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Cohle.
45 abonnés
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4,0
Publiée le 1 août 2011
Jusqu'où seriez vous capable d'aller pour renflouer vos comptes ? L'intrigue de ce film réside dans cette question, où comment deux fils peuvent tuer leur mère sans le vouloir pour une histoire d'argent. L'histoire se déroule sous nos yeux à coups de flash back et de flash forward pour un tout plutôt réussi. A noter les bonnes interprétations du duo Ethan Hawke/Philip Seymour Hoffman.
Déception ici! Oh certes, tout va bien du côté des acteurs (PS Hoffman en tête) et de la réalisation, excellents sans être exceptionnels. Le scénario est pas mal, même si on n'a que trop peu d'indications sur le terreau du drame. Non, là où le bât blesse, c'est plutôt au niveau de la structure narrative. Découper son film en flash-back, c'est bien. Si c'est fait à bon escient. Ici, ça n'apporte rien au récit si ce n'est qu'on ne s'attache ou s'identifie que très peu aux acteurs du film. Du coup, on s'ennuie un peu par moments et on se fout royalement de ce qui peut finir par leur arriver. Résultat, il faut compter sur une bo bien sympathique pour faire transparaître le peu d'émotion d'un film qui aurait du en déborder.
Sidney Lumet revient en grâce avec ce drame familial puissant qui se transforme rapidement en tragédie. Les plans sont sérrés,la couleur est froide, l'ambiance est lourde...Un thriller renversant porté en plus par un Philip Seymour Hoffman encore étonnant.
Désolé je vais plomber l’allégresse générale qui semble planer autour de 7h58, mais personnellement je n’ai pas du tout accroché. D’accord c’est bien joué, le scénario part d’une idée plutôt originale et Sidney Lumet a réussi à retranscrire une ambiance glauque et malsaine à souhait, mais fichtre, à ce point là ça frise l’overdose. De noir le film vire au lancinant, les effets flash-back répétés indigestement à la mode ces derniers temps, ne tiennent pas la comparaison face à ceux de « Pulp Fiction » ou de « Babel », précurseurs talentueux du genre. Je ne m’attendais certes pas à un remake de la « mélodie du bonheur » en entrant dans la salle, mais étrangement à la sortie j’ai ressenti l’impérieuse nécessité, 1 longue heure et 56 interminables minutes plus tard, de me précipiter dans un troquet pour échapper à des idées suicidaires.
Un peu déçu de ce film qui me tentait bien et qui au final j'ai trouvé juste bien. L'histoire était plutôt pas mal pour être bien exploitée mais pour moi le montage n'est pas excellent. A la fin du film je suis resté sur ma faim même si le film n'est pas mauvais mais reste trop banal pour me plaire plus que ça
Le titre américain disant approximativement qu’il vaut mieux être au paradis avant que le diable n’apprenne votre mort, est bien plus à l’image du film que le titre français qui ne s’attache qu’au côté brillantissime du dispositif utilisé pour raconter une histoire familiale des plus sombres, dispositif en flash-back, avec une multiplicité des points de vue, formidablement précis. Le film n’est pas qu’une prouesse scénaristique basée sur un montage génial, c’est aussi le récit du naufrage d’une famille, un joyeux dynamitage de quelques valeurs absolument stables de la société américaine. Joyeux parce que drôle, malgré la noirceur absolue des personnages et de leurs actions. L’opposition des deux frères, physique, morale et caractérielle, fonctionne comme un engrenage qui les entraîne vers la catastrophe, inexorablement. Le spectateur, médusé, assiste à l'enchaînement des faits, exposé comme une démonstration par l’absurde. - Non, ça n’est pas possible, ils ne vont pas faire ça ?! Si, ils le font, et même pire que ce qu’on pensait. C’est donc un drame totalement noir, personne n’en sort indemne, et pourtant c’est absolument réjouissant. Comme quoi on peut être octogénaire et savoir encore faire du cinéma inventif, percutant, dérangeant et divertissant !
Par une démonstration magistrale de réalisation et de direction d'acteurs ,Sydney Lumet est revenu à son plus haut niveau.A partir d'un banal braquage,le film se transforme en tragédie familiale.Les 2 acteurs principaux sont épatants de justesse.Le découpage du film en flash backs ne nuit pas à la lisibilité du récit mais le dynamise.A ne pas rater.
