Ce road movie australien est un petit bijou d'humour portée par 3 acteurs grimés en drag queen qui s'avèrent absolument géniaux, surtout que ces rôles sont surprenants pour 3 acteurs (Hugo Weaing, Guy Pearce et Terence Stamp) plutôt habitués à des rôles plus musclés.
Un road trip rafraîchissant en compagnie d'un trio exceptionnel et même surprenant : qui aurait cru qu'un jour Terence Stamp jouerait un transsexuel ? D'autant plus que la perruque lui va à ravir. Quant à la phrase sur le tampon, elle est culte.
Tout d'abord, saluons Stephan Elliott pour sa détermination à transposer sur le grand écran le travestissement de façon originale et à aborder la transexualité avec la justesse que demande un divertissement grand public. Démocratiser cette façon de vie avec ironie est d'ailleurs judicieusement choisie. En effet, ce road-movie est aussi l'occasion de nous rappeler que nul n'est indifférent aux personnages de Felicia, Mitzi et Bernadette, que l'on soit citadin ou "reculé" de la dernière heure. Les numéros offerts par les comédiens sont formidablement orchestrés. Les costumes tout comme les décors sont très inspirés. Toutefois, cette balade qui dans un premier temps est assez excentrique et plaisante s'enfonce par la suite dans une unité de message qui lui est dommageable. Un peu comme un conte qui a pour rôle de nous pointer du doigt en nous montrant tel que nous sommes, avec des figures de rhétoriques qui ont pour but de nous ramener dans le droit chemin de la tolérance. C'est-à-dire que notre position initiale sur les travestis est souvent celle de la répugnance, que nous repoussons par divers moyens d'expression, que ce soit physique ou intellectuel. Le film fait d'ailleurs cette distinction dans les deux parties. La première concerne celle du "reculé" dénué de toute ouverture culturelle. Il se trouve être une brute qui ne peut se défouler contre cette espèce qui lui est inconnu que par la violence physique, signe d'une virilité masculine en retard sur la société d'aujourd'hui; la deuxième lors de la scène du casino où les "citadins" connaissent ce que sont ces personnages, expriment leurs inintérêts ou leurs dégoûts par des applaudissements quasi inexistants. Toutefois, il y a le bon vieux campagnard issu de la première démonstration qui nous montre le chemin de ce que nous nous devons d'être. Tout comme la femme Mitzi qui habitte en ville pour l'acceptation du côté citadin. Néanmoins, bien qu'il soit limité, l'audace nous emporte avec sympathie.
PRISCILLA c’est l’histoire de trois femmes à travers un pays. C’est l’histoire d’une humanité qui rejette autant qui accepte. C’est l’histoire de trois personnalités qui vont se découvrir. C’est aussi attendu qu’inattendu, c’est aussi drôle que passionnant, c’est aussi la période disco revisitée où paillettes, perruques, et robes sont aux rendez-vous. Ca se regarde sans fin au risque d’avoir Mamma Mia en tête pendant de longues heures. PRISCILLA marqua le cinéma et marque encore les esprits. On n’évite bien évidemment pas les caricatures, mais tout est tellement bien écrit avec des dialogues piquants, qu’on passe outre. On ne s’ennuie jamais mais on regrette seulement que tout soit un peu prévisible, mais pour le reste, embarquez…
J'ai pas accroché, le film de Stephan Elliott est trop facile. On évite aucun des clichés sur les homosexuels/transsexuels, tout y est : le rose, le bonbon, les paillettes, les discours très sexuels, l'humour particulier. Difficile d'accrocher à cela. Se présentant comme un road movie, Priscilla tourne vite en rond, en raison d'un manque flagrant de scénario qui plus est, est ultra kitsch. Le trio d'acteur n'aide pas vraiment à rendre le film plaisant. Mais ce qui le sauve de la noyade, ce sont les 2/3 gags drôles et bien trouvés. Heureusement qu'ils sont là, sinon c'est le néant.
