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    Jesus Camp
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    119 critiques spectateurs

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    jerry974
    jerry974

    13 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2008
    Ce documentaire sur les évangéliques fondamentalistes américains est effrayant. Il nous montre le temps d'un été, l'endoctrinement de gamins à qui l'on inculquent que Jesus est leur seul salut. Dans la réalité, on apprend que le créativisme est l'explication la plus rationnelle à notre évolution, que l'on doit combattre tout ce qui n'est pas écrit dans la Bible. En fait, on dresse des marmailles à partir de 3 ans à une religion où le Bien combat le Mal par l'inculturation et l'évangélisation spontanée. Les images de ces petits missionnaires trempés de larmes qui crient leurs péchés à l'occasion de mega-pseudo messes ou encore celles de la poupée-foetus qu'on leur montre pour illustrer la vie que l'on tue à l'occasion d'un avortement dépassent tout entendement. Je regrette seulement que cette mascarade ne soit mise en perspective que par le seul protagoniste du film ; l'animateur d'une radio chretienne américaine. Le spectacle est étouffant mais terriblement efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Un bon documentaire, bien ficelé et qui parle d’un sujet très intéressant. Pas mal du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 mai 2007
    En tant que chrétienne évangélique et bénévole dans des camps d'enfants, je suis absolument scandalisée par les pratiques de Becky Fischer. Elle fait des choses qui sont contre le bon sens et contre l'instruction biblique. La bible veut que nous honorions nos dirigeants - mais jamais elle ne dit de se prosterner devant l'effigie du président ! C'est de l'idolâtrie et c'est interdit. Mais je suis aussi mécontente de la mauvaise foi des réalisatrices dont la volonté est de faire passer les évangéliques en général pour des fanatiques dangereux en partant d'un exemple extrême, un échantillon absolument pas représentatif. Le tout dans le cadre de la lutte interne à la politique américaine pour diaboliser Bush et son électorat. C'est cette mise en équivalence entre "Jesus Camp" et le camp d'entraînement de type Al Qaida qui me paraît excessive. Becky Fischer est clairement dans l'erreur- mais elle n'incite pas au meurtre
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 328 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2007
    Certainement le film le plus terrifiant de l’année… Comment opérer un véritable lavage de cerveau sur des enfants afin qu’ils ne puissent plus réfléchir par eux-même, leur bourrer le crâne avec des idées puantes ? Vous aurez la réponse avec Becky Fisher, l’une des grandes prêtresses de l’abrutissement de générations d’américains (« voyez en Palestine, on apprend aux enfants dès l’âge de 5 ans à mourir pour l’Islam, j’aimerais que ce soit pareil en Amérique »). Si Jesus Camp fait rire (jaune), lorsqu’on voit des adultes prier pour des power point, des enfants se déhancher sur du metal chrétien, une fillette déblatérer d’effrayantes affirmations, il constitue également une vision probable et terrifiante de l’horreur du monde de demain…
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    151 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2007
    On a trouvé encore plus inquiétant que Regan (“L’Exorciste”) ou Damien (“La Malédiction”) ! Âgés de moins de 12 ans, ils se nomment Levi ou Rachael et sont américains. Mais eux ne sont ni possédés, ni fils ou fille du diable, mais membres d’un camp d’évangélisation. Embrigadement serait nettement plus proche de la réalité, mais ne comptez pas sur Becky Fisher, grande prêtresse évangélique et fondatrice du lieu en 2001, pour le confirmer, madame étant convaincue du bien-fondé de sa “mission”. Au programme de sa pas très jolie colonie de vacances : on y adore Jésus ; on y embrasse, en larmes, une effigie en carton de George W. Bush ; on y casse des tasses, en réaction à la laïcité imposée dans les écoles par le gouvernement ; et, surtout, on y dénigre Harry Potter, pêcheur ultime que son statut de sorcier aurait mené tout droit au bûcher sous l’Ancien Testament. Tout ceci pourrait, éventuellement, prêter à (sou)rire si ce n’était son côté véridique.
    Bienvenue dans le documentaire choc du mois (voire de l’année) ! Armées de leur caméras, les deux réalisatrices ont été autorisées à filmer ces événements quasi surréalistes, et parfois plus effrayants qu’un film d’horreur. Il faut voir ces enfants (si l’ont peut encore les considérer ainsi) pleurer, en transe, à la moindre évocation de Jésus, ou tenir des propos sur la foi, prouvant l’efficacité du lavage de cerveau opéré par la droite religieuse américaine, prête à former une “armée de Dieu” pour son président. De telles images se passent de commentaires, ce qu’Heidi Ewing et Rachel Grady ont bien compris. Tirant l’une de ses forces de son apparente objectivité, le documentaire nous place néanmoins face à un constat alarmant : l’Amérique (décrite comme “la première nation après Dieu”) se bat, hors de ses terres, contre les intégristes, alors qu’elle a les mêmes à la maison. Vous pensez que quelque chose ne tourne pas rond dans ce monde ? Ça n'est certainement pas "Jesus Camp" qui vous rassurera.
    Aulanius
    Aulanius

