Avis : Chambre 1408 - Page 7

Ça ne fait pas véritablement peur mais le suspens et l'atmosphère très pesante et tendu ne m'a pas laissé indemne. John Cusack, qui incarne ici le personnage principal, et très convainquant et nous entraine avec efficacité. La fin m'a tout simplement donné des frissons, réussi. 14/20

Le film commençait bien, l'intrigue intéressante, quelques petits airs de huit-clos mais le film tombe dans un cercle infernal de répétitions et de scènes dénouées de sens. Samuel L. Jackson doit apparaître dix petites minutes et son personnage ne présente aucun intérêt à par peut-être représenter spoiler: le diable en personne ?
le film ne le dévoile pas. Par ailleurs, la fin du film elle même reste très floue. Difficile de croire que se soit adapté d'une nouvelle Stephen King...

Les dernières secondes du film sauvent le scénario bidon.

Un auteur désabusé et en plein deuil va voir ses convictions remise en question lors de son exploration d’une chambre d’hôtel maléfique. Si la mise en scène de Mikael Hafstrom est anecdotique, le récit est bien construit et parvient à se relancer efficacement à plusieurs reprises.

Stephen King encore et toujours à la base d'un film d'épouvante. Celui-ci est plutôt soigné et l'entrée en matière est très bonne, John Cusack assure pas mal et les SFX sont de qualité. Seul inconvénient, une fois l'intrigue véritablement lancée, ça devient très répétitif et ça part rapidement dans le grand-guignol, annihilant toute la subtile mise en place. Pour autant, c'est assez bien foutu pour qu'on ait envie de continuer et dans l'ensemble ce n'est quand même pas mauvais, ça aurait simplement pu être meilleur.

Difficile de s'y retrouver et de comprendre les tenants et aboutissants dans le film "Chambre 1408". La mise en scène est convaincante, et le jeu de John Cusack est saisissant, mais la volonté de semer la confusion dans l'esprit du spectateur (comme dans celui de son personnage) nous perd en route.

Quel dommage ! Une première petite moitié vraiment réussie, avec une histoire se mettant agréablement en forme et laissant entrevoir une fin de film au top. Que nenni ! Le reste n'est qu'une succession d'effets spéciaux tous plus débridés les uns que les autres, mais qui gâchent le propos général. Sûr que si on compare avec Shining, également issu de l'oeuvre de Stephen King, on est à des années lumières. N'est pas Stanley Kubrick qui veut. Se laisse néanmoins regarder, mais sans plus.

L'univers de Stephen King à l'état brut, on y retrouve toutes ses marottes, ses peurs et ses obsessions. Et c'est une belle adaptation, Cusack nous emmène dans son cauchemar, et il ne nous lâche plus. Les effets sont puissants, certes certains traits sont forcés, certaines idées sont répliquées, mais d'autres sont innovantes; le tout arrive à nous captiver de bout en bout. Et la fin du décompte ne signifie pas la fin des tourments. Un film en huit clos réussi, qu'il faut découvrir sans plus attendre.

