Avis : Priscilla, folle du désert - Page 2

Voir Hugo Weaving et Guy Pearce au générique m'a surpris ; comme beaucoup je pense. Le film est drôle, gai et sans à priori (on sait à quoi s'attendre); il fait aussi parfois référence à Abba. Il y a des scènes inoubliables et des répliques qui font mouche. Le trio d'acteurs est incroyable, méconnaissable . Un road movie vraiment vraiment spécial qui peut dérouter ; faut être tolérant et ouvert à ce genre de personnages hauts en couleur sinon c'est mort.

un petit bijoux ce film que je voie et revoie avec toujours le meme plaisir

En 1994, Stephan Elliott signe un road-movie sur-vitaminé à la fois drôle et émouvant. A bord d’un bus baptisé « Priscilla », trois amis gays traversent l’Australie pour se rendre au cœur du désert, à Alice Spring, produire leur spectacle de drag queens. Si de prime abord le ton semble léger, cette comédie musicale offre un message sincère sur la différence et la tolérance. Les paysages grandioses de l’Outback sont parfaitement magnifiés par la caméra du réalisateur. Le côté kitsch des costumes et des chorégraphies associé à une bande-son de grande qualité nous plonge dans un univers rarement évoqué au cinéma. Quant à la distribution, elle est excellente. Au côté de Terence Stamp, on découvre le talent de jeunes acteurs dont Hugo Weaving (« Matrix », « Seigneur des anneaux », etc.) et Guy Pearce (« Memento », etc.). Bref, un vrai régal pour les yeux, les oreilles et le moral.

Une histoire originale avec une belle performances des acteurs principaux. Ce road trip dans le désert avec ces trois folles accompagnées de leurs costumes, mimiques et répliques peuvent nous faire décrocher quelques sourires. Ces travelos (ouverts d'esprit) s'assumant parfaitement seront confrontés à des personnes (plus ou moins fermés d'esprit) le long de leur virée nous faisant réagir sur la difficulté que peuvent éprouver ces Monsieurs/Dames à s'intégrer dans une société sans être jugé ni fusillé du regard par autrui. En revanche, le scénario et la réalisation sont tout simplement basiques. Ce film peut être culte pour certaines personnes, mais en aucun cas un chef d’œuvre. Il reste toutefois agréable à regarder pour la qualité du jeu d'acteur ainsi que les "quelques" répliques marrantes.

Une comédie / road-movie plutôt bonne qui, cependant, n'évite pas certains stéréotypes sur l'homosexualité.

LE film que l'on ressort au moins une fois par an.... Des acteurs EXTRAORDINAIRES : que dire de Terence Stamp, Hugo Weaving et Guy Pearce. Des moments hilarants, inoubliables, les répliques de Bernadette (ne l'appelez pas "Ralph..."), les instants de poésie dans le désert australien en cie des aborigènes, les collections insolites de Felicia (grand amateur du groupe Abba...), en résumé un film culte.

Film culte. Road movie excentrique sur le transgenre touchant et magnifique , autant sur les images que sur l'histoire.

Un road movie rose fuchia remplit d'humour et d'emotion. 15/20

Je ne comprends pas l'engouement pour ce film... Certe c'est un beau film mais de là à mettre 4 étoiles ?!!
De l'originalié un peu dans ce road-movie déjanté et décalé. 3 drag-queens traversent le désert australien à bord d'un car aménagé. D'abord il faut saluer les acteurs tous 3 géniaux malgré une caricature poussive et limite des 2 plus jeunes (Et dire que Hugo Weaving sera le méchant de Matrix !!!) mais sans doute due à un choix (désastreux et facile) du cinéaste. Le scénario n'évite pas les clichés ; drag-queen = homosexualité (pour info pas toujours !), elles aiment évidemment ABBA, évidemment ça n'empêche d'être père, les ouvriers sont tous des brutes homophobes...). Le vrai bon point du film est du à la psychologie des personnages car ce sont avant tout des hommes seuls, en manque d'amour, incompris.
Donc en résumé c'est un bon film mais ayant choisi les facilités d'usage. Ca manque de personnalité dans les choix de mise en scène.

Completement loufoque et déjanté que cette traversée de l'Australie par trois travestis.

L'une des grandes surprises de l'annèe 1994 bien que "The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert" soit sorti en France en 1995! Rarement une oeuvre, dont la majeure partie se passe dans le dèsert australien, aura paru aussi originale, tout en mettant le doigt sur des clichès masculins! Prenez l'acteur de "Teorema" (Terence Stamp) puis l'Agent Smith de la trilogie "Matrix" (Hugo Weaving) sans oublier l'homme qui perd sa mèmoire à court terme dans "Memento" (Guy Pearce). Agitez, secouez, et laissez agir! Et vous obtenez un trio exceptionnel et excessivement coquin qui fait du playback comme dans les comèdies musicales! C'est un peu grâce à ce film de Stephan Elliott que la culture gay a explosè, que la dance music a dècollè et que le monde des travesti a èvoluè! Des paillettes, du maquillage à outrance, des robes, des perruques et à l'arrivèe, l'Oscar ô combien mèritè pour les meilleurs costumes! Impossible d'oublier la sèquence complètement folle où Pearce chante du Verdi sur le toit d'un bus avec une robe hallucinante pour la rètine! Image clè du film! Sans parler de la photo de Breheny et de l'excellente B.O (CeCe Peniston, ABBA...). Dèfinitivement culte...

Le film déborde peut-être de paillettes ou de déguisements excentriques mais il déverse sur le spectateur une formidable dose d’humanité. L’amitié, la force de vivre la différence. Se battre évidemment et choisir d’être ce que l’on veut être. Et tout cela en musique.

Un road-movie aussi déjanté qu’attachant, véritable ode à la tolérance, porté par un trio impeccable de comédiens à contre-emploi.

Ce film australien relatant un road movie de 3 « folles » rappelle sérieusement le ton de La cage aux folles. On rit néanmoins un peu moins, voire pas du tout en fin de film où le ton grave l’emporte, mais en revanche on voyage au travers de l’Australie et on assiste à différents numéros musicaux de qualité. J’ai apprécié les dialogues souvent truculents et directs. Globalement un bon moment de cinéma avec de bons acteurs.

Un film léger traitant de sujets peu abordés dans le cinéma grand public, à voir pour passer un bon moment et changer d'univers sans toutefois l'approfondir ni s'en imprégner réellement.