    171 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    Ce documentaire est vraiment bouleversant mais aussi très troublant. La force de "Jesus Camp" réside dans la fait qu'il ne prend parti pour personne, il ne juge jamais et surtout, il ne possède aucune voix off qui pourrait faire quelconque commentaire. Il y a tellement de chose à dire sur se que j'ai vu et en tant qu'athée, je ne peut être qu'indigné par le contenu. Non pas que je remette en cause les réalisateurs mais se qui se passe dans le sujet. Ce que j'ai retenu en premier lieu, c'est que des enfants sont endoctrinés dès le plus jeune âge pour une cause qui est la religion. Cette dernière est exercée dans un extrémisme rare. J'entends dire par les adultes qui encadrent tout ce petit monde que Dieu veut rendre heureux tous ces enfants et tout se que j'ai vu ces que ces pauvres petits innocents passent leur temps à pleurer et à convulser. C'est vraiment trop dur de voir des choses comme ça se passer, c'est injuste et ça donne envie de pousser un sacré coup de gueule. Leur vie est complètement gâché, on leur interdit pas mal de choses que tout enfant devrait avoir pour pouvoir vivre une vie tout simplement normal. On comprend aussi clairement que tous ces évangélistes sont des pro-Bush et lorsque l'on voit se que cette "homme politique" vaut, on comprend très vite que ces adultes ne sont vraiment pas sains. On ne peut pas dès 7 ans comprendre toutes ces choses, ce bourrage de crane ne fait qu'engendrer de mauvaises choses et c'est hélas trop tard après ... tout comme le sujet de l'avortement toujours tabou, même chez nous en France. On en peut pas l'interdire complètement, certain crieront au scandale en parlant d'assassinat mais il y a certains cas extrêmes ou il est indispensable. Comme je l'ai dis plus haut, il y a trop de thèmes à évoquer et je pourrais en parler pendant des heures. Pour en revenir sur la forme du documentaire, je l'ai trouvé simple mais efficace. Des plans sur une Amérique plus ou moins profonde et des portraits d'enfants qui deviendront des "Soldats de Dieu", ça fait peur ... Mais quoi qu'il en soit "Jesus Camp" nous fait réfléchir avec une très bonne bande originale douce et apaisante. A voir. 14/20.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 211 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2020
    Une réalisation pas terrible (tous les documentaristes n'ont pas le talent de mise en scène d'un Michael Moore) mais un propos « diablement » intéressant. Sur le fond, cela fait vraiment peur, spoiler: ces enfants à qui l'on fait croire que les USA sont l'unique pays de Dieu, que Bush est le représentant de Dieu et que regarder la télévision, lire Harry Potter ou prendre du plaisir en s'amusant, c'est pactiser avec le diable.
    S'il s'agissait de quelques cas isolés d'illuminés, cela pourrait faire sourire mais on parle là de 80 à 100 millions d'évangéliques, soit plus du quart de la population de la première puissance mondiale. Heureusement, l'animateur radio Mike Papantonio permet de montrer que tous les chrétiens ne sont pas de tels intégristes et surtout que certains chrétiens réprouvent l'endoctrinement utilisé par les évangéliques car, malheureusement, les membres d'une religion ne s'expriment souvent pas assez fort contre les intégristes de leur propre religion et ce quelle que soit la religion concernée.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Week-end documentaire, donc. Après "We Feed the World", place à une chronique sur une jolie colonie de vacances au pays des chrétiens-conservateurs : ça commence comme du Pierre Perret, et ça se termine comme un film d'horreur, style "Children of the Corn" ou "Ces garçons venus du Brésil". La première partie du film nous montre l'Amérique profonde, à peine plus évoluée que le midwest de "Truman Capote", avec ses routes, ses Wal Mart, ses radios aux sigles interminables et ses églises du Christ Triomphant.


