Avis : Mesrine : L'Instinct de mort - Page 2

Conquis par la puissance d'interprétation de Cassel (Mesrine, c'est lui) et le style Richet (soigné, accrocheur et sans esbroufe, au contact de l'homme, de sa complexité : entre humanité et monstruosité), on attend le second volet avec impatience. Une vraie réussite.

Voila enfin qu'arrive l'événement le plus attendu du cinéma Français de cette année, l'histoire de Jacques Mesrine, le célèbre bandit avec un parcours rocambolesque et pourtant vrai, la fascination et le mythe considérés par pas mal de gens!! Beaucoup de personnalités du cinéma voulaient adapter cette histoire au cinéma sans avoir de lendemain comme ce fut le cas de Belmondo, Audiard, Magimel, Barbet Schoeder, il y eut un film sortit dans les années 80 mais malheureusement tombé dans les oubliettes. Il faut attendre 2008, soit presque 20 ans aprés le décés de Mesrine, pour que Vincent Cassel et le producteur Thomas Langmann se mettent daccord sur le scénario co-écrit par Jean-François Richet, le réalisateur. "L'instinct de mort" est le 1er volet sur Jacques Mesrine qui retrace ses débuts, comment il en est arrivé là. Jacques Mesrine a fait la guerre d'Algérie, refuse un job que lui proposent ses parents pour suivre un copain qui roule sur de l'oseille. Son job, travailler avec un chef mafioso sur des cambriolages. Tout roule sur de l'or et Jacques rencontre en Espagne une charmante demoiselle auquel il aura 2 enfants, Bruno et Sabrina. Mais malheureusement, tout métier a un risque et Mesrine les passera en prison. A sa sortie, malgré sa volonté de se ranger, Mesrine continue les braquages qui va se suivre par un divorce, vengeance, braquage, expatriement, prison, évasion, un chemin tracé qui le menera à etre l'ennemi public N°1. Premier volet plutot réussit sur les débuts de Jacques Mesrine!! Vincent Cassel est excellent dans le role titre au point que l'on ne voit que sa prestation à l'écran qui mérite un César et parvient à éclipser des roles secondaires assez minimes malgré la bonne interprétation de Gilles Lellouche, Gérard Depardieu ou Roy Dupuis. La réalisation de Jean-François Richet est assez soigné. Une envie?? Vraiment hate de découvrir la suite!!!

Grosse performance de Vincent Cassel pour incarner l'un des plus célèbres truands français. Ce biopic est assez saississant.

Je me suis plutot ennuyé,du coup je n'ai meme pas eu envie de voir le second volet. Cassel en Mesrine surjoue,c'est assez insupportable et ca sonne vraiment faux.

Vu en avant-première grâce à l'équipe Allociné, "L'Instinct de mort" est ce qu'on pourrait qualifier de thriller de qualité. En effet, d'entrée on ne peut qu'apprécier la mise en scène élégante et sans esbrouffe signé par un Jean-François Richet apparemment fort inspiré. De plus, il faut reconnaître que l'on ne s'ennuie absolument jamais et que certaines scènes savent faire leur effort grâce à une violence virtuose. De plus, Richet évite de tomber dans le complaisant. En effet, il brosse un portrait intelligent et sans facilité de Mesrine, aussi bien dans son aspect "réglo" que dans son ultra-violence maladive. Vincent Cassel confirme lui ce que l'on pouvait penser depuis longtemps : à savoir qu'il est définitivement plus à l'aise dans la nuance que lors de l'hystérie, ce qu'hélais trop peu de personnes semblent encore avoir aujourd'hui compris. Cela dit, son intensité et sa belle présence lui permettent néanmoins de rester assez nettement à la hauteur. Et que dire de certains seconds rôles, notamment Gilles Lellouche mais avouons que c'est ici Gérard Depardieu qui ressort clairement. Imposant, subtil et redoutablement efficace, il nous offre l'une des plus belles performances d'un second rôle depuis longtemps dans un film français. Hélas, tout n'est pas parfait dans cet "Instinct de mort". En effet, Richet semble vouloir absolument renouer avec le grand film de gangster Hollywoodien, ce qui fait que parfois l'oeuvre semble manquer légèrement de personnalité, ou a du mal à trouver un réel ton, totalement juste. De plus, le film parait parfois d'une intensité inégale, et certains passages apparaissent presque fades, loin de la force de quelques scènes assez dévastatrices. Si bien que c'est légèrement sur notre faim que l'on ressort de ce premier opus, tant on se dit que l'on est passé à côté de quelque chose de vraiment très fort. Cela dit, ne faisons pas la fine bouche : "L'Instinct de mort" est un polar d'assez belle facture et tout de même fort recommandable.

