Avis : Paranoiak - Page 10

Il a le mérite de nous divertir. Mais alors il faut pas chercher de plausibilité au scénario qui est franchement risible.

Un film plein de suspens, et une histoire qui tient relativement bien la route. Le film est au départ basé sur du voyeurisme, pour ensuite glisser vers en thriller. Les acteurs sont plutôt bons, notamment David Morse, un très bon film.

Il y a une certaine énergie, et on lorgne du côté voyeur que le cinéma a déjà exploité à maintes reprises, alors quoi de neuf.
Une scène d'ouverture très punchy, où l'on nous projette littéralement dans le bain, dès lors on se prend d'affection pour ce jeune à fleur de peau.
La suite, même si elle à son côté plus moderne, avec ce bracelet électronique et ses restriction de mouvement, reste assez conventionnelle, parfois on frôle l'ennui, mais il y a toujours une pirouette qui fait que tout cela reste sur les rails.
La dernière partie est assez intense et ne gâche en rien tous les efforts qui ont été fait pour nous tenir en haleine, même si on ne voit pas comment un jeunot, un peu frêle arrive à tenir tête à un tueur en série avec toute l'expérience qu'il a accumulé depuis des années. Il y a donc des incohérences, mais le héros reste le héros, et tout cela se regarde sans déplaisir.

Superficiel, mal joué, assez vide au niveau du scénario. Mais pas ennuyeux. Un très bon navet qui détend.

Petit thriller adolescent de derrière les fagots qui puise tout à la fois chez le maître absolu du suspense en reprenant le thème du voyeurisme de « Fenêtre sur cour » et chez Wes Craven pour le côté humoristique de la série des « Scream ». Rien à redire sur cet opus jouissif qui s’avère mois prétentieux que l’était « Taking Lives » du même auteur deux ans plus tôt. L’héroïne est craquante à souhait et m’a rappelé mes émois d’adolescent. Quant à David Morse il est tout à fait terrifiant en croquemitaine maniant alternativement la brutalité la plus sauvage et les bonnes manières destinées à donner le change aux parents et aux autorités.

"Paranoiak" n'est ni plus ni moins que le concept de "Fenêtre sur cour" d'Alfred Hitchcock, si ce n'est que le plâtre est troqué par un bracelet de surveillance électronique. Avec ses passages assez simplets et son scénario bourré de facilités, "Paranoiak" n'arrivera pas à surpasser le stade du simple film de divertissement pour adolescents.

Alfred Hitchcock a la cote cet été : après “Motel” et son couple plongé en pleine “Psychose”, voici “Paranoïak”, relecture ado de “Fenêtre sur cour”, où le héros immobilisé à domicile n’est plus un photographe, mais un lycéen. Ayant confondu son prof d’espagnol avec un punching ball, Kale se voit assigné à résidence, avec l’interdiction de franchir les limites de son jardin, sous peine de voir la police rappliquer dans l’instant afin de lui faire admirer, de près, la nouvelle couleur du capot de leur voiture. Voilà qui n’est donc pas très pratique pour draguer sa jolie voisine, qu’il observe à la jumelle au même titre que le reste du quartier, histoire de passer le temps. Jusqu’au jour où un doute l’assaille : et si son voisin était ce serial-killer dont tous les médias parlent ? C’est vrai qu’il n’a rien de très engageant le Robert Turner, avec son faciès patibulaire, mais rien ne vient corroborrer les soupçons du jeune homme. Parano ou pas parano alors ?
Si DJ Caruso lève le voile sur ce mystère, une question subsiste toujours, alors que le générique de fin défile : comment peut-on rendre hommage au maître du suspense avec un thriller qui en est dépourvu ? À l’exception d’un passage plutôt angoissant (et de la scène d’ouverture, incroyable carte postale à base de rapprochement père-fils, effrayante mais d’une autre façon), l’ensemble est tellement convenu et lent à démarrer, que seule une clim’ mal règlée peut être à même de nous faire frissonner. Délaissant les thèmes intéressants qu’il effleure (le caractère auto-destructeur de Kale, la paranoïa post-11 septembre…) au profit de la plastique de Sarah Roehmer et d’un humour potache, le metteur en scène saborde tous ses effets, mais peut remercier Shia LaBeouf. Déjà à l’affiche de “Transformers”, le comédien, omniprésent à l’écran, fait valoir son énergie et son humour et sauve un peu le film, dont on appréciera tout de même la modestie, même si l’intérêt de ce remake de “Fenêtre…” tourne court.

Remake rajeuni, surtout non avoué du « Fenêtre sur cour » d'Alfred Hitchcock mais semblant aussi emprunter à d'autres films similaires (je pense au « Voyeur » de Powell), ce « Paranoiak », poussant le voyeurisme jusqu'au bout, est une véritable surprise et constitue un très bon moment de cinéma. Pourtant, ça commence vraiment pas bien. On vient nous coller cette scène de partie de pêche entre un père et son môme. On se dit : non mais qu'est-ce que ça vient foutre là ça ? Ou alors on en vient à se demander si on ne s'est pas gouré de film. Même topo pour la scène de l'accident de voiture (fatal au père). Grosso modo, le film met bien pas loin d'une trentaine de minutes pour pleinement se lancer. Mais quand la machine est lancée, c'est vraiment pas mal. On a quand même pas mal de suspense, bien qu'il ne soit pas toujours dosé de manière très heureuse. On a également un peu d'humour. Et également des interprètes impliqués et qui y croient. Comme regrets nous aurons donc cette entrée en matière poussive et une réalisation un peu défaillante lors des scènes cruciales. Sans déconner, pour un film de ce genre, aux accents adolescents très prononcés, c'est vraiment bien.

