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    Mesrine : L'Instinct de mort
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    1 370 critiques spectateurs

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    Nicolas S.
    Nicolas S.

    77 abonnés 1 521 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Il y a 11 ans, sortait un biopic audacieux sur Jacques Mesrine, en 2 parties, adaptée de son autobiographie. Des récompenses prestigieuses ont accompagné son succès en salles (plus de 2 millions de billets vendus rien qu'en France). Pourtant, je suis passé à côté car l'histoire de Mesrine ne m'a jamais attirée. Je ne savais d'ailleurs pas grand chose hormis les traits les plus grossiers de l'affaire.

    C'est donc une plongée dans une histoire désormais un peu ancienne, mais qui a irrigué la culture populaire et criminelle, à laquelle je me suis prêté. Tout en restant sur mes gardes puisque l'autobiographie de Mesrine a peu de chances d'être objective.

    J'ai eu tort de passer à côté de ce film. J'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans le cinéma américain mais avec un casting composé de grands acteurs français.

    "Mesrine - L'instinct de mort" est en effet prenant. Les moyens ont été mis sur la table pour recréer l'ambiance de la fin des années 60 et créer des décors et les remplir d'accessoires avec un sens du détail accru.

    L'histoire se déroule et nous tient en haleine, même si nos sentiments à l'égard du personnage principal peuvent être plus qu'ambivalents (c'est peu de le dire). La force de ce film, c'est de ne pas porter de jugement sur l'homme : pas d’hagiographie et pas de réprobation. Le spectateur se fera son idée comme l'annonce dès le départ un panneau informatif.

    L'intensité de ce film est due en partie à cette histoire prenante et à la psychologie complexe des personnages ainsi qu'à la réalisation soignée mais surtout et avant tout par le magnétisme de Vincent Cassel. Celui-ci est au sommet de sa carrière : peu de mots sont nécessaires à l'acteur pour passer les émotions et les sentiments de son personnage. Pourtant, quand il ouvre la bouche, il sait aussi jouer le beau parleur grâce à des dialogues ciselés.

    L'action brute, l'intensité de jeu, l'histoire passionnante, la mise en scène testostéronnée mais sans tomber dans le "Fast & Furious" et l'ambiance sombre font de "Mesrine - L'instinct de mort" une franche réussite. Je vais vite me lancer dans sa suite !
    Fabien S.
    Fabien S.

    457 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    Un très bon biopic sur Mesrine le bandit français incarné par Vincent Cassel très convaincant dans son rôle.
    Hastur64
    Hastur64

    191 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Il est des sujets en or pour le cinéma et le personnage de Mesrine en est un sans aucun doute. Propulsé ennemi public n°1 de son vivant l’homme, qui fut pourchassé sur deux continents et dans plusieurs pays, a de quoi fasciner même le plus réfractaires au mythe du gangster. Pour ne pas trop galvauder les faits les deux volumes de l’autobiographie ont été divisés en deux films dont « Mesrine : l’instinct de mort » constitue le premier opus. On y voit ici la préhistoire de la vie de gangster de ce fils de petits bourgeois parisiens qui au retour de la Guerre d’Algérie se lance dans le petit banditisme avec un proche. On suit alors son parcourt en rupture de banc avec la société et ses séjours en prison en France et au Québec, prison canadienne où il subira des actes relevant de la torture. Le film nous montre un jeune homme en recherche de lui-même qui refuse d’avoir la vie de ces parents et qui, appâté par l’argent facile et un besoin de violence, se lance à corps perdu dans une vie de délinquance assumée. Si le film fait bonne place à l’action il ne sombre pas dans le bourrin et ce en mettant toujours en avant la psychologie de ce personnage complexe. Vincent Cassel est comme à son habitude excellent et arrive vraiment à se faire oublier pour incarner de façon magistrale ce criminel encore bien présent dans la psyché collective. Un film passionnant sans être hagiographique et qui pose solidement les bases d’une deuxième partie où Mesrine va forger sa légende de criminel de haut vol. À voir sans hésitation.
    Henrico
    Henrico

