Avis : Paranoiak - Page 6

si vous avez plus de 20 ans oubliez ce film et regardez plutot fenetre sur cours

Sorte de reboot non officiel de Fenêtre sur Cour d'Hitchcock, Paranoïak de DJ Caruso conserve le même principe que le matériau de base mais en rajeunit les codes. Le personnage principal n'est pas blessé mais assigné à résidence, puis étant ado, ses occupations et hobbies sont tout autre que ceux de James Stewart. On est donc devant un thriller teen movie avec en tête d'affiche le très bankable Shia LaBeouf (à l'époque en tout cas) et le moins que l'on puisse dire c'est que l'atmosphère générale est plutôt légère, notamment au début. En effet le suspens n'apparait que bien plus tard et tels les petits thrillers des 90's, c'est pas mal tiré par les cheveux et peu crédible mais on y prend goût, notamment grâce à la présence de Shia, toujours très sympathique, pour le reste c'est du très classique et pas toujours palpitant. Certes ça reste distrayant mais Caruso fera bien mieux l'année suivante avec le même acteur dans L'Oeil du Mal. Pas mal dans l'ensemble.

Un remake rajeuni du film Fenêtre sur Cour d'Alfred Hitchcock, avec l’ère de la technologie et d'internet. Réalisé par D.J. Caruso et produit par Ivan Reitman. L'histoire simple d'un adolescent qui se retrouve bloqué chez lui et qui espionne ses voisins. Avec un bon suspense qui s’installe progressivement. Shia LaBeouf se débrouille bien dans le rôle de l'adolescent à problème, Carrie-Anne Moss joue bien le rôle de la mère distante et David Morse assure bien dans le rôle du voisin inquiétant. Le reste du casting est pas mal : Sarah Roemer, Aaron Yoo, Matt Craven et Viola Davis.

Excellent film!! Je dois dire que l'on ne s'ennuie pas.. Vraiment un film sympathique a regarder!!
Entre film suspense et humoristique..

J'ai trouvé ce film trop lent, sinon l'histoire est bien trouvé

"Fenêtre sur cours" de Hitchcock d'un point de vue teen -movie par un tacheron dont la seule vraie réussite reste ses réalisations de l'excellente série "The shield". Malgré ce pseudo-remake le scénario a bien quelques bonnes trouvailles (le bracelet électronique en lieu et place du fauteuil roulant) et a l'excellente idée de donner le rôle du méchant au trop rare David Morse. Mais c'est un thriller de pacotille, sans angoisse, sans réelle tension. La mise en scène est bien le point faible du film. Caruso se sert de grosses ficelles comme le suspense risible lorsque que le jeune héro quitte le périmètre autorisé. Sans compter la stupidité du héro qui tombe bêtement dans le piège de deux gosses et de leur "fumier". Ca se laisse regarder mais il ne faut pas s'attendre à réagir c'est trop mou et pas assez surprenant.

Paranoaik démarre très fort,(avec une dose de Fenêtre sur cour) tout les ingrédients de l'histoire sont remplis de saveurs, Shia LaBeouf porte le film a lui tout seul (avec une très grande aisance), mais voila, la fin ressemble a un slasher teenage movie americain. Vraiment dommage...

Moi perso, dans le genre, j'ai pris une bonne petite claque.

Film très teenager, qui commence comme American Pie, et qui subitement se transforme en parodie frisonnante de films à suspense.

Il est marrant de noter les clins d'oeil à Halloween, à Hitchcock et j'en passe.

Ca ne révolutionne rien, ca se regarde très bien, et comme les femmes y sont belles à voir...

D.J. Caruso vulgarise le cinéma d'Hitchcock en faisant ce teen movie superficiel. Il ajoute à l'intrigue de l'excellent "Fenêtre sur cour" tous les lieux communs sur le mal-être adolescent. Un film lourd et sans suspense.

J'adore ! Avant de le voir, je ne m'imaginais pas qu'il était aussi bon ! "Disturbia (ou paranoïak)" est une très bonne surprise ! Les acteurs sont excellents (surtout Shia), on a une bonne BO, la mise en scène est très correcte elle aussi... Mais on a surtout un bon scénario, qui n'est ni en béton, ni incorrect ! Le film nous procure notre dose de suspens, d'intrigue, de rebondissements, et parfois même d'angoisse ! J'ai passé un merveilleux moment ! Je le conseille fortement !

