Avis sur Le Village des géants

Lent et amateur, portrait d’aberrations scientifiques comme cinématographiques, ce film paraît avoir été réalisé par les mêmes personnages stupides qu'il dépeint. Du gâchis de temps et de musique tant elle est ennuyeuse et ratée dans ce qu'elle voulait de hippie. Les illusions d'optique auraient pu être son point fort mais elles sont autant réussies que le reste.

Un jeune garçon surdoué parvient à mettre au point une formule magique capable de faire grandir n’importe quelle forme vivante. Sauf que sa trouvaille est volée par une bande d’ados qui décide de l’utiliser en terrorisant la population.

Le réalisateur de Série B Bert I. Gordon semble s’être fait une spécialité avec des films où il rétrécie ou agrandit les humains. Après La Révolte des poupées (1958) et bien avant Soudain... les monstres ! (1976), cette fois-ci, il agrandit une bande de jeunes rebelles qui vont s’en prendre aux citoyens d’une paisible bourgade.

Village of the Giants (1965) déçoit à plus d’un titre. Le scénario est particulièrement ridicule, les dialogues et certaines situations frisent le non sens et la mise en scène semble avoir été assurée sous Tranxene. D’une durée de 80min, ce dernier aurait pu se satisfaire de 60 petites minutes tant il n’a pas grand chose à raconter (les séquences musicales se suivent et se ressemblent, sur fond de surf rock au ralenti).

Enfin, pour la petite anecdote, le jeune garçon qui manie les éprouvettes est Ron Howard et le chef de la bande d’ados rebelle est Beau Bridges (le frère de Jeff).

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Mmhh, le film « Village of the Giants » est un sympa nanar fantastique ... qui aurait pu être un grand film ! D’un point de vue scénaristique, ce film est assez pauvre, trop naïf à mon goût, malgré une bonne dose de l’humour ... Dommage car l’idée de départ est très intéressante ! Dans le film « Village of the Giants », un jeune garçon passionné des sciences, Génius découvre par hasard une substance étrange qui permet de faire grandir les êtres et les objets. Malheureusement, des ados délinquants ayant entendu parler, s’emparent et ingèrent cette formule. Ils grandissent de 30 mètres de haut et décident de prendre le contrôle d’une petite ville ! Ils n’aiment que faire la fête, danser et coucher ... ils se comportent comme des Dieux ! Mmhhh, voilà, le film se laisse regarder pour se divertir ... il est très léger et mal exploité, il y a beaucoup d’incohérences comme par exemple on a pu voir deux canards blancs danser dans une boite de nuit sous l’admiration des danseurs, et ils finissent par être rôtis sous des barbecues ! Ouh là, un peu cruelle, cette séquence ! D’ailleurs, des séquences musicales sont une perte de temps car peu visuelles ... elles manquent d’entrain. Pourtant, ce film n’est pas ennuyeux dans l’ensemble. C’est avec surprise que j’ai reconnu le plateau de studio où tourne le film : le fameux parc devant une mairie de Hill Valley ... Ça ne vous dit pas grand chose ? Eh bien, il s’agit du plateau de studio qui a servi pour tourner le grand film intemporel : « Retour vers le futur » ! Wouah ! On découvre aussi les débuts de Ron Howard, acteur et réalisateur (« Happy days », « Willow », « Backdraft »), dans le rôle de Genius ! Enfin, en regardant de près le film « Village of the Giants », il y a tout de même une réflexion intéressante sur la place des adolescents dans la société ! Souvent, les adolescents se considèrent comme grand, ils rêvent de prendre le pouvoir sur les adultes, c’est à dire leur affirmer leur liberté et leur identité ! Alors que leurs intentions est de les protéger et de les responsabiliser, les adultes sont souvent perçus comme une privation de leur liberté, leur indépendance ... J’apprécie l’ironie du réalisateur Bert I. Gordon sur le sens du terme : « Grand ». Que veut-il ce mot ? « Être grand » veut-il dire implicitement « être responsable » ? Eh oui, il est ambigu et contradictoire, ce mot « Grand » ! Y a t il un rapport entre la grande taille et le pouvoir ? C’est amusant, à la limite rigolo de voir les adultes désarmés face aux « Giants » qui les contrôlent et les commandent ! Qui inventent les règles de vie : « Faire la fête et danser » ... Mmhh, pas mal, ce film, loin d’être violent, qui se laisse regarder ... »

Un sommet de SF kitch et fauché, totalement croquignolesque et ringard. Mal filmé et horriblement interprété (sauvons toutefois le jeune Ron Howard, avant Happy Days), ce navet ne vaut que pour les apparitions des "Beau Brummels" et de l'élégant Freddie Cannon, dans deux play-backs plutôt réussis.

Je n'ai jamais vu de film plus mauvais que celui ci. Une catastrophe. Le groupe de musique est sympa, mais c'est tout ce qu'il y a à sauver.
Les effets spéciaux sont en dessous de tout.

Pas de sous titres ou doublage français. Histoire niaise. Seul intérêt la muSIque avec en live le groupe THE BEAU BRUMMELS. Film court 1h17 copier sur la série La Vallée des Géants.