Avis : Les Liens du sang - Page 7

Il y a neuf ans que Jacques Maillot n'avait plus tourné pour le cinéma après "Nos vies heureuses", sélectionné en compétition au festival de Cannes 1999. Aujourd'hui, il n'a donc plus aucune excuse pour défendre les défauts de son nouveau film, "Les liens du sang". On sent pourtant que le fond est excellent, avec des airs de fresque familiale, certes déjà vue puisqu'il s'agit de l'énième reprise du thème des frères aux chemins divergents (récemment vu d'une manière inoubliable dans "La nuit nous appartient" de James Gray), d'une assez belle densité scénaristique. Jacques Maillot prend son temps, aidé par deux acteurs au jeu plus profond que d'habitude, et desquels il tire le meilleur (Cluzet passe bien au-delà de ses mimiques gênées, Canet gère mieux son timbre nasal), décrit d'abord avec une certaine finesse la rédemption du truand fraîchement sorti de prison, sa réinsertion sociale, la manière dont il se réadapte humainement et dont il gère les relations familiales, puis, au bout d'un certain temps, envoie la sauce du gangster-qui-ne-peut-pas-s'empêcher-de-buter. Dans la mise en scène, retro et crue à la fois (on sent la précision du détail qui se confronte au petits problèmes de tournage : une Renault Scénic, alors peu à la mode à l'époque, pointe son nez malgré la présence d'un fourgon 70's qui fait de son mieux pour la cacher), au cadre mobile et saccadé avec une certaine technique, le film tient en haleine, malgré le manque de longs plans fixes pour apaiser la série de mouvements et la vivacité du montage. Pourtant, malgré la sincérité évidente qui ressort du scénario, fouillé et parfaitement construit dans ses étapes, le réalisateur peine à nous emmener jusqu'au bout ; à force de jouer de l'attente, de retarder constamment les étapes, et de déjouer les formalités de montage, le film patauge dans une certaine mollesse de récit. A vouloir innover, Maillot ne fait que ralentir un film qui, au final, manque de panache et de larmes. Et c'est bien une impossibilité

il etait deus frere, l'un etait flic et reservé, c'etait françois (guillaume canet) l'autre sortait de prison et vivai dangeuresement, c'etait gabriel)
il vivait entre amour et haine, entre joie et peine, mais il etait frere, malgres tant de different, rien y fait quand y'a les lien du sang.
film policier sympathique avec des air de telefilm qui son dommageable, c'est surtout le duo canet cluzot qui fonction, c'est le gros point positif du film, rien d'extraordaire dans ce film, sa reste un bon moment malgres tous

Voilà un très bon polar à la française . Une histoire de famille avant tout dans laquelle il y a comme dans toutes les familles des remords des regrets et surtout des nons- dits . L'un est flic l'autre voyou on croyait avoir souvent déjà vu ce genre de film et là c'est noir voire très noire . Tous les comédiens sont bons même le personnage le plus anecdotique ...ce qui est rare dans le cinéma français . Si vous aimez ce genre vous devriez aimer ce film .

J'hésitais entre 2 et 3 étoiles et ce qui a fait penché la balance est le fait qu'on y retrouve Cluzet et Canet que j'apprécie beaucoup et la fin!!!
Ce film est un polar français sympa qui nous plonge magnifiquement bien dans les années 70 tout ça avec un scénario sympa et un trés bon jeu des comédiens (qui en font des fois un peu trop quand même).
On notera quand meme quelques longueurs puis la stéréotype des personnages qui est parfois un peu ridicule! Je le conseil à tout ceux qui aiment les polars français

Grande interprétation de Cluzet et Canet, à part cela, peu de chose à rajouter. A voir.

Si vous pensiez voir un film policier classique, vous ne pourrez qu'être déçus.
La face policière est complétée, occultée diront certains, par une histoire forte basée sur les relations fratricides des deux héros, au coeur d'une France des années 70 fort bien reconstituée.
Une tranche de vie et de mort, bien servie et épicée par les deux frangins...

