu'un réalisateur doit à sa muse.
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