Malheureusement, ce ne sera qu'un Sydney Lumet de série pour moi. C'est long et surtout ça ne décolle jamais... Sauf à la toute fin. Mais c'est déjà trop tard. Vraiment dommage parce que le scénario promettait et le casting était plutôt bon à part cette pleureuse d'Ethan Hawke (mais c'est son rôle à la fois).
Personnellement, j'ai beaucoup aimé le dernier film de Sidney Lumet, qui reprend pour thème principal celui du braquage ( référence à Un après-midi de Chien ). La structure en flashs-back est séduisante ( même si elle n'est pas novatrice ) et la relation entre les deux frères est intéressante : d'un côté le jeune Hank ( superbe Ethan Hawke ), de l'autre le cynique Andy ( magnifique P. Seymour Hoffman, qui peut vraisemblablement tout jouer ). Bien que la mise ne scène soit relativement classique ( nous sommes loin de 12 Hommes en Colère ), le scénario est brillant et original : deux frères, Hank et Andy, décident de braquer la bijouterie de leur parents...Andy force la main à Hank dans l'espoir de rendre heureuse sa fiancée et de lui assurer un avenir paradisiaque au Brésil. Cynique et impitoyable ( voire même amoral ), le dernier film de Sidney Lumet n'est certainement pas un chef d'oeuvre, mais il demeure suffisamment réussi pour mériter trois étoiles. A découvrir ( en version originale si possible ).
Un bon film, assez noir mais le scénario est bien fait. Les deux acteurs principaux sont excellent tout comme la musique du film qui s'accorde très bien au genre. Un bon thriller.
"Papy" Lumet est toujours en pleine forme (84 printemps au compteur, et un sacré nombre de grands films), il le prouve avec ce "7h58...". La première 1/2 heure est ainsi un immense moment de cinéma, avec deux acteurs (Hoffman et Hawke) en état de grâce qui atteignent une intensité de jeu incroyable (et pourtant Hawke je suis pas super fan d'ab). La suite est donc forcement un tout petit peu en dessous (10/20 minutes de trop?), mais on reste toutefois dans la catégorie maitre des grands films... En bonnus, une superbe bande son.
Sidney Lumet réussit son retour avec un très bon film ( par contre le titre français est vraiment pas bon). Partant d'un fait divers pour finir par pencher vers la pure tragédie grecque, Lumet passe au crible une famille apparemment comme les autres. Le principe de découpage du film est plutot une bonne idée, surtout pour l'avant et le pendant braquage. Ethan Hawke et Phillip Seymour Hoffman sont excellents dans le role des frères, tout comme Albert Finney dans celui du père. Excellent film
Before the Devil Know you're Dead est un film noir qui manque cruellement de dynamisme, malgré des changements de point de vue fréquents mais un peu lourdement mis en scène. Le scénario et le casting sont pourtant excellents, mais le rythme lancinant ne supporte pas ce récit déstructuré, et de manière plus subjective les personnages ne m'ont pas plu du tout. Pas vraiment le meilleur tribut à Sydney Lumet ni à Philip Seymour Hoffman !
L'idée selon laquelle la famille n'est pas forcément un nid douillet est bonne mais le film traine en longueur et les différents points de vue des personnage fait qu'on a l'impression de tourner en rond.
A partir d'une bonne idée de départ, Sidney Lumet nous offre un thriller de bonne qualité, avec des moments d'une rare intensité, notamment dans la chute vertigineuse des deux héros. Et pourtant, il faut reconnaitre que l'on n'est pas totalement captivé par l'ensemble, du peut-être du à certains passages trop longs, ou trop bavards. De plus, l'ensemble compte certaines petites facilités que l'on ne retrouvait pas dans les oeuvres précédentes de Lumet. Ceci dit, n'en faisons pas trop : 7h58 ce samedi n'en reste pas moins un thriller de bon envergure, assez maitrisé, et nous offrant à plusieurs reprises un beau moment de cinéma, grace notamment à une écriture alerte et des acteurs en état de grace, notamment l'impressionnant trio Seymour Hoffman-Hawke-Finney. Bref, même si on pouvait attendre encore plus du grand Sidney Lumet, 7h58 ce samedi-là reste un bon film dans une période un peu pauvrette en révélation cinématographique.