    136 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Si l'on considère que raconter la vie d'un homme consiste à servilement se baser sur sa vision de lui-même, alors ce "Mesrine , L'Instinct De Mort" est une formidable réussite. En effet, Jean-François Richet base sa vision de Mesrine sur les "mémoires" de ce dernier, et sur les interviews, mises en scène, et médiatisées, que le malfrat avait organisées à l'époque avec des journalistes pour faire "le buzz" et se faire mousser. Pour ceux qui estiment que rendre compte de la vie de quelqu'un nécessite une multiplicité des regards, et des "sons de cloches" différents, ce film est une grosse arnaque. Ainsi, le goût de Mesrine pour la violence, selon Richet, a été inoculé par l’armée française qui a torturé sans relâche en Algérie. Simpliste et manichéenne, cette interprétation de Mesrine lui-même, occulte 1, que le jeune Mesrine, bourreau de fellagas n’a rien dénoncé au moment des faits. Plusieurs l’ont fait pourtant. 2, tous les appelés ne sont pas devenus des criminels par la suite. 3, le recours à la violence dans les circonstances hostiles, extrêmes de la guerre était laid, mais c'était une question de survie. Le recours par Mesrine au vol et au crime une fois de retour dans le civil, n’a été motivé que par son goût pour la « belle vie »(femmes+flambe+jeu) ainsi qu’un mépris souverain pour le travail. La révolte existentielle du malfrat venait de la haine qu’il avait pour son père. Par un jeu de répliques favorable à Mesrine, Richet nous laisse croire que ce père avait en effet été lâche de n'avoir pas refuser d'aller travailler en Allemagne. Une prise en compte plus scrupuleuse de l’histoire par Richet lui aurait permis de montrer combien cette haine était injuste. Refuser l'assignation nazie à partir signifiait la mort. Laisser entendre que l’enfoncement de Mesrine dans le crime vient de sa fréquentation assidue d’un chef de l’OAS, prouve la servilité de Richet pour son « héros ». En réalité Mesrine n’avait rien à envier à Guido. Laisser entendre également que Guido est représentatif des chefs de l'OAS relève de la malhonnêteté. « …ni Robin Des Bois ni un assassin!» dit Richet. 1ère prémisse évidente, 2ème, aveuglement forcené. Un travail aussi rigoureux et objectif que celui de rendre compte de l’Holocauste en se laissant principalement conduire par Mein Kampf.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2011
    Il y a une ambiance à l'américaine dans cette première partie de Mesrine. Cette dernière se montre assez noire, tendue et palpitante. Tout ce qui peut manquer à un film français en fin de compte! Et on peut dire que Mesrine - L'Instinct de Mort est une véritable surprise car il n'est pas un simple biopic pompeux mais bien un polar superbement mis en scène et interprété à la perfection (Vincent Cassel au sommet, mais n'oublions pas Gérard Depardieu, Cécile de France, Gilles Lellouche...). Dommage cependant que les scènes s'enchaînent à un rythme (trop) effréné, à cause d'un scénario qui abuse des ellipses et d'un montage quelque peu brouillon. De ce fait, on a l'impression de passer à côté de beaucoup de choses vécues par Mesrine. Mais pour qu'un film français soit enfin de cette envergure, on ne va pas cracher dessus!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2015
    Un film sombre et violent sur l’histoire de Jacques Mesrine réalisé par Jean-François Richet (César du Meilleur Réalisateur) et produit par Thomas Langmann. Il utilise cette histoire vraie pour en faire un polar français bien rythmée. La mise en scène est efficace et les scènes d'action sont bien filmées. Cette première partie est réussie, l'histoire débute avec le retour de Mesrine de la guerre d'Algérie, son arrivée dans le milieu, ses premiers braquages jusqu’à son départ pour le Canada et son évasion de la prison de Saint-Vincent-de-Paul. Vincent Cassel (César du Meilleur Acteur) est impressionnant dans le rôle de Mesrine. Le reste du casting est très bon : Cécile De France, Gérard Depardieu, Gilles Lellouche, Roy Dupuis, Elena Anaya et Michel Duchaussoy.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Les loueurs de 404 et de DS doivent se frotter les mains, ils sont assurés d'avoir du travail ces temps-ci grâce à la déferlante de biopics sur la production française. Un an après "Le Dernier gang" consacré au gang des postiches, six mois après "Sans arme, ni haine, ni violence" sur Spaggiari, une semaine après "Coluche", le premier des deux films de Jean-François Richet dédiés à l'ex-ennemi public n°1 sort sur les écrans, en attendant le deuxième volet le 19 novembre.
    Première constatation : ce film ne présente pas les mêmes défauts que les biopics précédents, particulièrement la volonté de respecter à la fois la construction canonique propre au genre, et un souci de la reconstitution qui tourne à l'image d'Epinal.

