Avis : L'Affaire Farewell - Page 7

Ce film ne manque pas d'action et de rebondissement. on s'intéresse vraiment aux personnages et on reste dans l'attente des évènements à venir.
Malgré tout, il y a quelques longueurs plutôt ennuyante.

Très bon film français sur un sujet encore peu connu! Emir kusturica est formidable et canet s'en sort très bien!

Il ne passe rien, le film est lent, amorphe. L'histoire est embrouillée et les histoires d'amours mal mis en avant pourtant elles ont de l'importance (mentir aux gens qu'on aime c'est la base de la psychologie d'un espion...

Enfin bref il ne faut pas aller le voir, sauf pour la prestation d'Emir Kusturica très réaliste et le seul crédible dans cette farce d'espionnage

Très intéressant, bien documenté, à peine romancé (on imagine), on apprend des détails sur cette période clé de l'histoire du monde ! Quelques passages un peu longs mais on apprécie tellement les acteurs Guillaume Canet et Kusturica que ça reste un plaisir à regarder. À voir.

Un bon film d"espionnage à dimension humaine pendant la guerre froide.La manipulation des hommes comme des pions.

Un thriller qui était ambitieux mais qui n'arrive pas à trouver son rythme à cause de quelques passages creux. Dommage car le sujet est passionnant, les acteurs excellents (Emir Kusturica en tête, qui surprend et qui s'avère un bon acteur) et la mise en scène est épurée dans un style qui convient parfaitement au film. En tout cas, "L'affaire Farewell" montre à quel point l'espionnage au cours de la Guerre Froide avait pris une dimension impressionnante. Mais le manque de rythme empêche de savourer pleinement le film.

L'Affaire Farewell est portée par un scénario précis qui nourrit un duo d'acteurs inspirés, par ailleurs tous deux réalisateurs, Guillaume Canet et Emir Kusturica.

L'histoire est très intéressante, presque documentaire, c'est bien joué, on accorche (les dialogues en VO y sont pour beaucoup), mais ça manque cruellement de rythme.

Je n'ai pas le temps de faire une critique très constructive, mais en quelques mots. C'est un très bon film d'espionnage, sans trop de gadget, d'explosion et de courses poursuite en voiture. De plus c'est un film très instructif. A voir. Très belle prestation également d'Emir Kusturica

:8/10:

Ce film retranscrit l'ambiance de la guerre froide avec une grande précision. Une réalisation sobre et sombre, des acteurs excellents... J'apprécie particulièrement l'alternance entre la vie des simples exécutants et les grandes affaires des grands de ce monde. Deux mondes qui ne se croisent jamais. Qui plus est, une image d'une bonne qualité et une B.O très réussie. Ce film méritait des meilleures critiques que celles qu'il a obtenu.

Si le projet était courageux , intéressant et le réalisateur doué , le rendu final est assez médiocre :
Beaucoup de spectateurs auraient voulu s'attacher à ce couple d'acteurs et cette histoire. Malheureusement , le réalisateur a voulu faire une explication à la fois complexe et ennuyante et a exploité les informations de l'affaire Farewell pour en faire un docu-fiction peu ragoûtant... On ne ressent pas l'excitation et le punch qu'aurait eu n'importe quel thriller , cette touche de folie que l'on rajoute au fait lorsque l'on écrit le script d'un thriller basé sur des faits réels.
Historiquement parlant , l'Affaire Farewell avait fait beaucoup de remous pendant la guerre froide en révélant aux occidentaux les méthodes de contre-espionnage des Russes avec à son origine un '' français moyen '' aléatoirement choisi pour être au cœur d'une affaire aux enjeux mondiaux . L'affaire se vit alors attribuée le titre de '' plus grande affaire d’espionnage du XX ème siècle '' par . C'est donc un français qui est à la tête du projet de film , Christian Carion , polyvalent dans ses choix de scénario ( Joyeux Noël , Une hirondelle a fait le printemps , ne le dis à personne , je vais bien ne t'en fait pas etc...) . Pour nous , spectateurs , c'était une évidence : ce film était une pépite qu'il fallait voir !
Seulement , malgré l'attachement que l'on construit à l'égard de ses personnages , Carion s'appuie pour la troisième fois sur Guillaume Canet pour un film et c'est assez malheureux : même si Canet joue bien et professionnellement , ce n'est pas lui mais Kusturica qui nous offre les moments les plus intenses spoiler: malgré une scène de séparation avec son fils délicate pour lui ( il essaie de pleurer mais ça ne coule pas ... )
du film. Son rôle est très important et c'est sans doute ce qui rattrape le plongeon du film dans les abîmes du ridicule ... Les présidents Gorbatchev et Mitterrand rende une atmosphère connue , réaliste mais pas assez pour relever le thriller . Les scènes sont finalement trop nombreuses sur l'aspect personnel des deux hommes , psychologiques et familiales , ce qui ralenti l'action et prive le film de scènes pimentées avec danger , bastonnades , explosions ou fusillades ....
On parle au spectateurs de ces moments comme si on souhaitait lui faire écrire les scènes et c'est là qu'on se dit que le film manque cruellement de punch et de volonté ...
Peu intéressant , peu divertissant , mais assez instructif , serait un bilan bien fade si c'eut été un chef-d'oeuvre....