Dans une banlieue américaine tout ce qu’il a de plus banale, un adolescent assigné à résidence se met à espionner ses voisins pour combattre l’ennui et découvre que l’un d’eux est un serial-killer. Un pitch diablement efficace pour ce thriller très intelligemment traité. Mis en scène par D.J. Caruso, "Paranoiak" nous offre dans un premier temps un teen movie très plaisant s’éloignant du "Fenêtre sur Cours" d’Hitchcock auquel il peut être
comparé mais c’est dans la deuxième partie que les choses sérieuses commencent grâce notamment à l’ingéniosité du scénariste Carl Ellsworth (le flippant "Rey Eye" de Wes Craven c’était lui) le film glisse petit à petit vers le thriller oppressant. Dans le rôle de l’adolescent Shia LaBeouf une nouvelle fois parfait, David Morse quant à lui use d’une ambiguïté déconcertante très bien sentie et le reste du casting suit le mouvement. En bref "Paranoiak" est une sorte de huit-clos horrifique intelligeant et percutant, largement plus réussi que les soi-disant films d’horreurs dont on nous impose les dizaines de suites.

Tout le monde a remarqué que l'idée se base sur fenêtre sur cour (non ce n'est pas un "remake") avec en plus la bonne idée de justifier l'unité de lieu par le bracelet de détention. Même avec une saveur de "film pour ado", le jeu des acteurs est excellent et le suspens tient parfaitement le spectateur.

Petit teenage thriller qui reprend le concept de "Fenêtre sur cours", "Paranoiak" expose quelques belles idées mais se laisse malheureusement vite emballé par la conventionnalité imposé par son jeune casting.
On y découvre ainsi Shia LaBeouf dans la peau d'un lycéen un peu trop curieux qui mettra les pieds dans un affaire qui le dépasse légèrement. Il sera aidé par de gentils mais pas très inspirés Aaron Yoo et Sarah Roemer qui donneront plus l'impression de jouer la comédie que d'évoluer dans la ligne de mire d'un tueur en série.
Interprété par un brillant David Morse, ce-dernier s'avère convaincant et menaçant dans toute la puissance du mot. Malgré cet atout de choix, "Paranoiak" ne tirera pas son épingle du jeu et restera cantonné dans le registre de la légèreté là où aurait pu figurer un réel suspens.

Kale est un adolescent comme les autres, certes un peu brutal, mais rien ne peut le différencier des autres garçons de son âge. Ci ce n'est son sale caractère ! Condamné à rester cher lui, cloîtré entre quatre murs pendant trois mois suite à une violente altercation entre lui et son professeur, il se retrouve, suite à une délibération du juge, contraint à rester enfermer à son domicile, munit d'un bracelet émetteur pour contrer tout échappatoire de sa part. Tandis que la plupart de ses amis sont partis en vacances, il n'a d'autre passe temps que d'épier son voisinage. Il va aller jusqu'à surveiller leur moindres faits et gestes et en surprendre plus d'un ! Jusqu'au jour où son regard va vite se tourner vers sa nouvelle voisine en bikini et surtout, sur un homme mystérieux et inquiétant, qu'il soupçonne d'être un serial-killer, celui dont les journalistes font allusion ! D.J. Caruso (Taking Lives - 2004) ne perd pas son temps, dès les toutes premières minutes, on comprend que ce ne sera pas une ballade de tout repos ! Entres quelques fous-rires et pas mal de tensions légèrement stressant, Paranoïak surprend par sa mise en scène et réjouit le spectateur tout au long par un scénario efficace et un casting alléchant où l'on croise l'épatant Shia LaBeouf (Transformers - 2007), la séduisante Sarah Roemer (The Grudge 2 - 2006), le troublant David Morse (16 Blocs - 2006) et sans oublier bien sûr Carrie-Anne Moss (Snow Cake - 2007). Au final, qualifier Disturbia (son titre original) de Fenêtre sur cour (1955) pour adolescent, est tout a fait faisable tant les similitudes sont flagrantes. Après l'avoir visionné, on comprend mieux pourquoi il a pulvérisé le box office US au printemps dernier !

Une mise en scène plus que bluffante, des acteurs plutôt surprenants, un subtile mélange entre le thriller et le pur film pour ados, le scénario décapant ("Fenêtre sur cour" remastaurisé pour les plus jeunes) font de ce film une bonne surprise qu'on est content d'avoir eue.