    D'emblée, la prédicatrice Becky Fisher justifie l'endoctrinement des enfants, en expliquant avec un soupçon d'admiration dans la voix que "nos ennemis, les musulmans, entraînent leurs enfants à jeuner le mois du ramadan à partir de l'âge de cinq ans". Tory, une blondinette portant un t-shirt "My dad is in the army", exécute une chorégraphie britneyspearienne sur un air de heavy metal ; on se dit, l'espace d'un instant, que voici enfin une gamine qui se comporte comme toutes les gamines de son âge. Las ! Elle nous explique que ce qu'elle écoute, c'est du christian heavy metal (sic), et que là, elle ne danse pas "pour le plaisir de la chair"...


    Ces enfants sont aussi effrayants que des Hitler Jugend ou des Komsomol, scandant "Righteous judges! Righteous judges!" quand Lou Engle, "prophète" d'une chaîne apostolique vient leur demander de soutenir le combat de Georges Bush pour nommer le juge ultra réactionnaire Samuel Alito à la Cour Suprême, et qu'il leur offre des poupées de foetus de six semaines. On cherche désespérément un trace d'enfance normale chez ces gosses, mais en vain ; quand Rachel joue au bowling, on la sent aux aguets, jusqu'à ce qu'elle aille offrir une brochure évangélique à une jeune fille. Quand un soir d'orage où les plombs ont sauté (ce qui montre l'inefficacité des prières de Becky Fisher qui avait chassé Satan des bancs, de l'électricité, de PowerPoint...) les enfants commencent à se raconter des histoires qui font peur, un mono avec la tête de Ned Flanders vient les culpabiliser en leur rappelant que les fantômes, ce n'est pas très chrétien...


    Leurs familles ont dressé une muraille autour d'eux pour les empêcher de se mélanger aux enfants "normaux" ; comme plus d'un million d'enfants évangéliques, ils sont scolarisés à domicile, et le programme qui leur est imposé nie la théorie de l'évolution et le réchauffement climatique. Quand on les voit jouer à un jeu vidéo, il s'agit de Creation Adventure, un jeu antidarwinien. Et quand on parle d'un film, il s'agit d'un reportage sur des marines chrétiens en Irak, intitulé "Dieu les a emmenés à bon port".


    La rhétorique employée fait en permanence appel à des métaphores guerrières : Army of God, reconquête de l'Amérique, les ennemis en Palestine... Quand elle revoit les images tournées au camp, Becky Fisher jubile en se disant que les libéraux vont se demander comment vont être ces enfants quand ils seront plus grands. Bonne question... A moins de se contenter du conseil que le télé-évangéliste Ted Haggard (qui a plongé depuis dans un scandale à base de prostitution masculine et de méthamphétamines) donne à Levi qui veut devenir prédicateur : "Sers toi de ton joli minois jusqu'à trente ans, après tu pourras avoir un propos".


    Les réalisatrices se contentent d'enregistrer tout ça, d'autant plus qu'enfants et adultes donnent l'impression de n'avoir rien à cacher. Dommage qu'elles n'aient pas maintenu ce parti pris de simple témoignage, et qu'elles aient rajouté les commentaires de Mike Papantonio, animateur d'une radio chrétienne tolérante et partisane de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Ce contre-point était peut-être utile pour le public des Etats-Unis, qui comptent 224 millions de chrétiens sur 300 millions d'habitants. Pour nous, ou en tout cas pour moi, les images parlent d'elles-mêmes, et ce qu'elles nous racontent fait vraiment froid dans le dos.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    42 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2007
    Un film terrifiant et qui en plus nous annonce que le pire est à venir...
    Il y avait une vraie dissertation à faire sur le thème abordé, et Jesus Camp s'y attèle sans parti-pris frappant. Prenant le contre-pied d'un Michael Moore qui attaque à charge, Jesus Camp se contente de montrer des images et des situations qui parlent d'elles même. Le déclin de l'empire américain continue...
    ElBlasio
    ElBlasio

