Avis : La Clef - Page 3

Un film étrange, alambiqué, et au final moyennement intéressant, car on est tellement perdu dans le dédale de personnages, d'époques, d'incongruité scénaristique (Guillaume Canet qui retourne tout seul à la maison des truands, très bonne idée...), et au final on en retient pas grand chose, décevant quand on voit la distribution.

Pourtant avec un début plutôt prometteur, La clef se révèle un petit décevant sur la fin... Le film commence avec une scène de meurtre plutôt efficace, mais déjà se pose un problème de chronologie. On a des dates dans tous les sens, et c'est un peu difficile de se repérer avec les différentes époques et personnages. Après au niveau des acteurs ça se tient, quoique qu'on a connu Vanessa Paradis plus en forme et plus convaincante que ça. Après sinon l'intrigue au début complexe se résout au fur et à mesure et certains rebondissements sont quand même prévisible et l'intrigue est finalement plutôt basique enfin pas si compliqué que ça. Et les rôles de Josiane Balasko et Thierry Lhermitte ne sont pas assez exploités à mon goût... Mais bon ce n'est que mon avis. Cela reste un bon thriller français mais il manque tout de même quelque chose pour que ce soit réussi

Guillaume Nicloux possède un talent unique pour créer des ambiances glauques où la violence le dispute au sordide. Une fois encore il nous scotche au fauteuil par son sens de l'atmosphère et des personnages en état de déréliction. Et ce n'est qu'à la fin du film, alambiqué à souhait, que l'on se dit que l'on a été bien manipulé et que tout cela ne tient pas debout. Qu'importe, le plaisir du cinéma n'est pas de raconter des histoires crédibles mais des histoires qui intéressent, non ?

Casting de rêve superbement distribué, un casting un peu trop alambiqué et beaucoup d'idées font de ce film une sorte de cauchemar sans queue ni tête au premier abord. Le problème se pose sur des petites choses qui n'ont pas l'air d'avoir tant d'importance mais ensembles un très très grand film en puissance en un polar de base qui nous déçoit. Marie Gillain se fout complètement des problèmes de son mari à qui elle ne demande jamais "qu'est-ce qui se passe ?" et c'est extrèmement inutile et agaçant... Mais pour faire court le n'importe quoi de la ligne directrice : Vraiment incompréhensible, compliqué dans un sens comme dans l'autre de penser qu'un truand comme Rochefort, tout d'un coup, se dit qu'il va retrouver son neveu (1ère difficulté inutile) pour s'en servir malgré lui (2ème difficulté inutile) pour un schmilblic (3ème difficulté) que n'importe quel truand aurait tenté de réparé autrement que de se créer d'autres problèmes... Bref passant outre la grosseur du fil conducteur c'est plutôt bien fait avec une ambiance et quelques tensions bien vue et bien filmée.

Pour son nouveau film après le pitoyable Concile de Pierre, Guillaume Nicloux renoue avec le film noir, genre qui lui réussit plutôt bien. La clef est le troisième et dernier volet de sa trilogie policière après Une affaire privée et Cette femme-là. On retrouve d'ailleurs les personnages principaux de ces deux films là campés par Lhermitte et Balasko mais avec des rôles plus secondaires ici. Nicloux retrouve donc la noirceur et le glauque qui avaient fait des deux premiers volets des films forts et en tous points intéressants. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, il remet sur le métier les mêmes ingrédients qui redonnent les mêmes effets. Soit : un scénario bien écrit, sombre, glauque, limite gore parfois, mais passionnant, qu'il faut quand même bien suivre car l'histoire est sur deux époques avec beaucoup de personnages et peut dérouter au début. Une mise en scène sobre et discrète, rien à voir avec le tape à l'oeil du Concile de Pierre, décidemment un ratage bizarre dans sa filmographie. Et enfin une distribution de choix, l'une des plus belles de l'année, et dont ils se sortent tous avec les honneurs : Canet, Gillain, Rochefort, Paradis, Balasko, Lhermitte et quelques excellents seconds rôles avec entre autres les très rares Laure Marsac et Maria Schneider.
A priori un film qui pourra en dérouter plus d'un. C'est noir, glauque, sale. Un brin tarabiscoté et compliqué à comprendre mais faut s'accrocher. Un casting d'enfer même si Josiane Balasko et Vanessa Paradis ne sont pas physiquement à leur avantage, la performance est d'autant plus méritante. En résumé un bon Guillaume Nicloux qui se rachète grandement de son faux pas de l'an passé. On préfère ça !