    La différence la plus évidente avec Piaf ou Coluche, c'est que finalement, ce qu'on a surtout retenu de la vie de Mesrine, c'est sa mort. Le reste, à part des photos d'un moustachu empâté, le souvenir d'évasions spectaculaires et d'un combat contre les Q.H.S., tout cela ne s'est pas inscrit dans la mémoire collective de la même façon que l'idylle de Piaf et de Cerdan ou que le lancement des Restos du Coeur. Par contre, la photo de la BMW criblée de balles Porte de Clignacourt et du corps ensanglanté affalé sur le volant ont marqué toute une génération, et c'est d'ailleurs par cet épisode que s'ouvre le film, le flash back de 1 h 40 commençant au moment où la bâche du camion se relève, dévoilant les policiers qui s'apprêtent à ouvrir le feu.

    Ce premier opus porte sur le début de la "carrière" de Mesrine et s'arrête au moment de son épisode québecois. Il part de l'épisode fondateur, celui qui lui a fait dire dans L'Instinct de Mort : "On a armé ma main au nom de la Marseillaise, et cette main a pris goût à l'arme." : sa participation à la sale guerre en Algérie, à la torture et à l'élimination des fellaghas. Engagé volontaire pour racheter l'image d'un père collabo, ce n'est pas le boulot d'employé dans la dentelle que ce dernier lui propose qui peut le satisfaire, et quand il demande à son copain flambeur qui roule en Triumph "s'ils n'embauchent pas dans son boulot ?", on sait qu'il connait la réponse et la nature du travail en question.

    La principale force du film, c'est l'absence de complaisance pour son héros. Si on comprend bien la fascination qu'il pouvait exercer par son aspect animal et sa capacité de séduction, on ne nous cache pas le versant sombre de sa personnalité, depuis son racisme forgé en Algérie et renforcé par sa fréquentation des cagoulards de l'O.A.S., jusqu'à la violence de sa colère qui culmine dans une scène quasi insoutenable avec Sofia. Prompt à évoquer le code d'honneur des bandits, Mesrine était aussi capable de se comporter comme le dernier des salauds, et cet aspect nous est montré crûment.

    Parce qu'il est construit comme une suite de tableaux (la guerre d'Algérie, les premiers braquages, la réinsertion impossible après la prison, l'exil au Canada) "Mesrine : L'Instinct de mort" se présente comme un film de genres, avec un "s" : film de gangster à la Giovanni pour la partie française, avec le jeu des couleurs nocturnes et des néons, puis film de prisonniers nord-américain façon "Les Evadés", avec un incursion états-unienne du côté de "Sugarland Express" et une référence au conditionnement carcéral d'"Orange Mécanique", pour culminer avec l'ultra violence à la Peckinpah des scènes d'action québécoises, filmées avec une efficacité acquise par le détour holywoodien de Richet. Notons enfin l'utilisation fréquente de split screens très seventies.

    La fluidité de ce découpage en séquences typées est garantie par un rythme nerveux, une énergie constante, et un recours bienvenu à l'ellipse. Malgré quelques clichés (la révolte contre la lâcheté du père, le gangster bon père de famille), le film de Jean-François Richet réussit progressivement à captiver le spectateur, l'explosivité de Mesrine rendant possible à tout moment un éclat.

    Vincent Cassel met sa puissance et sa nervosité au service de son personnage sans tomber dans l'imitation ou la caricature ; Depardieu retrouve son personnage de "La Môme" dans une version dark, patron de cabaret et caïd du milieu, et son apparente bonhomie de pygmalion maffieux est démentie par la folie de son regard lors de l'exécution d'un proxénète.