Excellente comédie. Il n’y a que les anglo-saxons pour savoir délirer, partir ainsi dans l’excentricité sans jamais tomber dans la vulgarité. L’homosexualité masculine est déclinée sans trop de clichés ni de pathos. Le scénario trouve des situations de la plus haute fantaisie. Une pépite du cinéma australien et un très bon moment.
Ce n'est pas la comédie franchement drôle et dégantée à laquelle on peut s’attendre, vu la réputation plutôt flatteuse du film. Parfois on rigole, mais pas souvent, et la dernière partie est carrément niaise. Mais surtout, le casting n’est pas bon du tout. Les scènes de spectacles sont calamiteuses tant les acteurs sont raides comme des piquets. Je ne vois donc rien de remarquable à ce film, sinon le joli message de tolérance qu'il véhicule.
Des films qui traitent sur l'homosexualité tombent souvent dans le cliché. Ici, on ne déroge pas vraiment à la règle avec ce film australien du milieu des années 90, mais ça a au moins le mérite d'être drôle et entraînant. "Priscilla, folle du désert", road-movie mettant en scène deux travestis et une transexuelle, est une comédie de moeurs jouant sur l'excessif et le coloré. Tenues extravagantes, shows délirants pour le plaisir des yeux et personnages divers et variés sont au programme de cette réjouissante comédie à l'humour tantôt pince-sans-rire, tantôt burlesque et parfois même sous la ceinture sans jamais toutefois être lourd. Dans les rôles principaux, 3 acteurs de choix assurent le spectacle : Terence Stamp en vieille bonne femme aigrie à la répartie hilarante, Guy Pearce dans le rôle d'un véritable électron libre et Hugo Weaving, excellent acteur s'il en est qui incarne peut être le personnage le plus intéressant du film, celui d'un travesti marié qui part à la rencontre de son fils au beau milieu de l'Australie. Les décors somptueux et les péripéties survitaminées de nos trois folles dans le désert nous font définitivement tombés sous le charme d'un film qui ne fera pas bouger grand-chose si ce n'est notre plaisir de spectateur.
Avec son histoire qui fait choc, Hugo Weaving et Terence Stamp montrent une nouvelle facette de leurs talents en se travestissants, et jouant merveilleusement biens dans ce film qui moralise sur la place qu'ont les travestis et transexuels sur ce monde. Un film à voir et à revoir sans s'ennuyer!
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2,0
Publiée le 19 mars 2020
Un film stupide mais réconfortant sur un sujet que notre culture considère comme tabou, les transsexuels. Assez bonne prestation des acteurs, mais un autre "gay-movie" sans plus. Des beaux paysages australiens mais aussi plein de stéréotypes comme dans tous les oeuvres de ce genre. La bande-son par contre est marrante, tous les vieux ringards sont présents...
Road Movie culte auquel je n'ai trouvé aucun intérêt. Il verse un peu dans la comédie et un peu dans un ton plus sérieux de façon à ce qu'on arrive à rentrer dans aucun des deux styles. Par conséquent je n'ai pas ri une seule fois et la cause de ces bons hommes à vouloir vivre femmes ne m'a pas du tout toucher. J'aurais pu trouver le film sympa, mais même pas. Leur histoire m'a ennuyé, puisque rien n'est vraiment bien traité. Le mec a une femme, on s'en fou, le mec a un gosse, idem on s'en fou. Ça finit à la "va vite" avec une petite chanson de ABBA et fin. En plus j'ai jamais aimé ABBA et le musique disco en général mais vu que le film ne tourne qu'autour de ça, ça a rendu le visionnage encore plus chiant. Je mets quand même deux étoiles pour le jeu des acteurs et pour leur prestation en plein désert, ça doit pas être facile de tourner dans la poussière autralienne avec des talons aiguilles.
Comédie plutôt décevante, surtout sur un tel sujet. Il y a en effet quelque situations cocasses, mais rien d'hilarant. La musique donne ainsi l'impression d'être là, plus pour combler ce manque de péripéties, qu'apporter un plus à la réalisation. C'est plutôt une histoire d'hommes en mal de sentiment, et de ce coté, grâce aux excellents acteurs, le film est réussi.