Les deux étoiles, elles sont pour François Cluzet: voilà quelqu'un qu'on attend dans un registre plus en demi-teinte, et qui nous montre qu'il peut tout jouer, même une brute proxénète qui ne sort de prison que pour mieux y rentrer. Merci François, car grâce à vous on n'a pas trop dormi. Pour le reste, quand on compare "Les liens du sang" à la floppée de films noirs US qui ont jalonné notre dernier semestre, c'est trop cruel pour le réalisateur... C'est pas déplaisant mais mou du genou, sans colonne vertébrale, on s'ennuie un peu, en fait on s'en fiche. Guillaume Canet n'est pas très bon, les second rôles -les femmes- sont plutôt bien. Mais, quand on se souvient que les polars -les films de flics, flics et voyous, truands et flics-, ça a longtemps fait partie des "exceptions culturelles françaises", ouais, on était plutôt bon dans le genre, on voit bie que même là, on a perdu la main...

Excellent film. Bons acteurs (mention particulière à F. Cluzet, remarquable, et à G. Canet, juste et convaincant). Le scénario est un peu exagéré mais demeure crédible pour une fiction. Une quatrième étoile excessive mais destinée à hisser la note moyenne de deux étoiles du site pour l'avis des spectateurs. Et en considération de la belle qualité de la photographie et des décors (mention particulière à la recherche des détails mobiliers, typique des années 70, presque maniériste mais tellement sensible à ma mémoire).

Un film classique avec une reconstitution soignée (trop?) de l'époque, des personnages forts, des acteurs excellents mais une fin qui peut laisser perplexe ceux qui connaissent la véritable histoire dont est tiré ce film.

Les liens du sang est assez classique mais permet à deux acteurs de délivrer de belles performances. L'intrigue est assez intéressante et l'épilogue douloureux. Rare sont les films où l'on croit réellement aux relations entre personnages, leur lien. Mais ça n'est pas aussi flagrant, ici. Un bon polar.

Voilà un film qui renoue avec une tradition du polar à la française illustrée en d’autres temps par les Melville, Giovanni et autres Boisset, dans une ambiance seventies avec ses clopes, ses cabines téléphoniques et ses commissariats sans ordinateurs ni téléphones portables. On portera au crédit de Jacques Maillot une mise en scène sobre et efficace, nous épargnant les flash back à la mode et les montages tarabiscotés. Mais c’est le duo magnifique de François Cluzet et Guillaume Canet qui constitue l’atout maitre de ce film. Tous deux incarnent des personnages attachants dans une remarquable alchimie des contraires. La réussite aurait été totale si le scénario nous avait ménagé plus de surprises et s’était montré moins prévisible.

Un bon polar à la française, avec un Guillaume Canet et un François Cluzet ici au sommet de leur art. Le thème des liens fraternels est abordé ici avec une rudesse mêlée d'émotion. Le manque d'épaisseur du film, lié à un scénario assez léger, est compensé par une mise en scène habile. Les seconds rôles sont eux aussi à la hauteur.

Canet,Cluzet c'est du costaud et ce film est tres reussit avec de l'emotion.

La réalisation est impeccable qui même impressionne on ce se serait cru dans un polar des années 80 parfois le rythme est en ralenti mais bon c'est tout de même une jolie réussite.

Le scénario n'a hélas pas bénéficié du même soucis que les détails de reconstitution des années 70. Heureusement que le décor a été figniolé, car dans la première partie du film, ça nous fait quelquechose à quoi nous raccrocher : on mate les papiers-peints, les posters de footballeurs, les bagnoles. Le jeu d'acteurs de Cluzet et Canet se résume à froncer les sourcils en fumant cigarette sur cigarette ; ça occupe les mains et les lèvres, comme y'a pas grand chose à jouer ni à dire (dialogues d'une platitude sans nom...) De temps en temps ils gueulent un bon coup pour réveiller le spectateur. Dieu merci y'a Clotilde Hesme, et à chaque apparition, on a l'impression que l'histoire va enfin décoller, mais non. On remet une couche de fronçage de sourcils virils. Mêmes les courses poursuites dans le théâtre antique de lyon sont ridicules. A la fin, quelque chose aurait été possible, mais non, on liquide tout, on se débarasse de tout. Seconds rôles plus subtils. Virgil Leclaire ira loin.