    Avec "Mesrine : L'Instinct de mort", Richet a réussi une réalisation à l'américaine sur un sujet très français, situé en permanence dans son contexte historique. Espérons que le deuxième volet présentera les mêmes qualités ; en tout cas, ce premier épisode donne envie de le voir.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2011
    J'ai vu un film... porté par un immense comédien. Bravo à Vincent Cassel, mais aussi à tout ceux qui l'entoure dans cette reconstitution macabre de la vie de Jacques Mesrine... Que de violence dans la vie de cet homme et quelle belle réalisation de JF Richet. On est emporté par cette fresque, et cette histoire hors du commun... Il s'agit d'un excellent film qui retrace un destin d'un tueur hors du commun. Les images sont très bien soignée, tout comme la reconstitution d'une époque qui parait tellement lointaine... C'est un vrai film d'action totalement maîtrisé, sous contrôle de son réalisateur. Le rythme est haletant et le personnage tellement trouble, et troublé. Je recommande particulièrement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2008
    On tient notre film français de l’année peut être même un des films de l’année avec les Dark Knight, Wall e, Into the Wild, In Bruges ... C’est prenant, fort, stressant, choc. Vincent Cassel réussi son pari de l’attachement coupable que l’on a pour Mesrine . Il ne le joue, il est Mesrine et c’est bluffant, Cassel confirme le statut de meilleur acteur français depuis des lustres. Richet réalise pour sa part quelque chose de propre et soigné, comme un joyau taillé dans le brutal mais avec une infini finesse. C’est travaillé, les plans sont léchés et on se demande si on n’est pas devant un film américain et non c’est français ! Putain ça fait du bien ! La claque est immense et même plus forte que celle de 36 Quai des Orfèvres. Le meilleur film français pour ma part depuis des lustres. Richet, Cassel, Mesrine des étincelles vivement la deuxième partie !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2008
    Quelle Baffe !!!! Tout est réuni pour un des meilleurs films francais que j'ai vu depuis longtemps. Cassel est prodigieux et meconnaissable. son jeu d'acteur est absolument grandiose, il incarne véritablement Mesrine a l'écran. Le reste du casting et du très bon cru également, Depardieu, De France, Lellouche....tous superbement dirigés. La mise en scène est spectaculaire, bien rythmée et l'on ne s'ennuie pas une seconde. La B.O. (excellente) ajoute beaucoup a l'intensité du film. bref, on attend qu'une seule chose en quittant la salle....la suite !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2011
    Une histoire basée sur celle d'un grand criminel , de bon acteur , une bonne réalisation. Voilà , une pure réussite. Vincent Cassel est excellent , il nous fait l'honneur d'une très bonne interprétation. Gerard Depardieu non plus n'est pas si mal , je l'ai trouver très rigolo à jouer. De bonne scène d'action et pourtant non , ce n'est pas un film américain ! Quand je vois ce genre de film , je me demande pourquoi le cinéma français ne produit pas de bon film comme ça ? Pourquoi est-ce que tout le monde veut faire carrière à Hollywood et pas à Paris ? Mais non , le cinéma français est trop pudique pour se lancer dans ce genre de film. Un excellent film , seul bémol c'est l'époque de Mesrine pas assez représentés , normalement ce genre de détail pour l'époque doit normalement ce voir , pourtant ont le remarquer à peine. Ce qui est dommage pour un si bon film.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 148 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    C'est toujours plus ou moins le même problème avec ces biopics. Soit l'histoire est travestie pour la faire rentrer dans un moule, soit elle se laisse aller à suivre toutes les turpitudes de son sujet. Avec cet "Instinct de mort", on est un petit peu entre les deux, ce qui est à son avantage dans la première partie. Le personnage attire le regard, d'autant plus que Cassel est au diapason niveau interprétation. Et puis après, on voit les turpitudes du pauvre Mesrine s'enchaîner, on passe d'un registre à un autre, d'un Cornau à "Prison Break", de notre vieille France aux grandes contrées américaines... On ressort de là en se disant que le moment était plaisant et bien filmé, mais en se demandant un peu si le sujet en valait vraiment la peine... Malgré tout, pour ceux qui ont vu les deux épisodes d'un bloc (comme certains membres qui ont eu le privilège de le voir en présence de l'équipe) ! les critiques sont dythirambiques... Donc peut-être que le second opus saura donner du sens à cet "Instinct de mort" qui, en attendant, reste un spectacle qui mérite honnêtement son déplassement.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    592 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2009
    La démesure du jeu de Vincent Cassel façon Mesrine, et ses confrontations violentes aux autres personnages. Le personnage de Mesrine donne au film un aspect violent, voire très violent... Beaucoup de scènes choquent et ne sont nullement censurés dans la violence. Tout est montré, on 'vit' le film ... Totalement dérangeant ... Des seconds rôles bien cernés, dont Depardieu, formidable en parrain sans pitié. Cécile de France en complice de la violence. Elena Anaya en femme soumise. Gilles Lellouche en pote aveugle. ... De belles performances ... Pour la reconstitution soignée des années 1970, les montages parallèles, et la folie interne de Mesrine en prison. Totalement dérangeant. Et tout çà accomppagné d'une musique de film 'hollywoodien' digne de ce nom.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2008
    Un film de gangster étonnant servi par une mise en scène efficace et nerveuse. Pour Vincent Cassel, c'est un rôle charnière : après s'être cantonné à des personnages haineux et revanchard ( La Haine, Irréversible...), il incarne une personnalité forte et pour le moins fascinante. Il fallait un projet de l'ambition dont témoigne Mesrine pour lui offrir cette consécration : un vrai rôle de composition. Bien entendu, le Cassel connu des cinéphiles est parfois discernable ( on pense, surtout dans cette première partie, à l'allure de sale type qu'il dégageait dans Sur mes Lèvres de Audiard )... Mais l'intérêt du film de Richet est ailleurs : dans cette capacité à rendre Cassel à la fois émouvant et drôle, fier et pathétique. Bref : nuancé. L'histoire que nous propose ce premier volet est captivante : certainement légèrement romancé pour correspondre aux attentes du public ( Richet nous prévient de cette part fictionnelle dès le générique ) mais toujours respectable , sans complaisance. Même Gérard Depardieu ( qui, dans ses derniers films, se dégradait ) trouve ici un personnage crédible. L'ensemble est louable, imposant et maîtrisé d'un bout à l'autre. On attend la suite du dyptique...
    Eric C.
    Eric C.

