Avis sur Slipstream

Slipstream : Et bien, quand Mr Anthony Hopkins passe derrière la caméra ou a l’écriture, il faut dire qui ne fait pas les choses a moitié, il fait plutôt dans l’originalité. Car, ce film est un vrai puzzle. On a du mal à comprendre ou le film veut nous mené et on se demande si tous ça a un sens. Mais, au fur et à mesure qu’on avance, on commence à comprendre. Niveau scénario et ambiance, ce film ma fait pensé un peu a « Mulholland drive » en moins compliqué. Car, le scénario, c’est comme si on était dans la tête d’un écrivain : dans ces écrits et son délire. Et donc, on voit ses ratures, ses corrections, ses changements de scène… mais il va s’y perdre. C’est pour ça que le film est assez étranger et psychologique mais ça c’est qui est bon. De plus, le film est appuyé par une réalisation assez fou mais qui colle parfaitement au délire du film. Car, il y a beaucoup d’effets de style : trop d’effets tue l’effet mais moi, j’ai trouvé ça extra. Et dans toute cette folie de mise en scène, j’ai trouvé une certains précision et soin donc bravo a Anthony Hopkins. D’ailleurs, il est bien aussi en tant que acteur ainsi que les autres. D’ailleurs, le casting est de qualité : Fionnula Flanagan, Christian Slater, Michael Clarke Duncan… Donc voila, un film spécial à l’ambiance unique, dérangeante et maitrisé. Le scénario : on accroche ou pas, moi ça ma captivé.

C'est quoi ce délire? on dirai qu'ils ont coupé le film en petits bouts, mélangé puis recollé le tout ensuite ! Du coup c'est des flashs en continu, des effets visuels du plus mauvais effet...l'histoire et de plus incompréhensible jusqu'à 5mn de la fin et les acteurs ont l'air de se demander où ils sont! Bref, pas une perle mais plutot une perlouze! A eviter (ou alors sous trip mais attention à la gerbe).

ATTENTION PÉPITE ! Ou pas !?... Disons que ça dépend des attentes du spectateur je pense. Bref, voici mon avis. Le surprenant Mister Anthony HOPKINS nous propose ici un grand TRIP EXPERIMENTAL des plus jouissif, dans lequel rêve, réalité et pensées se confondent. À ce titre SLIPSTREAM est un peu dans la lignée du dernier Lynch sorti en salles, l'excellent INLAND EMPIRE. Du pur cinéma indépendant ricain (comme on l'aime !), de par sa forme autant que son fond, bien barré il faut l'avouer. D'ailleurs ce cher Hopkins, du haut de 71 printemps, ferait presque passer les Tarantino, Richie, Bay et autre Tony Scott pour des petits joueurs, si si ! Okay, en même temps je n'ai pas bien tout saisi (une 2e vision s'impose à moi) et tout le monde n'aimera pas ! Ah c'est même certain, les critiques 'ZERO ETOILE' risquent de pleuvoir sur AlloCiné (du coup j'ai anticipé avec 4 étoiles au lieu des 3 prévues héhé..). Non mais, plus sérieusement : SLIPSTREAM est une vraie réussite artistique (après, qu'on aime ou qu'on n'aime pas n'y change rien), sans aucun doute possible!! Amateur/trice de cinéma cartésien, passe "éventuellement" ton chemin.^^ À noter qu'une édition DVD Z2 serait disponible dans les bacs (en France) depuis le 15 Janvier 2008 [Source : fnac.com] NOTE = 8,75/10.

Le grand acteur Anthony Hopkins est aussi réalisateur, parait-il... Voici donc son troisième et dernier film (le seul qui semble avoir eu la chance de traverser l'océan). Une histoire qui ne manque clairement pas d'atout ni d'intérêt, un scénariste commence à mélanger le réel et l'imaginaire, ses personnages fictifs s'incarnant dans sa vie quotidienne, le flou s'installe donc dans sa tête ; qu'est-ce qui est réel ou non ?! Le scénario s'avère aussi torturé que l'est son personnage et le montage n'aide en rien. Si l'effet de désordre est voulu (peut-être pour faire un parallèle avec l'auteur) il aurait été tout de même judicieux d'être un peu plus compréhensible (si l'auteur est perdu nous on l'est encore plus). L'abus des images subliminales et superposées est un concept trop automatique, servi à l'excès c'est aussi pénible qu'agaçant. Pourtant on désire suivre au mieux, le fond est intéressant, il y a quelque chose de Lynchien dans ce film (sans la beauté de la photo). Malheureusement Hopkins, s'il est un acteur fabuleux il ne maitrise pas son film, qui ne manque pourtant pas d'ambition. Mi-figue mi-raisin qui donne des migraines.

Insupportable, incompréhensible et prétentieux : tels peuvent être les qualificatifs que l’on peut attribuer à Slipstream. Anthony Hopkins accumule sans cesse les effets de mise en scène et de montage tape-à-l’œil sur un scénario débile mais qui se veut intellectuel et des acteurs surjouant constamment. Dans les premiers instants, on pense que ce style est adapté pour une ou deux séquences particulières et que cela se justifiera en cours de film mais hélas cela dure tout le long et énerve plus que cela subjugue. Dommage quand on arrive à réunir des acteurs tels que Christian Slater, John Turturro et Michael Clarke Duncan, surement attiré par le prestige de jouer avec un aussi grand acteur qu’Anthony Hopkins. Dommage que l’on ne puisse pas en dire autant (sur ce film) de ses talents de scénariste et de réalisateur.

