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    L'Aurore
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    152 critiques spectateurs

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    Yohan Marques
    Yohan Marques

    21 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    Un film touché par la grâce, dont chaque plan, chaque image relève d'une maitrise si stupéfiante que l'on a le sentiment de toucher un degré de perfection absolue. "L'aurore" est une date majeure dans l'histoire du cinéma, un sommet artistique et un seuil pour ce qui n'était alors, somme toute, qu'un divertissement pour les masses,et qui devient, par la magie d'un seul film, un art à part entière, à l'égal de la peinture ou de la littérature. "L'aurore", c'est le cinéma qui, une quarantaine d'années aprés sa naissance, finit sa gestation pour atteindre sa maturité aprés des décennies de tatonnements, d'innovations et de recherches. A partir de ce film là, des améliorations seront certes apportées qui génèreront des progrés techniques, néanmoins, plus rien jamais ne sera fondamentalement inventé. "L'aurore" est un monument qui a fait passer le cinéma à l'age adulte.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    575 abonnés 2 701 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2020
    L'Aurore est sans doute l'une des meilleures histoire d'amour de l'histoire du cinema. Subtile, touchante et ambiguë, appuyée par une technique irréprochable que ce soit dans le cadrage, le montage, la photographie ou la fluidité des images proposées par le cinéaste a l'origine de Nosferatu.

    https://www.justfocus.fr/cinema/laurore-critique-du-film-a-loccasion-de-la-nuit-au-cinema-au-musee-dorsay.html
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    158 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2011
    Truffaut a dit qu'il s'agissait du plus beau film du monde, et bien je ne peux qu'humblement valider ce compliment. L'aurore possède un magnétisme et une beauté dont la pureté éclate à l'écran. Les émotions des personnages, l'intensité dramatique et la mise en scène nous plongent dans une histoire magnifique narrée comme un conte de fée... une oeuvre admirable.
    annatar003
    annatar003

    60 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Classique immortel de 7ème art qui montre que le muet a encore sa place dans la monde d'aujourd'hui, "L'Aurore" est sans aucun doute l'une des références des romances de l'ancien monde. Surprenant long-métrage qui rassemble un duo de comédiens dont les noms ne résonnent plus que dans les oreilles des plus cultivés d'entre nous, "Sunrise" offre des scènes d'une beauté surprenante. Effectivement, après une brève demi-heure d'angoisse et de suspens, Friedrich-Wilhelm Murnau et Willaim Fox se décident à jouer la carte du flirte qui nous invite à découvrir la renaissance d'un couple. Avec un savoir-faire et une virtuosité étonnante pour l'époque, les deux réalisateurs s'amusent avec des fondus et des gags qui malheureusement ont logiquement perdu de leur effet avec les décennies. Fort heureusement, de "L'Aurore" seul ne subsiste que la force de ce duo inspiré composé du brillant George O'Brien et de l'attachante Janet Gaynor. Force du long-métrage qui permet au spectateur de se retrouver dans la majorité des scènes, les deux acteurs jouent à merveille un script classiquement beau et magique.
    TCovert
    TCovert

    61 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Avec une histoire finalement assez simple Murnau réalise une œuvre forte qui passe naturellement de scènes intensément dramatiques à des instants de comédie pure. Pour la mise en scène Murnau utilise un grand nombre de procédés du petit plan séquence au début du film à des mini-flashbacks très modernes pour l’époque. Comme pour tout film muet la musique à un rôle plus que majeur, la version que j’ai vu de l’Aurore contenait une très belle bande originale interprétée par l’Olympic Chamber Orchestra. En tout cas cette œuvre est ce que l’on peut appeler un beau film.
    Typi35
    Typi35

    45 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Rha putain il est bien !
    Tu sais à quoi il m'a fait pensé ce film ? Tu sais pas ? Bah un peu à l'ambiance qu'il y a dans Thérèse Raquin, de Zola. Si tu l'as pas lu lis-le, il vaut le coup. Si tu l'as lu, ne le lis pas parce que tu l'as déjà lu.
    Enfin pour revenir à Sunrise, un bémol sur la musique ! Pas terrible. Surtout quand on la compare à ce qui pouvait se faire à cette époque avec le Cabinet du Dr Caligari...
    Réa fine, sans excès.
    Et puis c'est assez rare de voir un sanglier qui boit du pinard ! En tous cas au cinéma.
    Alors mate-moi ça.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    61 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    Chef d'oeuvre ultime pour tout les cinéphiles. Pour ma part j'avoue que malgré l'innovation de la mise en scène et la beauté des images, la mayonnaise n'arrive malgré tout pas à m'émouvoir. Je lui préfère bien d'autres muets.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2007
    Comment accède-t-on au titre de chef d'oeuvre indiscutable du 7ème art ? Allez voir par vous-mêmes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Pour sa première production américaine, Murnau nous livre une fable universelle et onirique sur les ravages et les joies de l'amour. L'histoire, banale et détaché au possible, offre l'occasion à Murnau de dévoiler ses talents pour peindre deux univers très distincts, la campagne idyllique et la ville, si chère à l'expressionnisme allemand. La campagne où se déroule l'intrigue principale, et la ville qui explose en ces années '20, où la technologie fait son apparition.
    Ce film cultissime nous montre aussi, grâce au muet, une toute autre manière de faire du cinéma, où l'on avait plus de temps, où les visages sont si importants.
    Un film à voir pour sa cinéphilie, naturellement, mais aussi pour un voyage dans le temps assuré !
    Le Français Glacé
    Le Français Glacé

