Avis : La Classe américaine - Page 7

Un "flime" culte que je n'avais toujours pas vu malgré toutes les répliques balancées ici et là par des amis amateurs. Alors, l'idée est évidemment géniale et le rendu l'est tout autant. Grâce à sa structure, les réalisateurs ont pu s'amuser à mélanger vraiment tous les types de films et ça se tient très bien malgré des longueurs, surtout dans la deuxième moitié (pourtant le film n'est pas très long). En dehors des gags scato basiques, on rit bien de l'humour totalement absurde qui règne, très "Nul". Bref, une oeuvre complètement originale et décalée, dont on aurait bien aimé voir d'autres similaires !

Un extraordinaire idée de départ mais j’attendais peut-être trop de ce "grand détournement". C’est sans doute pour ça que je trouve que cette parodie aurait pu aller plus loin et être encore meilleure. Et puis, faut bien reconnaître que le choix des films détournés et le « casting » (John Wayne, James Stewart, Robert Redford, Dustin Hoffman, Paul Newman, Burt Lancaster, Frank Sinatra, Dean Martin, Robert Mitchum…) sont aujourd’hui un peu datés !
A part ça, certaines scènes sont énormes (les remarques homophobes dont est victime James Stewart, l’interview d’un Cary Grant muet, les grossièretés proférées par John Wayne, la critique de Orson Welles qui estime qu'on plagie "Citizen Kane", le "cameo" d’Elvis…) et le choix des voix est excellent (même si il aurait pu être un peu plus varié). Et puis, quelle grande idée d’avoir donner à John Wayne le nom de George Abitbol ainsi que le titre d’homme le plus classe du monde, ce qui apporte au film un petit goût de grand n’importe quoi assez jouissif (on sent l’influence des Nuls).
A voir donc !

Très prometteur à la lecture du résumé, mais on s'aperçoit quand les scénaristes ou plutôt les parodieurs ne sont pas allés plus loin, ils ont bien sûr construit une histoire à partir de fragments de films des années 50 comme Rio Bravo ou le Tour du Monde en 80 jours. Cette limitation à une époque donne l'impression d'un humour insatisfaisant, l'insertion de films plus contemporains ou d'atan auraient pu être de très bonnes oppositions à l'esprit hollywoodien ancien. Cela dit les doubleurs sont très bons et se prêtent au délire. La Classe Américaine est l'ancêtre et le précurseur de tous les détournements actuels, comme Star Wars Deconne.

Le travail de détournement de grands classiques représente beaucoup d'investissement et d'ingéniosité. Réussite pour ce film avec des séquences vraiment très drôles grâce principalement à des dialogues incisifs et percutants qui contrastent avec le sérieux habituel des différents protagonistes. Un bon moment de rigolade.

Une comédie culte, faite avec des bouts de films "classiques" sur lesquels les doublages ont totalement été refaits pour créer une nouvelle intrigue sur bases de dialogues plus ou moins loufoques, et pourtant cohérente.
Plusieurs scènes m'ont vraiment fait bien rire : celle avec Orson Welles, celle avec Elvis, ou encore les ambitions de Paul Newman et les "problèmes" de Dustin Hoffmann, sans parler du gars du gars qui essaye de faire de jolies phrases alambiquées...
En fait, pour en parler le mieux, je me rends compte qu'il faudrait que j'en écrive différentes répliques, mais ça gâcherait tout pour ceux qui voudraient le voir. Donc, pour les curieux, allez me regarder ça si vous ne l'avez pas déjà vu. Et imaginez un peu le travail colossal qu'il a fallu pour faire ce film! C'est fou. Moi, j'imagine même pas...

Même si sur plus d'une heure de film, le doublage et le montage des scènes de grands classique américains peut lasser, il faut reconnaître que la surprise l'emporte et tirer un grand coup de chapeau aux auteurs qui ont dû travailler comme des fous pour livrer ce film inclassable.
Un bon délire clute (qui n'est pas sur le cyclimse)

A se rouler par terre. Il me semble que le DVD contient également un additif avec le court métrage incontournable et hilarant "derrick contre superman", que l'on doit pouvoir voir sur youtube le cas échéant. Pour ceux qui aime le détournement, voir également ceux de mozinor. Le détournement, c'est tout un art de la rigolade ! A ne pas manquer aussi sur ce thème : "message à caractère informatif".

