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    La Vie des autres
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    dejihem
    dejihem

    115 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2007
    Je rajoute une couche dans la critique dithyrambique juste pour dire que ce film est une grande et vraie bonne claque, la première de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 novembre 2010
    Un très bon film. Récompensées par l’Oscar, le BAFTA et le César du meilleur film étranger. Une histoire prenante et surprenante. Une belle réflexion sur l’Allemagne d’avant et d’après la chute du mur de Berlin. Le héros du film Ulrich Mühe livre une excellente prestation dans le rôle de l’officier de la Stasi qui est chargé d’espionner un auteur sans oublier le reste du casting qui est très bon : Sebastian Koch, Martina Gedeck et Ulrich Tukur. Une fiction dramatique, mais également d’espoir et de solidarité humaine.
    Cluny
    Cluny

    62 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    "La Vie des Autres", c'est la vie des 17 millions de citoyens de la République Démocratique Allemande, que la tristement célébre Sécurité Intérieure, la Stasi, avait pour mission d'espionner. 100 000 membres et 200 000 collaborateurs réguliers étaient chargés de cette mission, et de compiler tout cela dans des rapports soigneusement archivés. Quand après la chute du Mur, Georg obtient le droit de consulter son dossier, ce sont des dizaines de classeurs que l'archiviste admiratif lui amène. Le sens de cette espionnite était initialement de défendre l'état socialiste contre ses ennemis. Mais bien vite, et en tout cas après 40 ans de R.D.A., ce système policier fonctionnait surtout pour servir les intérêts privés de l'oligarchie dominante ; plus personne ne croit à une idéologie, seule la peur permet à ce système bureaucratique obsolète de survivre.

    Le film commence par un interrogatoire mené par Wiesler, celui d'un pauvre type qui avait le tort d'être le voisin et peut-être l'ami d'un transfuge à l'Ouest. Cette séance est enregistrée, et sert de support au cours que Wiesler donne à l'Académie de la Stasi, et où il suffit qu'un étudiant pose une question dérangeante pour qu'en face de son nom, le prof trace une croix. Wiesler est donc un policier modèle, excellent technicien de son sale boulot, sans état d'âme. Quand il rencontre Georg l'intellectuel, avant même que le ministre lui en donne l'ordre pour exercer son droit de cuissage, il perçoit une menace et propose de le mettre sur écoute. Il s'acquitte de cette mission comme des autres, avec efficacité et sans ménagement pour ses subordonnés.

    Durant tout le début des écoutes, avant que le destin ne fasse basculer Georg, le film nous montre en parallèle les vies des deux hommes : quand le dramaturge fait l'amour avec sa compagne (noté au rapport : "accouplement probable"), Wiesler le solitaire a le droit à une pute du ministère, qui vient faire sa tournée et ne peut pas rester, le camarade capitaine ne l'ayant pas réservée plus longtemps. Quel est exactement le chemin de Damas de Wiesler : la pitié qu'il éprouve pour Christa-Maria obligée de se donner au ministre adipeux ? l'écoute du "concerto pour un homme bon", joué par Georg en hommage à son ami suicidé ? Toujours est-il que du jour où il omet de consigner un fait anodin dans son rapport, il accepte un engrenage qui lui vaudra une rélégation dans une cave où son supérieur lui promet en 1985 de passer les vingt années à venir.

    Tableau implacable de ce système de peur et de délation, "La Vie des Autres" est aussi un suspens passionnant, un jeu du chat et de la souris -ou plutôt de poule-renard-vipère, vu qu'il y a trois protagonistes. On oublie les 2 h 17 du film, grâce à une intrigue habilement ficelée, à une reconstitution soignée (il ne manque pas une Trabant !) et un excellent jeu des acteurs : Sebastian Koch, vu dans "Black Book", Ulrich Mühe, acteur de Haneke, et Ulrich Tukur, aperçu dans "Solaris" et "Le Couperet". Il aura fallu attendre les 126° et 128° critiques clunysiennes pour y voir figurer des films allemands ; bien que très différents ("Pingpong" est un récit intimiste alors que "La Vie des Autres" est un film à suspens politique), ces deux premières oeuvres semblent confirmer le renouveau du cinéma d'Outre-Rhin.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    matt240490
    matt240490