Des acteurs remarquables, mais une intrigue à tiroirs bourrée de complications inutiles… De plus, le film souffre de quelques longueurs. On s'ennuie et on a du mal à suivre…

Débutant sur un très bon rythme, ce jolie film se termine grace aux belles prestations de ces interpretes.
Toute cette mayonnaise prend facillement dans un univers aussi libre que magnifiquement géré par le sénarios.
Une pléiade de bons acteurs qui donnent bien l'impression d'avancer dans le même sens. A voir

Il faut avouer que c’est avec une certaine appréhension que nous attendions le dernier film de Guillaume Nicloux. Un an après son ratage complet sur Le Concile de pierre (2006) où il avait entraîné dans son sillon : Monica Bellucci & Catherine Deneuve, il revient avec un troisième polar.
La Clef, avec un scénario et une mise en scène des plus laborieuses. Très labyrinthique et sinueux, on s’adapte pourtant très facilement à cette histoire sombre et mystérieuse. Celle d’un homme qui récupère les cendres de son père et se découvre menacé par des gangsters. Que recèle le passé de son père ? Que lui veulent-ils ?
Nicloux ne nous dévoile pas grand chose de son intrigue hallucinante et d’une violence très présente.
Si la mise en scène est réussie, la distribution contribue énormément à la réussite du film. En effet, les habitués du réalisateur se réjouiront de retrouver une fois de plus Thierry Lhermitte, qui est méconnaissable (on l’avait vu auparavant dans Une Affaire privée - 2002), Josiane Balasko (vu dans Cette femme-là - 2003), avec Marie Gillain, Vanessa Paradis, Jean Rochefort & l’épatant Guillaume Canet.
La Clef surprend le spectateur, le retient en haleine (malgré une fin qui nous laisse sur notre faim !). Néanmoins, après son précédent échec, Guillaume Nicloux confirme son talent pour les polars quand ce n’est pas le fantastique qui lui réussit le plus.

La clef est un bon film de Guillaume Nicloux. La mise en sècne du réalisateur est correcte, il y a un bon rythme, le film est divertissant et les acteurs comme Guillaume Canet et Marie Gillain sont convaincants dans leurs rôles. Néanmoins, je pense que le scénario aurait mérité d’être un peu plus travaillé, c’est dommage, il y avait du potentiel.

Dommage de faire un film si mauvais avec autant de bons comédiens, c'est mou, le scénario n'a ni queue ni tête, on s'ennuie fortement devant si peu de rythme et si peu de bonnes choses. A croire que certaines personnes ne réfléchissent pas avant d'écrire une histoire ou avant de la mettre en scène. A éviter!!

Un film un peu déçevant,mais reste quand même un bon polar fraçais,mais trés complexe.

un réel ennui!

Un polar intéressant qui n'exploite pas tout le potentiel d'un Guillaume Canet qui excelle dans ce genre de rôles. Passionnant dans sa conception des flashs passé-présent mais qui manque un peu de punch. A noter le retour d'une Vanessa Paradis que l'on attendait plus.

Malgré un "scénario-puzzle" complexe, LA CLEF assure par sa noirceur et sa distribution (J. Balasko, G. Canet, M. Gillain...). Les diverses interprétations de ces acteurs talentueux rendent plus souple une histoire beaucoup trop embrouillée. Guillaume Nicloux n'a apparemment pas su trouver toutes les clefs pour ouvrir la porte de la perfection...

Une très grosse déception.On ne comprends rien du tout au film.C'est vraiment du 100 pour cent charabia.J'ai eu envie d'aller le voir car j'aimes bien guillaume canet comme acteur. En effet, il joue toujours des très bon film comme "ne le dits a personne" ou bien "ensemble c'est tout" et encore dautres films.Donc je mets une étoile car il y guillaume canet sinon le reste es nul.