Comme quoi, en France aussi on est capable de faire de très bon Thriller quand on fait du bon boulot. Conseillé par un ami d'allociné (Syoul, si tu lis cette critique ^^) et passant sur M6, j'ais enfin vu le premier film sur le plu terrifiant gangster français des années 70 : Jacques Mesrine, monstrueusement et terriblement incarné ici par un Vincent Cassel bluffant et dangereux à souhait. Alors Vincent Cassel n'est pas le seul à avoir donné vie à l'autobiographie de Jacques Mesrine, Gérard Depardieu aussi était excellent dans le rôle d'un parrain français en fin de carrière, Gilles Lelouche et Cécile de France ajoutent aussi une bonne couche à ce film. Pour l'histoire, il y a quand même pas mal de scène surprenante et attrayantes spoiler: comme le traitement réservé à Mesrine pendant son incarcération au Québec, et sur les conditions de leur emprisonnement
. L'ouverture annonce la couleur très rapidement spoiler: avec Mesrine qui a prit part à la guerre d'Algérie et abat même un prisonnier devant sa soeur
pour entrer dans un univers sombre et malsain, parce que le personnage de Mesrine est malsain mais pas stupide pour un sous, et ça se voit durant son parcours dans le film. Les scènes d'action, bon elles ne sont pas à la hauteur des grands films de mafieux et gangsters qu'on a pu voir dans le passé mais au moins elles ont le mérite d'être bien faite et d'apporter du plus au film contrairement à d'autres ou la réalisation laisserait à désirer Le film est bien filmé, on s'ennui pas vraiment et la fin du film annonce déjà une suite tout aussi sombre. J'aurais voulu voir le second film dans la foulée pendant la même soirée mais ce sera pour une autre fois, mais étant donné que ce premier volet est très bon, je me fais aucun souci pour la suite.

Richet réussi le pari raté par Marchal avec "MR 73" et bien d’autres cinéastes : prolonger le souffle de l’excellent "36 quai des orfèvres". Mieux : en ne cédant pas au manichéisme il signe un thriller encore plus puissant que celui de l’ex-flic. Sombre, violent, passionnant, admirable.

Un choc. Vincent Cassel incroyable en Jacques Mesrine, l'homme aux cent visages, le criminel le plus recherché de Francen l'Ennemi Public N°1, mais aussi un sacré showman. Ralisation efficace de Richet, seconds rôles d'exception, scénario en béton...On attend avec impatience la suite et fin de ce dyptique en novembre prochain ! En attendant, avec Mesrine, Cassel Jr a trouvé ici le rôle de sa vie, carrément ! Enorme film.

Un polar qui va d'ores et déja devenir une référence pour tous.Un gangster de légende,empli de contradictions:Jacques Mesrine.Un destin incroyable fait de cavales,de casses et de tourbillons émotionnels.Un réalisateur:Richet,impeccable de virtuosité et de passion.Et surtout un acteur immense:Vincent Cassel.De tous les plans,il est viscéral,poignant,détestable,astucieux,traumatisé...Une prestation grandiose,qui vaut d'office l'Oscar 2009 du meilleur acteur.Construit de façon classique,mais avec un sens de l'ellipse stupéfiant,"L'instinct de mort" captive complètement,et donne forcément envie de voir la suite.Une urgence se donne du cadre,et c'est totalement jubilatoire.Mesrine/Cassel acte 1:un carton!