    68 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2012
    La Vie des Autres, Oscarisé en tant que meilleur film en langue étrangère en 2006, fait parti du top des meilleurs films Allociné. Ayant de très bonne notes, il parle de la surveillance des gens à leur insu pendant les années 80 en Allemagne de l'Est par la Stazi. Possédant un casting inconnu, je dois avouer que la première moitié du film est déclencheuse d'un ennui mortel, d'une totale incompréhension pour le succès tant critique que commercial de ce métrage. Fort heureusement pour lui, cela change l'heure atteinte, mais le film reste loin de réussir à nous accrocher comme promis. Dommage car ce fut si prometteur.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2012
    En 1984 la vérité conquise de force par la Stasi consiste en des propos désordonnés. Le soleil une fois à l'Ouest se moque de vous. Rien voir et rien entendre assure la pitence de ses proches.

    Les rues désertes clairsemées d'automobiles offrent des nuits blafardes à un apparatchik soudainement troublé par la valeur propre de l'individu, le texte et la musique. Ces illuminations nouvelles inaugurant peut-être l'éveil d'un esprit.

    L'instrument du parti dine seul dans des grands espaces murés laissant parfois le passage à un apaisement furtif fourni par des professionnelles. Tout ce qui manque se décortique sadiquement dans un jouissif permanent nommé « La vie des autres » que l'on tient entre ses mains.

    A l'étage les portes sont ouvertes sans ménagement. Dans les sous sols, l'oreille est attentive, sadique, provocatrice. Dans les hauteurs l'écouté complote pour survivre dans une liberté créative en maintenant du mieux possible un comportement intellectuel non assujetti à la dominance d'un pouvoir ne stabilisant sa puissance que par la démolition de ceux qui pensent.

    Le suicide n'est plus comptabilisé, ce n'est qu'une mort comme les autres. L'écoute d'une sonate verrouille presque le processus d'une révolution. Le poète est l'ingénieur de l'âme. L'actrice malgré son talent reste dépendante de l'obèse tribal camouflé dans la voiture de fonction.

    Pour un régime totalitaire l'art est le pire des ennemis. Le penseur est dangereux, il se dompte au même titre que la population par la peur, la surveillance et le slogan politique.

    La créativité libératrice est sous marine en parallèle avec les énormes pressions que le parti s'inflige à lui- même. Le régime n'est qu'un harcèlement nivelant constamment toutes les couches sociales réduisant à néant les libertés de penser d'individus diabolisés par la peur.

    « La vie des autres » est un film poignant sur la destruction des âmes opérée par des opportunistes sans structures récupérés par l'idéologie dominatrice d'un rouleau compresseur broyant ses propres composants.

    Difficile de ne pas comparer ses images de persécutions de trahisons et de sacrifices avec les sinistres heures Hitlériennes ou chacun n'est plus lui-même, ce dysfonctionnement appelant avec désespoir la diction d'une phrase sublime

    « Le mur est ouvert ».
    diki2
    diki2

    23 abonnés 312 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2007
    Film magnifique mais aussi grand film qui restera comme un classique. Le réalisateur nous fait partager ce que fut la RDA d'avant la glassnost avec un sens du détail et une qualité de dialogue que je n'avais plus vue depuis des lustres au cinéma. LA scéne dans laquelle le couple évoque la "liaison" est presque surréaliste tant les rapports entre humains étaient à ce point déhumanisés et éloignés de nos codes occidentaux...Film d'une précision clinique et photographié magnifiquement que ce soit en plan large ou serré (ha le beau visage de l'actice dans le bar..). Le scénario enfin : la façon dont le réalisateur construit son film vers l'émergence d'une conscience chez un cadre du parti, est très crédible avec un vrai maitrise du rythme . Film intemporel et indémodable que l'on reçoit comme une grande leçon dans les tous derniers instants du film et qui a scotché toute la salle dans les fauteuils jusqu'à la fin du générique. La sortie de salle la plus longue que je n'ai jamais vue. La honte , c'est le parti pris des distributeurs à ne le diffuser que dans une seule salle dans Marseille . Résultat : la moitié des spectateurs sont restés dehors. Espérons que le bouche à oreille déjà énorme sur ce film inversera la tendance.
    Roub E.
    Roub E.