    26 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Un documentaire peut-être pas assez "couillu" dans sa réalisation mais dont le seul le contenu des scènes hallucinantes suscitent à éveiller l'intérêt. La facilité avec laquelle certains gosses se sont fait laver le cerveau (et avec laquelle il perpétuent la chaîne) est juste sidérante.
    aaber
    aaber

    14 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2007
    J'ai tenu 1h30 avec un rictus mêlant incrédulité, effroi et dégoût ! A voir, pour se dire que de l'autre côté de l'Atlantique, la givrance guette ! A méditer, pour que chez nous, elle ne nous cueille pas un beau matin comme si de rien n'était ! La givrance n'est pas délivrance, Joyce !
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2011
    Un plongée dans les eaux troubles de l'Amérique évangélique. "Jesus camp" est un documentaire saisissant qui fait froid ans le dos. D'autant plus pour nous, citoyens d'un Etat officiellement laïc. L'embrigadement auquel se livrent certains pasteurs fait peur, et le concept de "choc des cultures" de Huntington prend alors tout son sens. Seulement, si le sujet du documentaire est passionnant, le traitement laisse un peu à désirer. Voix off absente, à la façon strip tease, partialité du propos, aucune carte, absence de comparaison avec les religions monothéistes, aucune mise en perspective historique... les défauts sont trop nombreux.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2010
    Un documentaire remarquable, aux enseignements plus complexes que ce que la plupart des critiques y ont vu. Bien sûr, il y a des côtés effrayants dans ce qui est montré: l’obscurantisme (séquence édifiante d’enseignement à la maison), l’intolérance, l’endoctrinement des enfants... bref, le fanatisme. Mais je ne peux pas nier que j’ai aussi été estomaqué par l’énergie qui se dégage de ces chrétiens évangéliques. Le film met ici le doigt sur un point essentiel du "logiciel américain", qui dépasse sans doute largement les cercles pentecôtistes et qui est résumé par une phrase de la pasteur Becky Fisher : "Il y a les juifs, les musulmans. Ils ont leurs croyances... Nous, on a Djeesus. Et, je suis désolée, mais c’est nous qui avons raison." Voilà: les USA sont un pays de gens qui croient qu’ils ont raison et n’ont aucun doute là-dessus. Pour nous qui, pour plein de motifs (historiques, politiques...), n’avons plus guère de certitudes, c’est choquant – et on pointera avec raison les dérives auxquelles ça peut conduire. Mais en érigeant le doute et l’esprit critique en valeurs ultimes, n'avons nous pas perdu aussi cette capacité d’enthousiasme et de total don de soi qui transparaît de façon si évidente dans le regard de ces enfants? La foi, qui soulève des montagnes mais peut pousser au fanatisme, contre le doute, qui pousse à la tempérance mais énerve les âmes. Ce film a le grand mérite de poser sans fard les termes du débat.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    39 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Lorsqu'on évoque le fanatisme religieux ,le 1er exemple qui nous vient en tête concerne bien souvent les musulmans intégristes du proche-orient mais cet édifiant documentaire nous démontre que toute religion recèle en son sein des extrémistes prêt a tout pour faire passer leurs idéaux.Les images de ses gamins en transes peuvent faire sourire mais elles font surtout réfléchir sur les manipulations dont se rendent coupables ces adultes qui utilisent des jouets et une musique moderne pour parvenir a cet incroyable endoctrinement.Même si tout ceci s'avère un peu redondant et manque un peu d'objectivité ,l'on peut légitimement se demander ce que vont devenir ces enfants une fois adulte.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2008
    Très intéressant documentaire d'une justesse remarquable. Montrer, cependant, a ses limites.
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