Ce film est un remake de « Fenêtre sur Cour » ouvertement conçu pour les adolescents américains avec des personnages stéréotypés (le héros tourmenté et rebelle, le copain asiatique rigolo et blagueur, la belle voisine blonde...) et un scénario poussif, davantage orienté « film d'horreur » et gags primaires que thriller et psychologie des personnages. Malgré les courbes de Sarah Roemer, il n'y a pas le charme de Grâce Kelly de l'original. A noter quand même l'excellente interprétation de David Morse. Pour résumer, ce film se laisse regarder et remplit son rôle, c'est-à-dire le contrat minimum qu'il s'était sûrement fixé : ni enjeu majeur, ni tentative de faire mieux que l'original mais tout simplement faire frissonner le spectateur et le tenir en haleine jusqu'au générique final.

Étonnant de ne pas accepter à ce point ce qu on veut réaliser. C est en tous cas ce qu on ressent en visionnant ce film . Vouloir trop en faire pour avoir un large public dénature ce thriller qui aurait pu avoir des qualités mais là à part faire de faux clins d œils à Fenêtre sur cour n amène aucune angoisse ou encore aucune compassion pour les personnages.

Un huis clos pas forcément très connu ni plus impressionnant que cela, mais qui mérite d'y jeter un œil pour certaines bons effets de scénario autant que dans le montage, sachant d'autant plus être clair et concis sans trop tomber dans le bla bla inutile. Il faut quand même relever un certain nombre de défaut qui ne passent pas inaperçu, et cela commence avec la vision un peu trop adolescente de la narration par des pseudo scènes de romantisme et d'émotions mignonnes, mais qui laisse souvent des creux dans le déroulé du scénario, malgré tout d'autres aspects tout aussi émotionnels qui incarnent le film s'intègrent impeccablement à l'ensemble à l'image de la scène initiale sacrément bien foutue, tout aussi bien visuellement que dans la puissance de choc, pour amener la suite des événements. Même si il est indéniable de S. Labeouf offre un personnage comme il les incarne le mieux, ado dans l'âme et toujours avec une pointe de folie plaisante et drôle donnant quelques scènes plutôt intéressantes et amenant bien mieux un peu d'humour, sans non plus de casser des briques a ce niveau la, puis cela permet de faire plus aisément disparaître la faiblesse de passages nécessaires pour illustrer le propos mais pas forcément si prenantes que cela. A défaut de cela, le scénario prend une bonne tangente initialement, par sa mise en scène en tiroir, une histoire en apportant toujours une nouvelle afin d'étonner par ses éléments perturbateurs, le problème étant clairement la profondeur de l'intrigue qui est évident très rapidement ne laissant pas de place aux surprises puisque l'on s'attend à tout ce qui se passe, les personnages étant assez basiques, car même si le pote délurée asiatique est fun, que le mauvais parvient à être mise en scène de quelques passages bien cognants, ou que le personnages principal a au moins le mérite de tenir tout le fil en illustrant bien l'aspect huis clos novateur que l'on peut trouver à certains moment, tout cela n'a rien de suffisamment trépidant pour être passionnant, par contre distrayant est bien le plus le mot. En effet on se marre de temps à autre, on est même surpris par certain plans jouant sur les apparitions soudaines ou d'autre n'hésitant pas à taper dans le tas, mais tout cela reste très gentil, sans jamais dépasser le stade du bon moment, mais qui en plus d'être bien monté pour mettre un peu de suspense bien chiadé, ne traine pas des heures durant sur un sujet déjà traité pour ce qui est de la force général, et même si l'on est pas totalement pris aux tripes, l'intrigue a le mérite de proposer quelques bonne idées pour illustrer d'une autre manière l'idée mise en scène ici.

J'ai vu pire comme thriller. Divertissement correct.

Pourquoi ce titre ? Où se trouve la paranoïa ? il aurait mieux valu appeler ce film Le voyeur ou L'observateur car ça se résume beaucoup à un ado qui espionne ses voisins par curiosité... Le côté horrifique qui tarde d'ailleurs à venir pour qu'on comprenne qu'il s'agisse d'un film d'horreur n'a rien à voir non plus avec de la paranoïa, juste un voisin psychopathe qui tue sans motif apparent. Que dire d'autre ? C'est un peu longuet, peut-être à cause de l'isolement social que subit le héros (assigné à résidence pour avoir frappé son prof). Le copain asiatique et la nana qu'il rencontre allègent un peu le côté huis clos. Mais l'impression d'ensemble au final : moyen et très banal. Pour adolescents, et bien avant 16 ans.

Un "fenêtre sur cour" version teenager, du coup film pour ados. C'est mignon, c'est moderne, mais ça reste pour ados !

J'ai lu que cela ressemblait à un remake de "Fenêtre sur Cour", pourquoi pas me suis-je dit, surtout dans le désert des sorties de la semaine ! Alors franchement, c'est gravement nul ! Un scénario cousu de fil blanc ! L'étoile, va peut-être à la découverte du premier rôle masculin, qui en soi n'est pas très bon, mais qui fera certainement carrière très bientôt si les hautes sphères en décident ainsi. Allo, les studios Hollywoodiens ? Oui, à propos de Joyce, alors,... ?