    708 abonnés 4 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    La reconstitution de la RDA dans les dernières années de son existence est saisissante. Glacée, ou l austérité et la peur sont palpables notamment avec des décors stricts, un faible mobilier et des teintes marrons et grisâtres qui n incite pas à la gaieté. Cette reconstitution soignée est à la fois la qualité et le défaut de ce film. Car il est du coup lui aussi froid et austère alors qu il aurait gagné à tendre vers le thriller.
    Fritz L
    Fritz L

    161 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2007
    Si aujourd’hui les années de plomb semble n’être qu’un vague fait historique bien lointain et imprécis pour les jeunes générations hors d’Allemagne, pour ceux qui l’ont vécu à travers les actualités, elles restent de sinistre mémoire. La suspicion, les arrestations arbitraires, les morts (pour ceux qui voulaient franchir le mur étaient monnaies courantes. Une chape lourde couvrait ce peuple brimé et nous étions bien impuissants face à une telle situation. Le réalisateur nous replonge dans cette période, de l’intérieur. Il a su retranscrire le drame sans toutefois porter de jugement. Il démontre d’abord la mécanique du système pour en venir à un cas plus particulier. Une prise de conscience toute symbolique d’un individu formaté qui réalise l’abomination de pareilles pratiques. Sa certitude du départ sur le bon droit va vaciller et lui avec. Le film est parfaitement orchestré dans ce sens et joue sur la corde sensible à tout moment. Qui du bourreau ou des victimes est le plus à plaindre ? « La vie des autres » n’aurait sans doute pas été aussi bon sans la présence de Ulrich Mühe, acteur génial décédé il y a peu, au physique ascétique mais dégageant une profonde humanité. Un extraordinaire interprète pour un film que ne l’est pas moins.
    Parkko
    Parkko

    132 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2012
    La vie des autres possède un très bon scénario, tout en subtilités, avec des personnages bien écrits, intéressants. Ça fait plaisir à voir un film avec un scénario aussi solide.
    Le film repose vraiment sur le scénario (et sur le jeu des acteurs, comme par exemple Ulrich Mühe).

    A côté, c'est une représentation intéressante de la vie en RDA quelques années avant la chute du mur et de la réunification. On pourra peut être regretter une mise en scène qui manque parfois un peu d'audace, mais c'est un premier film.

    En tout cas j'ai vraiment beaucoup aimé.
    Maqroll
    Maqroll

    129 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2009
    C’est bien fait, bien raconté, ça fait appel à de tellement beaux sentiments, c’est tellement bien joué... On ne peut pas ne pas aimer ce film... c’est un tour de force quand on constate à quel point la mise en scène est médiocre ! Mais à part ça, tout est bien, hein ! Comment ? Vous dites ? La mise en scène, c’est l’essentiel dans le cinéma ? Ah oui, c'est vrai... quel dommage !
    CH1218
    CH1218

    145 abonnés 2 730 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2017
    Un auteur renommé et sa compagne actrice, principale interprète de ses pièces, sont mis sur écoute par la Stasi. L’agent chargé de cette mission va progressivement développer une empathie à l’encontre du couple et douter de la légitimité de son action. Pour son premier long-métrage, Florian Henckel von Donnersmarck nous plonge dans l’Allemagne de l’Est du début des années 80 en réalisant une fiction d’un réalisme saisissant et glaçant. J’ai été conquis par l’intelligence du scénario et l’interprétation des acteurs mais également par l’atmosphère, l’émotion et l’humanité naissante qui se dégage de « la Vie des Autres ». Un très grand film, récompensé à juste titre par une multitude de prix.
    Henrico
    Henrico