    202 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Impossible de dissocier les 2 films du diptyque qui forment un tout de près de 4 heures sur la vie de Mesrine, l'ennemi public numéro un des années 70, gangster pilleur de banques et personnage unique tant par son action, son ego, sa communication, sa vie tout simplement. De même difficile de dissocier ce qui est de la vérité totale et absolue que pourrait montrer un biopic et ce qui est de la fiction et de la légende. Ce qui est certain c'est que Mesrine lui même est un personnage de légende et que le film s'appuie sur d'innombrables éléments et même dialogues de vérité, rapportés par ailleurs par les personnages réels encore vivant pouvant témoigner, attester, raconter. Impossible de citer tous les excellents acteurs parfaits dans les seconds rôles qui croisent la route et le destin de Mesrine. Ce qui est sûr c'est que Jean François Richet a trouvé en Vincent Cassel le Mesrine idéal fait de charisme, violence, impulsivité, fulgurance, mais aussi tendresse et idéalisme. Une performance d'acteur hors norme, présent dans toutes les scènes et apportant une palette d'innombrables émotions tout au long d'une vie qui l'amenait inévitablement à la conclusion de la fin, véritable exécution programmée, un destin qu'aurait écrit Mesrine lui même pour conclure en beauté sa légende. A saluer également toutes les actrices très différentes qui interprètent les femmes jalonnant sa vie de Elena Anaya la mère et épouse en passant par Cécile de France la camarade et complice jusqu'à Ludivine Sagnier la poule et amante. Un film exceptionnel, le rôle référence de Vincent Cassel
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