L’ouverture est édifiante : on y voit à la télévision Borg remporter un match contre McEnroe à l’US Open en avril 2001. Or le tournoi de tennis a lieu en septembre, le Suédois n’a jamais battu l’Américain sur cette surface, encore moins l’année de son déclin. Comme un bandeau qui barre l’écran, le message est clair : surtout ne croyez pas ce qu’on vous a dit, l’histoire que l’on vous raconte n’est pas l’affaire Farewell ni de près ni de loin, c’est du cinéma , mais du vrai, vous allez voir ce que vous allez voir. Et que voit-on ? Autour d’une trame d’espionnage bien banale, quelques embryons de séquences qui ne forment pas un scénario ; des personnages sans aucune existence et quelques tentatives pour leur donner une psychologie qui font sourire si l’on est bien disposé ; un style de narration sans grâce ni recherche qui accuse le vide du scénario ; une abondance de poncifs et une absence totale de surprises. D’un film adoubé par Guillaume Canet, qui attendait mieux ?

L'Affaire Farewell fait parti de ces films qui avaient tout pour devenir des références dans leur genre mais qui se plante magistralement à cause d'une mise en scène tremblante, d'un scénario fourre-tout soporiphique et d'un choix d'acteurs très douteux (Guillaume Canet en tête qui a toujours autant de mal à être crédible devant la caméra).

Quasi parfait. Film historique avec tous les éléments nécessaires. D'une grande qualité et une mise en scène sans temps morts. Emir Kusturica y est grandiose. A voir absolument !!!

En pleine guerre froide, un ingénieur de Thomson en poste à Moscou est approché par un colonel Russe pour passer des infos confidentiels à l’Ouest. Ce colonel, pas plus espion que son homologue, veut faire tomber le régime communiste. Il communique des noms d’informateur et d’espions qui infiltrent le plus haut niveau de tous les états, des industries et des commandements militaires de l’ouest : une véritable mission de contre espionnage aux mains d’amateurs. Mitterrand en informe Reagan : ils baptiseront cette opération, dont ils ne sont pas les instigateurset qu’ils ne contrôlent pas (le seul fait de 2 électrons libres) : « Farewell ».
Canet et Kusturica tiennent bien leur rôle et sont crédibles. Cette histoire d’espionnage, bien réelle, manque d’allant ; on s’ennuie énormément, car on a du mal à comprendre les motivations de chacun. La pirouette finale nous laisse sans voix. Avec l’apparition de Reagan et Mitterand, on a plus l’impression d’être dans un documentaire que dans un film ; même si le thème n’est pas fictionnel. La montée d’adrénaline est une composante majeure du film d’espionnage ; ici, elle est absente. Sans parler d’un manque cruel d’action ; même si je suis pas fans de James Bond ; et bien çà manque. Ce film n’a pas non plus le lyrisme de « La vie des autres ».
Vous pouvez éviter… Décidemment, déçu par Canet, 2 fois en si peu de temps… après « les petits mouchoirs »