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Un visiteur
2,5
Publiée le 11 octobre 2007
Plus intelligent et plus fin qu'il n'y parait, le film, souvent inconfortable, présente la guerre d'Algérie sous un jour nouveau. On pense à Apocalypse now, le theme est proche de Platoon, le talent en moins.
J'ai été voir hier soir l'ennemi intime en avant première à l'UGC Ciné Cité de Bordeaux. Benoît Magimel et le réalisateur Florent Emilio Siri étaient la pour l'occasion. Vraiment une belle réussite. Un film vrai, abordant la guerre d’Algérie en 1959 avec excellence. C’est vraiment une guerre dont on a le moins parlé mais sûrement la plus traumatisante. Supers décors, super casting (à noter l'interprétion de Magimel et Dupontel). Le public a pu en parler justement avec Benoît Magimel et le réalisateur après le film. Très bon moment.
Une très bonne surprise. Un excellent film de guerre avec deux acteurs très inspirés (Magimel et Dupontel).Les scènes de combat sont très réussie mais l'aspect psychologique est lui aussi très bien rendu. On suit avec plaisir l'évolution du personnage idéaliste interprété par Magimel. Un bon moyen de se faire une idée sur cette "sale guerre" longtemps niée par la France.
Film terriblement ambitieux et courageux qui démontre vraiment le talent d'un Florent Emilio Siri. L'Ennemi Intime est un vrai film de guerre à la fois cruel et humaniste tourné comme un vrai western, la démonstration de Siri est bluffante et il maitrise parfaitement son sujet, Magimel est quant à lui parfaitement crédible tandis que Dupontel est vraiment excellent. Pourtant le film a un défaut, c'est certains éléments du script de Rotman qui est un homme de grand talent mais qui ne peut pas s'empêcher d'en faire trop par moment ce qui décrédibilise parfois le propos du film, je vais citer comme exemple les quelques scènes où des soldats se mettent tout d'un coup à philosopher en sortant de grandes phrases ce qui donne l'impression que toute l'équipe a trop voulu en faire en voulant donner du sens au film. Cependant L'ennemie Intime n'en reste pas moins un excellent film sur un passage de l'histoire Française que beaucoup de gens ont préféré oubliés.
Inévitablement comparable à INDIGENES, L'ENNEMI INTIME requiert des qualités à prendre le spectateur en otage et ne plus le lâcher devant ce tumulte d'images violentes, parfois dures, dans une atmosphère forcément dérangeante et palpable. Le spectateur est mis à rude épreuves devant ces faits historiques de la guerre d’Algérie qui ne peuvent que nous émouvoir à travers des personnages relativement touchants. Un film de guerre exceptionnel avec en tête d’affiche Magimel et Dupontel tout simplement remarquables. A ne surtout pas manquer.
Je commence à me faire du souci pour Florent Emilio Siri. Après le magnifique "Nid de guêpes", il m'avait relativement déçu avec "Otage" qui tout en étant un bon polar dégageait déjà moins de folie. Avec "L"ennemi intime", je trouve qu'on est encore un cran en-dessous, tant beaucoup de situations sont ici prévisibles. En outre, je ne crois pas un seul instant à la description de ce jeune chef militaire totalement dépassé par les évènements. Ben dis donc, si c'était ça à l'époque les leaders de la Grande Muette, je comprends que l'on ait foiré quelques guerres (de toute façon : quelle connerie la guerre). Je relève cependant un passage qui m'a fait penser à "Full metal jacket" avec cette fameuse tactique qui consiste à blesser un soldat pour attirer les autres vers lui et la très bonne prestation de Albert Dupontel qui est sans aucun doute le meilleur dans ce film.
Si l'on excepte quelques passages moralisateurs et surtout une fin très cliché, donc forcément décevante, "L'ennemi intime" s'avère être un film de guerre plutôt convaincant, abordant la question de la guerre d'Algérie avec plus de tact que l'exécrable "Indigènes". Le casting est bon. Le très bon travail sur l'image, notamment sur les nuits américaines, est à souligner. Même s'il est loin d'être exempt de défauts, ce film aurait mérité un plus grand succès.
La guerre d'Algérie est l'un des sujets les plus difficiles à aborder en France et le cinéma hexagonal a toujours eu du mal à traiter cette guerre qui pendant longtemps n'a pas dit son nom. Florent Emilio Siri, avec l'aide de Patrick Rotman, a décidé de s'attaquer au sujet mais le résultat est plutôt mitigé. Le problème ne vient pas des acteurs, Magimel et Dupontel sont magistraux tout comme le reste du casting aussi, mais du traitement par le réalisateur de cette guerre si difficile à comprendre. Si la majeure partie du film est crédible et réussit à éviter le manichéisme (l'armée française et le FLN se partageant les torts) certaines scènes et notamment la fin donnent une vision faussée de la présence française en Algérie. Le film caricature ce qu'a véritablement été la torture durant cette guerre et certaines scènes sont invraisemblables. On assiste à des scènes assez exagérées notamment sur le comportement des soldats français qui ne se sont bien sûr pas tous transformer en monstre comme semble vouloir le montrer le film. Enfin la réalisation laisse parfois à désirer, Siri se laissant trop aller à des plans et à des scènes stéréotypés. Un film ambitieux qui sans être mauvais ne se donne malheureusement pas les moyens de devenir un chef-d'oeuvre.
