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    Les Deux mondes
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Deux mondes" et de son tournage !

    Genèse du projet

    "L'origine des Deux mondes, comme l'explique le réalisateur Daniel Cohen, c'est une réflexion sur le potentiel caché de chacun. Je crois qu'il existe une différence entre ce qu'on pense être capable de faire de sa vie, ce qu'on en fait réellement et ce que les autres voient en nous. Nous avons souvent le sentiment d'être sous estimés ou sous utilisés dans notre travail par les autres. C'est un thème universel. Alors, à partir de cette idée, j'ai commencé à écrire un scénario où Rémy Bassano, un type sans histoires, se retrouve projeté dans un autre monde."

    La production des "Deux mondes"

    Benoît Jaubert raconte comme le projet des Deux mondes est arrivé chez MNP : "D'abord j'ai aimé le premier film de Daniel, Une vie de prince. Ensuite je l'ai rencontré et je lui ai proposé de réaliser le remake d'un film américain. Il a demandé à réfléchir et quand nous nous sommes revus, il m'a parlé d'un film très cher qu'il voulait réaliser, l'histoire d'un type happé dans un autre monde, deux films en un... c'était Les Deux mondes. Me parler de ce projet était une manière de décliner ma proposition de remake. Comme j'ai trouvé l'histoire géniale, j'ai signé un développement, avec Daniel, pour l'écriture du scénario. Des mois ont passé, j'ai changé de société, je me suis associé avec Mathieu Kassovitz, chez MNP. Là, j'ai revu Daniel qui nous a fait lire son scénario. Mathieu et moi l'avons trouvé fin drôle et intelligent, alors on a dit : on fonce ! C'est ainsi que l'aventure a démarré avec sur le chemin, une association décisive et capitale, celle de la Gaumont."

    Dessinateur avant d'être réalisateur

    Le réalisateur Daniel Cohen raisonne et élabore ses films tel un dessinateur. Il s'en explique : "Je dessine depuis l'âge de huit ans, c'est une véritable passion qui ne m'a jamais lâché. Enfant, je racontais déjà des histoires puisque je faisais des petites bandes dessinées. Chez moi, aujourd'hui encore, tout passe par le dessin, ça me sert à m'exprimer, à expliquer mes idées à mes collaborateurs. De même, quand j'écris un scénario, je pense comme un dessinateur, dans le sens où j'essaye toujours de reproduire les situations et les images que j'invente en me demandant si ça ressemble vraiment à ce que j'ai en tête."

    La création du 2ème Monde

    Pour le réalisateur Daniel Cohen, la difficulté était d'imaginer un monde qui soit identifiable, sans être daté. Un monde suffisamment familier pour qu'on le comprenne et assez étrange pour qu'on se sente ailleurs. "Très vite, raconte-t-il, j'ai pensé à un monde qui ressemblerait à l'époque mérovingienne où l'on connaîtrait le métal fondu, le principe de fabrication des bâtiments et les armes. Enfin pour que le destin de Bassano bascule véritablement, il fallait que ses connaissances, c'est-à-dire les technologies de notre monde actuel, puissent avoir une incidence forte sur la vie des habitants du 2ème Monde. C'est tout cela qui a déterminé le niveau de développement de ce monde."

    Une langue inventée pour le film : le Bégaménien

    Pour son deuxième long métrage, le réalisateur Daniel Cohen a littéralement inventé une langue avec ses propres codes : le Bégaménien. Celle-ci est utilisée dans l'autre monde au début du film. "J'ai écrit le Bégaménien, raconte-t-il, on l'a répété avec les acteurs et je l'ai même traduit. En effet, contrairement à ce qu'on peut imaginer, c'est un langage très précis. Après, dans un souci de compréhension du spectateur, je me suis amusé à dessiner les traductions des dialogues du début du film."

    Le cinéaste est même allé jusqu'à enregistrer une chanson en Bégaménien. "C'était incroyable de voir 16 choristes chanter dans cette langue totalement imaginaire, explique-t-il. Mais cette chanson n'est qu'une petite partie de la musique du film. J'ai eu la chance que Richard Harvey, qui a composé des musiques pour Da Vinci code ou encore Harry Potter, compose les musiques de mon film. Il a créé une musique symphonique avec au beau milieu, comme venu de nulle part, des sons produits par des instruments ethniques. C'était un travail très intéressant. Puis nous avons enregistré la musique dans les Studios d'Abbey road, à Londres. Ces 87 musiciens et 16 choristes, dans ce lieu, resteront un des grands souvenirs de la fabrication de ce film."

    Un film à gros moyens

    Comme l'explique le réalisateur Daniel Cohen, il y 150 plans truqués dans le film. "C'est beaucoup. On peut dire que c'est un vrai film à effets spéciaux. Une grande partie du 2ème Monde existe grâce à ces technologies. En fait, aujourd'hui, il est possible de réaliser toutes les folies qu'on a en tête. On peut tout inventer ... si le producteur est d'accord !"

    Et Benoît Jaubert de poursuivre : "On avait établi un premier devis à 20 M€ et on a terminé à 18. Nous voulions que le deuxième monde soit crédible, or avec ces ambitions, cela signifiait de grosses sommes d'argent. Nous avons tourné une grande partie du film en Afrique du Sud, où certains coûts étaient amoindris, nous avons été très rigoureux sur la création des décors, le nombre d'effets spéciaux. Daniel et moi avons toujours travaillé en confiance. J'ai aimé mettre des moyens au service de ce film, car son réalisateur est un travailleur acharné qui ne laisse rien au hasard. Il a cru dans son projet et il s'est donné les moyens d'y croire."

    Le choix de Benoît Poelvoorde

    Le réalisateur Daniel Cohen n'avait pas d'acteur en tête lorsqu'il a écrit le scénario. Ce n'est qu'après que Benoît Poelvoorde ait accepté le rôle qu'il a fait du "sur mesure" pour lui. "Le rôle de Rémy Bassano est difficile, car le film est un mélange de genres, raconte-t-il. C'est un film d'aventure qui peut devenir un film très intime, puis subitement reprendre une tournure burlesque. Je trouve que Benoît est un comédien drôle, burlesque, émouvant, touchant. Et s'il est possible de faire coexister toutes ces humeurs dans le film, c'est vraiment grâce à lui. Benoît a tout ça en lui, il est constitué de toutes ces folies."

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