Déjà, niveau image c'est pénible à suivre en plus je ne savais absolument de quoi parlait le film j'ai passé plus d'une demi heure sans comprendre et j'ai fini par craquer. Maintenant connaissant le sujet je me dis tout ça pour ça!

Une expérience unique! Et ce n'est rien de le dire. Le film commence par vous perdre avec un déluge de dialogues, d'images, de flashs, d'effets visuels. Alors forcément, cela éveille la curiosité même si l'on se demande quel genre d'ovni se déroule sous nos yeux (qui en prennent pour leur grade avec cette richesse visuelle). Malheureusement, à part quelques scènes réussies qui auraient été tout aussi bien en dehors du film, Anthony Hopkins (réalisateur) nous fatigue. Aucuns temps mort pour un film qui finalement ne ressemble qu'à un immense délire dépourvu d'explication. Épileptiques, s'abstenir!

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'un film parfaitement bizarre... Je comprends qu'on puisse ne pas aimer, tout est très confus, presque épileptique, ça peut faire mal à la tête. Cependant, ce côté brouillon et désagréable a aussi le mérite de servir le propos du film ! J'avoue qu'en voyant "Slipstream", j'ai quand même ressenti une étrange impression de déjà-vu, ça m'a fait penser à des films comme "Lost Highway" ( David Lynch ) et "Stay" ( Marc Forster ) et la fin ne m'a pas vraiment surpris... Mais j'ai trouvé que c'était quand même un très bon film: divertissant, bien joué, bien mené !

film ambitieux, expérimental et difficile dans sa forme, point de vue interne d'un homme qui tombe dans la folie et mélange différentes réalités... intéressant et bien mis en scène, cela rappelle certains lynch, mais n'en atteint ni la force visuelle ni l'extrême étrangeté... curieusement ce film est très terre à terre, quasi-documentaire dans sa volonté de montrer la maladie, mais ce parti-pris entraîne quelques faiblesses : il manque vraiment une ambiance, cette neutralité met le spectateur trop à distance et peine à convaincre, surtout la première demi-heure particulièrement confuse... ensuite l'explication se met en place petit à petit pour finir par devenir prévisible. un jeu de puzzle au rythme chaotique et éprouvant, où l'image finale est en fait rapidement perçue. histoire sans suspense qui peine à tenir en haleine un spectateur déjà fatigué par la confusion volontaire mais un peu artificielle des premières scènes...

Magnifique, psychédélique de par la mise en scène, on pourrais facilement s'y perdre en regardant se film mais plus on avance plus les pièce se mette en place jusque'a un final qui ma bluffée, se film et génial, un casting énorme pour un film excellent. Pour sa troisième réalisation hopkins nous livre un grand film.

ça ne peut pas plaire a tout le monde.... Mais ceux qui aime le cinéma vont l'adoré! Les choix qui ont été fais au montage sont excellent! Anthony Hopkins ce revéle être un réalisateur de talent! je ne le conseil pas au personne qui n'aime pas être actif pendant un film.

Excellent, j'étais avec l'acteur, Félix (Anthony Hoppkins), et j'avoue avoir ressenti le message qui la voulu passer ,je sais pas comment dire, je me suis perdu dans le film quand lui ne sait plus ou il est entre le réel et la fiction, j'avais peur de faire une crise tellement il est prenant,saisissant,fascinant !! très bon films, avec une certaine émotion, faut suivre du début à la fin, je vais dire que je n'ai pas réussi a le décrocher ne serais ce que 2secondes, j'ai savourer, un scénario très intelligent !!!

Il est dommage qu'un aussi grand acteur se croit les compétence d'écrire un scénario, la musique, diriger et jouer...surtout quand il est à son 3e fiasco! C'est l'histoire d'un scénariste fou donc on a des images sans aucune logique pendant 1h30, avec l'ensemble du panel prétentieux des effets utilisés habituellement dans les bandes annonces. C'est n'importe quoi car sans fil conducteur

Je n'aurais jamais cru mettre une note pareille sur un film de et avec Anthony Hopkins...
C'est du n'importe quoi, ca ne ressemble à rien... c'est juste exaspérant de nullité malgré une belle fourchette d'acteurs dont on se demande ce qu'ils viennent faire dans ce truc...
A éviter, même (et surtout) pour un mouvement de détente...

Slipstream a un problème. Il ne bâtit pas la réalité qu’il prétend déstructurer. Le titre nous plonge dès le début dans le grand bain, et nous ne pouvons alors nous attacher aux protagonistes que nous ne connaissons pas, à la grande différence du scénariste fictif, Felix Bonhoeffer, qui mélange ses propres relations dans ce qui pourrait correspondre à une forme d’Alzheimer. Parce qu’il n’obéit à aucune rigueur interne et que les fils de ce grand n’importe quoi semblent régis par l’amateurisme le plus sincère, le film s’avère souvent ridicule, assez mal mis en scène en dépit de quelques plans extérieurs captés sur les étendues désertiques. Les critiques lues çà et là osent rapprocher Slipstream d’une création de David Lynch ; c’est ne rien avoir compris au cinéaste qui sonde l’étrangeté dans le quotidien le plus banal, le plus usé et terriblement normal. Ici le film passe son temps à court-circuiter le cinéma qu’il prétend investir, iconise sans capter l’humain, pulvérise sans matière. Un gloubi-boulga jamais envoûtant et dépourvu d’émotions, et dont l’absence de réelle focalisation empêche de juger si ce que nous avons sous les yeux est la vision concertée d’Anthony Hopkins ou la dénonciation, en creux, d’un système contemporain où priment précipitation et violence gratuite.