    125 abonnés 1 256 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2020
    Les temps ont bien changé. On peut aujourd’hui dénoncer le communisme sans s’entendre dire que l’on fait le jeu du fascisme, comme cela a souvent été le cas. Avec « L’Ombre Rouge » par exemple, qui avait été d'ailleurs boycotté par certains, et descendu par d’autres à sa sortie en 81. Cependant, tout en montrant avec adresse les aspects totalitaires du « real socialismus », la dénonciation de Florian Henckel Von Donnersmarck dans son film est un peu édulcorée. En effet, elle nous montre un expert de la Stasi qui désobéit, non pas parce qu’il prend conscience de l’inhumanité du système répressif communiste mais parce qu’il se rend compte qu’il est manipulé par des carriéristes qui utilisent ce même système répressif à des fins personnelles. Le message est ambiguë également, car le « héros », que l’auteur s’efforce de nous montrer plutôt positivement, cesse de « failloter » et de fermer les yeux, bien tardivement, contraint et forcé après la mort d’un ami, et sous peine de perdre l’amour de celle qu’il aime.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    91 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2011
    Bonne représentation de la Stasi incarnée par un excellent Ulrich Mühe. La suite m'a un peu déçu sur le revirement peu explicite de ce capitaine qui va protéger le couple qu'il surveille. La réalisation est très correcte bien que cela manque de suspens et de rebondissements...
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    80 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Un très bon film allemand, doté d’un scénario intéressant sur la Stasi en RDA. On vit ce que vit le personnage en assistant au déroulement mais avec à chaque fois on a des informations supplémentaires par rapport aux personnages. On n’est donc pas surpris, mais on suit quand même avec une attention particulière le film, s’attachant immédiatement à Uldrich Muhe et vivant pratiquement avec lui. Le film monte progressivement en puissance et émotion vers la fin (malgré une grosse perte de rythme au milieu et quelques longueurs) pour submerger (et ravir) son spectateur d’émotion positive sur la fin. Un film qui s’avère être finalement agréable et positif ! Une leçon d'humanité.
    Maxime P.
    Maxime P.

    60 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2007
    Multi-récompensé dans le monde , La vie des autres n'est pas non plus le chef d'oeuvre de ce début d'année , néanmoins il faut reconnaître de la part du réalisateur Florian Henckel Von Donnersmarck que pour son premier film , la maîtrise est total pour un sujet jamais traité au cinéma et qui lève le voile sur un pan de l'histoire allemande pas très reluisante , à savoir les méthodes peu orthodoxes des officiers de la STASI , la police politique de l'Allemagne de L'Est. La réussite de ce film , est sans aucun doute du à l'originalité du scénario , sa volonté de montrer les moindres détails de la vie de cette police , d'en montrer les faiblesses et les forces et cela à l'approche de la chute du mur , ce qui occasionne parfois quelques longeurs. Pour cela , il met en lumière un officier de la STASI , dont l'interprétation intense d'Ulrich Muhe est un autre atout majeur du film , qui doit surveiller deux intellectuels soupçonnés de n'être pas réellement adhérent aux idées du parti , sans se douter qu'il est le jouet d'une machination odieuse , aux contacts de ce qu'ils surveillent secrètement , il sera rendra compte se sa vie misérable et de son manque d'ouverture au monde. C'est cette idée directrice qui jette un regard assez redoutable sur une Allemagne froide et fermée , juste obnubilée par l'ordre et vivant dans la suspicion perpétuelle , et qui au final donne l'intensité du film. Seulement comme dit précédemment , le film souffre de quelques longeurs , ce qui fait que cette intensité est inégale par moments. En revanche la fin , se révèle être haletante et ditille d'excellents moments de suspense. Un très bon thriller politique.
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