Une bien " belle " surprise pour moi... Un film qui raconte la guerre d' Algérie, un sujet bien peu traiter a mon gout... Des acteurs à la hauteur formès en autres par Benoit Magimel, en lieutenant idéaliste que les atrocités de la guerre vont en faire un bourreau désabusé...face à lui Albert Dupontel, en sergent dans un role impeccable. A voir pour l histoire !
Une petite surprise et en méme temps une petite déception.Tous ceux qui ont suivi les exploits du réalisateur attendront une bonne dose d'action dans ce film de guerre.Mais l'action y est secondaire,le scénario est plus basé sur la psychologie des personnages et installe en méme temps une critique légitime certes mais un peu molle de la guerre d'Algérie.L'ennemi intime frole le petard mouillé mais il s'en est fallu de peu grace à la réalisation magistrale de Siri et les performances des acteurs.
C’est juste une poignée d’hommes confrontés à la guerre, même si celle-ci a tardé à dire son nom. Des hommes dont on ne sait pas grand chose, seulement quelques éléments permettant d’en faire des personnages de cinéma, à la limite du cliché. Le jeune idéaliste ayant laissé sa femme et son fils ; le soldat expérimenté qui connaît bien le terrain, un peu blasé ; l’algérien ne sachant plus très bien contre qui il combat… Ainsi posés, ces personnages n’existent qu’au travers de leurs actions guerrières, héroïques ou misérables, de leurs échanges avec les autres soldats, le tout dans une sorte de huis clos à ciel ouvert. La guerre, c’est celle d’Algérie, mais ce pourrait être n’importe quelle autre guerre, boucherie absurde où les rapports humains deviennent bestiaux. Le film fait clairement sentir l’horreur des situations et la transformation des hommes, meurtris dans leurs sentiments et leurs convictions plus que dans leur chair, sombrant dans la folie. Bien sûr, le spectacle est parfois complaisant, comme le sont la plupart des œuvres traitant de la guerre, mais c’est bien la déshumanisation progressive qui transpire à l’écran, la perte des valeurs morales est au coeur du film. Probablement, on ne tient pas encore le grand film sur la guerre d’Algérie, car les références historiques semblent trop anecdotiques et les quelques dénonciations sont déjà connues (recours à la torture, utilisation du napalm) mais le côté crépusculaire de l’ensemble en fait une œuvre de qualité.
Un film plutôt moyen. Certaines idées sont à mon avis mal venu et je trouve que le réalisateur n’a pas réussi son coup concernant la mise en scène. Autrement, bon casting, Benoît Magimel, Albert Dupontel, Aurélien Recoing avec des acteurs qui se débrouillent bien. Globalement les scènes d’actions sont réussies. Cependant je n’ai pas vraiment été conquis par le film, donc 09 / 20.
J'ai adoré ....un film très fort sur la guerre d'Algérie , interprété par de trés bons comédiens , convaincants , justes . Qui montre les dégats que fait la guerre sur l'homme au niveau psychologique . Ce film m'a fait pensé à Voyage au bout de l'enfer sur la guerre du Viet Nam qui aborde le même sujet .
Le petit séisme après la sortie d’Indigènes ne pouvait rester longtemps sans suite ; un an plus tard, Florent Siri s’y colle à son tour. L’homme étant plutôt connu alors pour ses polars bourrins, c’est peu dire qu’on espérait peu de son œil sur ce dossier touchy. On le découvre pourtant à mille lieux du procès gorgé de rancune de Rachid Bouchareb. Plus juste, peut-être moins ambitieux mais autrement impartial, c’est bien lui qui amène son public à s’interroger. Paris et son colonialisme, la barbarie des rebelles, la manipulation de masse, l’absurdité martiale, chacun en prend pour son grade, personne n’est irréprochable. Et tout le monde paie. Dans le désert de rocailles, pris sous le feu des balles, tour à tour chasseurs et chassés, les hommes s’interdisent de penser au sens de ce funeste cirque. Au milieu des tortures, massacres, trahisons, embuscades ou exécutions, ils ne veulent qu’être des soldats ; et vivre. Et surtout ne pas fuir. Involontairement volontaires, ils n’ont maintenant plus le choix : ils ne peuvent plus revenir. Si on peut regretter l’impression tenace de grosse machinerie France TV, force est d’avouer que la charge est puissante. Le duo Dupontel-Magimel dope les troupes, et si les nœuds de l’intrigue sont assez attendus, le rythme quant à lui est toujours bien présent. Prochaine étape pour le réalisateur : se forger un vrai style.