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    Le Feu sous la peau
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Feu sous la peau" et de son tournage !

    Premier scénar', premier long

    Leah Churchill-Brown, productrice australienne de spots publicitaires et de documentaires nominés aux Oscars (No pasaràn, album souvenir), qui souhaitait s'orienter vers le long-métrage, a découvert qu'Alice Bell, la régisseuse qui travaillait à ses côtés depuis six ans, travaillait sur son premier scénario. Les deux femmes ont donc décider de s'associer pour développer le projet.

    L'influence du clip

    Réalisateur de clip vidéos, notamment pour Elvis Costello ou encore Kylie Minogue, Paul Goldman réalise avec Le feu sous la peau, son troisième long-métrage. Cette expérience influence selon lui l'esthétique du film : "des clips vidéos il me reste la musique d'une part, et ce côté rock'n'roll d'autre part, qui va au delà de la bande-son dans le film."

    Un style hyperréaliste

    Paul Goldman a choisi de travailler avec le chef-opérateur Robert Humphreys. Il souhaitait donner au film un style hyperréaliste en ouvrant le diaphragme de la caméra de deux valeurs et en utilisant une palette de couleurs riche. Robert Humphreys commente son travail : " Les couleurs sont saturées et très vives, comme dans une représentation colorée de la banlieue. Le style est réaliste, voire hyperréaliste. Par ailleurs, le film a essentiellement été tourné caméra à l'épaule. La caméra se veut observatrice, et les teintes saturées viennent à la fois du travail en labo et du réglage du diaphragme "

    Dans la lignée de Russ Meyer

    Le Feu sous la peau se situe dans la lignée de Faster, pussycat ! kill ! kill ! de Russ Meyer. Le réalisateur explique que ce long-métrage fait même partie des films qu'il a montré aux acteurs pendant la phase de préparation pour orienter leur jeu vers ce type d'atmosphère.

    Immorale Katrina

    La scénariste Alice Bell a choisi de faire de Katrina un personnage dénué de tout morale. Elle avait au préalable pensé faire de Katrina une victime, en imaginant un évènement de son passé qui permettrait d'expliquer son comportement répréhensible. Elle a finalement fait marche arrière afin que le scénario soit plus original et inattendu : " Je voulais que le public quitte la salle en se posant des questions. A-t-elle souffert de maltraitance ? Qui est le père de sa fille Bailee ? Que s'est-il passé entre l'inspecteur Robert Andretti et Katrina ? C'est comme ça que les commérages se propagent dans les petites villes. Je souhaitais que les spectateurs se forgent leur propre point de vue sur ce qui s'est vraiment passé à Golden Grove. C'est en empruntant des traits de caractère de plusieurs criminels, et en me débarrassant des limites imposées par la société et de tout scrupule quant aux conséquences de ses actes, que j'ai construit le personnage de Katrina."

    Féline

    L'adjectif qui définit le mieux le personnage de Katrina est "féline". Emily Barclay explique que cette dimension libertine du personnage l'a tout d'abord effrayée : "Ce qui m'a vraiment flanqué la trouille, c'est la dimension sexuelle du personnage, tellement extraverti, et c'est ce qui m'a semblé le plus difficile et gênant au début.J'ai su que j'avais vraiment compris le personnage quand je me suis aperçue que Katrina était aussi "Kat" (“chat” en anglais) : sa démarche, ses regards et ses gestes sont félins. Par ailleurs une de ses répliques est "je veux rencontrer quelqu'un qui me baise comme un tigre et qui m'aime" ".

    Les Costumes

    Le travail de la chef costumière Melinda Doring a été essentiel pour donner vie au personnage de Katrina, et pour faciliter le travail d'appropriation du personnage par Emily Barclay : " Au départ, nous lui avons donné un masque pour faciliter son travail, et nous savions que si nous visions juste, cela lui donnerait toute liberté pour entrer dans la peau du personnage. Emily portait d'énormes ongles en acrylique, une longue chevelure brune et un rembourrage au niveau de la poitrine, ce qui lui donnait un air rebelle et lui procurait un pur plaisir à camper le personnage. Nous avons demandé à Emily de porter ces accessoires et ces costumes dans la rue pour voir comment elle se sentait : Katrina a parfois l'air d'une fille facile, et cela ne correspond pas du tout au style vestimentaire d'Emily. La figure du chat était un élément important des costumes de Katrina et le caractère félin du personnage ont servi d'inspiration à Melinda. " explique le réalisateur.

    L'ouragan Katrina

    Le prénom du personnage principal a notamment été choisi d'après le nom du cyclone qui avait frappé le sud des Etats-Unis en 2005. Alice Bell commente : " Katrina m'a toujours fait penser à un ouragan. C'est facile d'évoquer les actes abominables qu'elle commet . La voir vous glace le sang, mais c'est le genre de personne qu'on aime fréquenter parce que, sans elle, la vie est franchement terne. Elle est pleine de vitalité, ne mène pas sa vie comme tout le monde, mais s'amuse beaucoup plus. Elle a beaucoup d'humour." La productrice exécutive Jan Chapman ajoute que " Le film vous emporte dans un tourbillon de folie, d'énergie, et de cruauté, mais c'est surtout l'histoire d'un personnage sans limites, permettant aux spectateursde vivre des choses interdites par procuration. "

    Le Casting de Katrina

    Emily Barclay a été immédiatement pressentie pour interpréter Katrina. C'est en la voyant dans In my father's den que la productrice Leah Churchill-Brown, la scénariste Alice Bell et le réalisateur Paul Goldman ont découvert le talent de la jeune actrice. Le metteur en scène commente : Je n'avais pas trop d'appréhension à son sujet, même si j'ai mis longtemps avant de lui dire que le rôle était pour elle. On a continué les essais pendant de longs mois, mais je l'avais toujours à l'esprit. Jusqu'au jour où il ne restait plus qu'elle.En fait, mes craintes allaient plutôt vers les autres acteurs, la manière dont ils allaient s'imbriquer dans cette histoire. Il fallait vraiment qu'on perçoive l'ascendant de Katrina sur tous les autres personnages."

    Doublure

    La scénariste du Feu sous la peau, Alice Bell a également servi de doublure à l'actrice Emily Barclay. Pendant le tournage elle a dû conduire mais aussi sniffer de la farine de maïs lorsque le personnage prenait du speed.

    Présenté à Cannes

    Suburban mayhem est présenté au 59e Festival de Cannes dans le cadre de la séléction "Un Certain Regard".

    Dis moi ce que tu aimes je te dirai qui tu es ...

    Paul Goldman le réalisateur du Feu sous la peau nous offre son portrait en filigrane :Il aime le roman Only revolutions de Mark Z. Danielewsky, Chinatown de Roman Polanski, le DVD de Naked de Mike Leigh, collection Criterion, l'album Legend de Townes Van Zandt, le jeu vidéo Final Fantasy, les groupes de rock : "The Stooges", "The Horrors", "The Drones","Lambchop", "Magic Dirt" et "The Saints", les villes de Rome, Beyrouth et Brasilia, et enfin sa destination préférée est l'Inde.

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