Avec un concept original et inattendu, Hazanavicius rend hommage à ces vieux classiques en leur offrant une seconde vie parsemée de quelques vannes, dialogues et situations cocasses. Avec un montage illogique, La Classe Américaine est un enchaînement d'histoires parallèles autour d'une intrigue centrale complètement décalée, offrant une dimension humoristique de grande volée. Pour autant le long métrage traîne en longueur, et finit par perdre légèrement son spectateur avec ses innombrables changements de cadre.

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Ça détourne avait déjà montré, à mon sens, les limites de ce genre de films. Au bout d'un moment, ça finit par lasser. Pourtant, la classe américaine a quand même fait l'effort d'inventer un semblant de scénario (inspiré de Citizen Kane), et c'est moins un grand n'importe quoi que ça détourne. Malgré tout, le film finit par lasser, et à choisir je préfère regarder du même genre Derrick contre Superman, qui dans un format plus court me semble du coup plus sympa à voir
A noter tout de même le bon boulot au niveau du montage et du doublage qui a été fait !

"La classe américaine - Le Grand détournement" a pour lui d'être original. En effet, si la technique du détournement est banale de nos jours, elle l'est moins au cinéma !
C'est donc avec une certaine curiosité que j'ai regardé ce long-métrage de 1h10 qui aurait dû être raccourci à une petite vingtaine de minutes et être diffusé sur Internet, pas dans les salles de cinéma où ce film n'a pas sa place.

Et si quelques vannes sont drôles, la plupart tombent rapidement à l'eau. C'est d'autant plus dommage que certains dialogues, plutôt bons, faisaient penser aux OSS 117 ou aux Tontons Flingueurs et autres Michel Audiard.
Heureusement que le montage est vraiment bien fait mais cela ne l'empêchera pas de faire un bide humoristique pendant la majorité du temps voire un bide tout court chez moi (mais visiblement pas dans les autres familles).

À éviter, vous économiserez une heure de votre vie.

Film culte de Michel Hazavicius, qui monte des extraits de nombreux films de la Warner avec des doublages détournés, le tout aboutissant à une parodie de "Citizen Kane". Lourd programme, en effet. Le boulot de montage est effectivement remarquable, de même que la culture ciné qu'un tel travail suppose. Certains dialogues sont franchement hilarants et sont devenus cultes. D'autres, en revanche, sont, au choix, super lourds, ou juste ratés. Un exercice de style globalement sympathique et un hommage décalé à un certain cinéma américain.

C'est avec ce "flim [qui] n'est pas un flim sur le cyclimse" que Michel Hazanavicius aurait dû gagner l'oscar ! :D

Très grand film. Dès lors que le trip, que les gags tiennent sur plus d'une heure, avec un tel génie et une telle constance qualitative dans l'humour, on est dans l'exploit. Brillant.

Franchement c'est culte, certaines répliques sont drolissimes. Dans l'ensemble c'est un peu inégal mais ça vaut vraiment le coup d'oeil!

"La Classe Américaine" est au détournement (Des scènes de films entièrement redoublés) ce que "Star Wars" est à la Science-Fiction à savoir une référence incontournables si bien sûr on adhère au concept. L'histoire débute avec la mort de "L'Homme le plus classe du monde", "George Abitbol" (Alias "John Wayne"), au large de l'atoll de "Pom Pom Galli", situé entre "L'Australia" et la "South America", dans "L'océan South Pacific". Les journalistes "Dave" ("Paul Newman"), "Peter" ("Dustin Hoffman"), prononcé "Pétaire" et non pas "Piteur", et "Steven" ("Robert Redford"), prononcé "Stévaine" et non pas "Stiveun", enquêtent sur ses dernières paroles : "Monde de merde !". Les journalistes vont donc approcher toutes les personnes qui l'ont connu pendant sa vie au "Texas" (Prononcé "Tegzass"), et découvrir qu'il n'était pas aussi classe que la légende le prétend. Le faux métrage est composé d'extraits de plusieurs films de la firme "Warner Bros" réalisés entre 1952 et 1980 pour un résultat absurde, grotesque et délirant ponctué de répliques tout simplement "Cultes". En définitif, "La Classe Américaine" est une oeuvre unique qui donna lieu à de véritables vocations par la suite (Et je pense notamment à l'excellent "Mozinor" dont vous pouvez voir quelques vidéos sur mon profil complet). Une débilité succulente et communicative à voir et revoir sans modération !