Richet dont on connaît le potentiel depuis son très tonique « Etat des lieux » et son remake US de cultissime « Assaut » de John Carpenter s’attaque à une icône du grand banditisme français en la personne de Jacques Mesrine. Ce personnage à qui l’on a bâti une image de Robin des Bois depuis qu’il a été exécuté en plein Paris comme Bonnie and Clyde après avoir nargué pendant une décennie la police française méritait bien un coup de projecteur. Le mérite de Richet qui a choisi de tracer le parcours de cet homme en deux parties est de nous révéler en premier la face la moins connue du bonhomme pour nous faire bien toucher du doigt qu’on ne devient pas « l’ennemi public n°1 » en claquant des doigts et que Mesrine a dû se salir les mains plus d’une fois pour s’élever au statut qui fut le sien.
Cassel endosse ce rôle lourd avec une humilité qui lui fait honneur montrant qu’il est aujourd’hui une de nos meilleurs acteurs à l’heure où les Depardieu et Auteuil cachetonnent le plus souvent. Depardieu justement qui joue agréablement les utilités dans ce film de gangsters digne des meilleures réussites du genre des années 70. Une très belle réussite qui fera beaucoup j’en suis sûr pour réhabiliter un genre qui tout doucement renaît de ses cendres.

Basé sur un fait divers, ce biopic possède un excellent scénario, une remarquable reconstitution des années 60, une intrigue dense, sans aucun temps mort et est interprété par un éblouissant Vincent Cassel parmi un casting en or.
Une réussite !

Adaptation réussie et sans parti pris de la vie de Jacques Mesrine qui alterne entre dureté des actes du gangster et une certaine sympathie développée à son égard, ce qui peut s'avérer déconcertant quand on sait le parcours sanglant de cet homme effrayant à bien des égards. Vincent Cassel est bien sûr absolument magistral, son interprétation étant l'une des clés du succès de cette biographie. La mise en scène est captivante, sans trop de temps mort. Une œuvre qui m'a beaucoup plu, sans consensualisme.

Le braquage n'a pas lieu sur l'ecran mais dans votre portefeuille, amis spectateurs !
Mesrine, l'instinct de mort n'est en effet qu'une grosse baudruche vide, sans aucun intérêt. Toute l'action du film (et le scénario) ont été concentrées dans 50 secondes d'une bande annonce effectivement admirable et donc frisant l'escroquerie. Que reste-t-il sur l'écran ? Une histoire mal écrite (les scènes se succèdent sans créer de climat ou de suspense) difficilement crédible malgré le renfort de consultants (certains épisodes sont parfaitement risibles, cf la prison québecoise) et un personnage à peine esquissé, la pauvre Vincent Cassel navigue à vue entre le gangster terrifiant et l'amoureux romantique, il existe donc à peine, on ne peut ni s'identifier ni condamner, on éprouvre rien devant ses gesticulation. Les seconds rôles sont aussi sacrifiés à des caricatures
Jean-François Richet était effectivement davantage préocupé par donner une leçon de mise en scène en réalité pitoyable (n'est pas De Palma ou Scorcese qui veut). Le monteur a également du s'absenter car de bons coups de ciseaux auraient fait du bien au rythme d'un film au combien soporifique. On est effaré que les critiques, d'habitude si perspicace soient tombés dans le panneau. La suite, ce sera sans moi...

Rien que par cette première partie, Jean-François Richet peut prétendre être avec Fred Cavayé le réalisateur de polar, même si on est plus proche du biopic évidemment mais il y a un style polar, le plus intéressant du cinéma français de ces dernières années.
La réalisation est vive, sans esbroufe mais en étant techniquement remarquable, intense pour ne pas dire très puissante en particulier en ce qui concerne le dernier tiers du film... Les séquences dans la prison canadienne, qui ferait presque passer celle turc de "Midnight Express" pour le Club Med, sont véritablement très fortes.
Dans la peau de la figure le plus mythique du gangstérisme français de ces cent dernières années, Vincent Cassel est transcendant. Le reste du casting parvient à être à sa hauteur aussi, ce qui était pourtant loin d'être facile.
Le scénario est assez fracturé mais réussit à développer les aspects sympathiques et les aspects détestables du personnage.
Dommage que la seconde partie ne soit pas à la hauteur de cette première réussie...

Allez, sauvons une scène: à la 48ème minute, lorsque Depardieu (ici Guido) se trouve chez Cassel (et qui?). Il y a de échanges de regards pas mal du tout. Pour le reste, ça donne envie d'aller faire caca (et plutôt 2 fois qu'une). Histoire franco-française traitée à la mode US, L'instinct de mort se paie le luxe d'emprunter le titre d'un très bon bouquin. Navrant. A oublier.