Ce film, réalisé par Mikael Håfström et sorti en 2007, avait tout pour me plaire ! En effet, adapté d'une nouvelle de Stephen King (que je n'ai pas lu), le film nous raconte l'histoire d'un écrivain arpentant tous les hôtels hantés et qui tombe un jour dans la chambre 1408, réellement démoniaque. Bon, les histoires de maison hantée est un genre éculé depuis bien longtemps, ce qui ne l'empêche pas de se renouveler ! Et c'est ce que film essaye de faire ici car, mis-à-part quelques jump-scares, nous n'avons pas vraiment les codes de la maison hantée classique. Non, nous sommes presque face à un film d'auteur, ce que l'on pourrait qualifier aujourd'hui de ce terme qui discrédite complètement le cinéma d'horreur dit de "classique", l'elevated horror. En effet, le réalisateur cherche à faire ici quelque-chose de différent, quitte à laisser ce que l'on considère comme de l'épouvante de côté. Mais que l'on retrouve pourtant au début du film, lorsque les évènements surnaturels commencent (le réveil qui se met en marche tout seul, l'eau chaude, la fenêtre etc.). Et on retrouve d'ailleurs également la patte de King, notamment avec ce personnage principal écrivain et alcoolique, qui a perdu sa fille, séparé de sa femme et qui cache une dépression latente derrière son cynisme. Seulement, avec ce côté "elevated horror", le film donne en réalité plus l’impression d'enchainer des scènes bouche-trou pour combler une intrigue finalement assez vide. Parce-que oui, enchainer la scène de l'hiver, de la flotte et du feu (ceux qui ont vu le film me comprendront), c'est un peu redondant. C'est bon, on a bien compris que le réalisateur voulait avant tout créer une ambiance au lieu d'aller vers de l'horreur "classique" mais ça en devient juste ennuyant. Surtout que la backstory du personnage principal est très clichée ; la scène avec la petite fille en est le parfait exemple (déjà-vu des dizaines de fois, prévisible à souhait, inintéressant). Tout le film en lui-même est d'ailleurs prévisible, la fin qui était prévue à la base l'aurait été moins, et c'est dommage car l'ambiance est pourtant réussie. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout John Cusack dans le rôle principal qui porte le film à bout de bras et qui joue, il faut le dire, très bien (même s'il est quelques fois un peu dans l'excès). "Chambre 1408" me laisse donc la même impression que la première fois, c'est-à-dire un début très enthousiasmant qui laisse rapidement place à des scènes lentes et redondantes sous prétexte d'elevated horror.

Ma foi, ce film fantastique sans grande prétention (quand bien même on aligne les noms de Stephen King et de quelques acteurs bien connus histoire d'attirer, encore que seul John Cusack aura une réelle partition à jouer sur la longueur) s'en tire plutôt pas mal. L'inventivité n'est pas toujours au rendez-vous, mais il faut souligner la fluidité de la mise en scène qui parvient à traduire le côté totalement irréel de cette histoire de fort belle façon et sans heurter la rétine, jusqu'à une fin ambivalente à souhait. Pas un coup de génie mais du boulot propre et assez rondement mené.

Hormis l'amusement du spectateur devant l'arrogance punie du personnage interprété par Cusack et une surenchère de péripéties plutôt distrayante, il n'y a pas grand chose à retenir du produit hollywoodien standard que constitue Chambre 1408.

Adaptation d'une courte nouvelle de Stephen King, ce petit thriller horrifique fait face aux démons d'un père pour faire le deuil de sa fille. Sans être transcendant, le suspens prend le spectateur grâce à un excellent travail du fantasque John Cusack, quelques effets quelques frissons. Pas mal sans être inoubliable.

Tiré d une nouvelle de Stephen King ce film tourne un peu trop en longueur et en rond au niveau du scénario. L idée de départ n est pas si mal mais on se doute du twist qui vient 30 minutes avant la fin et pour le coup on attend patiemment la fin sans grand intérêt.

Une version moderne de "Shining" qui démarre bien et finit par trop en faire, du coup on y croit moins. Pas la meilleure adaptation de Stephen King. (Pas mal)

Question adaptations d'oeuvres de Stephen King, on a vu bien pire. Vu l'impressionnante bibliographie de SK, il est juste dommage qu'un réalisateur s'attaque à l'un de ses scénarios les plus redondants. Un écrivain qui perd la boule à cause d'une présence hautement maléfique dans un hôtel... tiens tiens tiens, ça rappelle un film culte mais lequel ? La présence de Samuel L.Jackson n'y change rien puisqu'il n'a qu'un rôle très secondaire. En fait, il n'y a qu'un seul personnage : Mike Enslin (John Cusak). Si Enslin devient un peu trop vite parano alors qu'il est pourtant blasé des hôtels hantés bidons, la montée de la claustrophobie se fait bien sentir. Le souci c'est que Cusak a beau se démener comme un beau diable (hinhinhiiiin!), le rythme a beau être soutenu et sans temps mort, les changements de décors perturbants et certains passages un peu plus tendus, la sensation de déjà-vu a toujours le dessus. Un peu frustrant. Le final se révèle être particulièrement brouillon. Mais ne boudons pas notre plaisir. Un "Chambre 1408" reste quand même bien supérieur à n'importe quelle adaptation d'un SK en téléfilm dans les 90's. Ce n'est pas non plus très difficile de faire mieux.