    20 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    L'Aurore réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau en 1927.
    *Les points que j'ai appréciés →
    • L'histoire simple mais belle
    • L'esthétique du film
    • La réalisation intelligente
    • La musique

    *Les points que je n'ai pas appréciés →
    • Absolument rien

    *Conclusion →
    J'ai aimé, c'est tout simplement beau. 10/10.
    ygor parizel
    ygor parizel

    197 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Film grandiose la réalisation de Murnau est incroyable surtout dans la première partie du film (vrai démonstration). Je pensais que le scénario ne suivrait pas et bien j'ai été surpris, une histoire magnifique porté par des acteurs d'une sobriété et d'une tendresse folle (sobriété rare pour l'époque du muet). Un vrai chef-d'oeuvre du septième art.
    oranous
    oranous

    129 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2008
    Ce film de Murnau, tourné en 1927 aux Etats Unis est un superbe film. C’est la Fox qui a donné carte blanche et un budget illimité au réalisateur. Les acteurs sont exceptionnels et ont des expressions de visage prodigieuses. Murnau, dès 1927, parvient a superposer des plans et ainsi a représenter les pensées ou les rêves des personnages de cette bluette machiavélique qui a cependant une partie ou le comique burlesque est très exploité. La scène de l’inondation de la ville a couté une fortune car a du être refaite de maintes fois et est cependant exceptionnelle.
    Appeal
    Appeal

    132 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2013
    Difficile d'aborder l'Aurore sans s'embourber dans un commentaire trop technique. Mais plus encore, c'est avant tout la palette des émotions qu'il faut glorifier. La vie est parfois amère, parfois douce sait-on en introduction : c'est exactement le ton du film, qui n'est jamais stable sur l'émotion, mais fait de haut et de bas, toujours dans l'optique d'une beauté. Ainsi on pourrait résumer chronologiquement nos sentiments; je ne l'ai pas fais, mais pour faire bref, on passe de la tristesse à l'angoisse, du regret à la réconciliation, de la joie à la passion, de l'enfance à l'adulte, du rêve au cauchemar... Avant de finir sur une note finale que je ne dévoilerai pas. Pourtant rien ici n'est exagéré, tout sentiment arrive avec beaucoup de naturel et de cohérence, il n'y a pas non plus de rupture net mais une progression de ceux-ci, appuyés par une mise en scène intelligente, sans ellipse pour comprendre la continuité du récit et des relations entre personnages.

    L'aurore c'est une romance assez simple mais vraiment belle, perturbée par un adultère, où la symbolique est fortement représentée : selon les codes de l'époque (évidemment) le fermier est un homme perdu ou très confiant, oscillant entre un style négligé et très propre; la femme du fermier est une femme docile, douce, rayonnante et vêtue de blanc, splendide blonde très rassurante et simple dans le meilleur sens du terme; la femme de la ville, vêtue de noir, tentatrice, brune et très habillée, sous son maquillage et sa toile qui laissent comprendre un caractère fort et mystérieux, peu rassurant, sexuel et superficiel. Pourtant, Murnau ne s'attarde pas réellement sur ce fait, mais s'en sert comme formidable tremplin créatif pour la suite du film, cette situation provoquant de nombreuses réactions au sein du couple de fermiers.

    Pour continuer sur cette voie, et avant de conclure la critique sur la forme, je parle volontiers du jeu des acteurs, et spécifiquement du duo amoureux de George O'Brien et de Janet Gaynor. Ce premier est assez incroyable car il est clairement la pierre angulaire du récit, il dirige la barque des sentiments, et ce sont par ses tiraillements que l'histoire s'écrie. Son regard est expressif, mais c'est plus encore son corps, ses mains ou sa posture, qui trahissent ses sentiments. Janet Gaynor est splendide et touchante. Elle me fait un peu penser à Giuletta Masina, mais en moins candide, plus femme mais avec la même simplicité qui nous donne au premier instant l'envie de l'aimer. C'est au contraire surtout son regard, qui ne semble jamais évoquer le jeu d'actrice mais une sincérité forte, qui fonde tout son personnage.

    En dernier point donc comme promis, la technique du film. Je ne sais absolument pas quelle version j'ai regardée, je ne sais pas non plus s'il existe une version restaurée. Car l'image était pour moi assez dégradée, blanchie ou noircie, ce qui était parfois gênant pour apprécier tout le travail photographique, le jeu sur le noir et le blanc ainsi que sur les lumières. Quand bien même, force est de dire tout d'abord que cette image reste magnifique, que le jour ou la nuit joue un rôle important, que la nature ou la ville sont parfaitement exposées dans des plans larges, que la lumière illumine toujours les yeux expressifs des acteurs. Le montage est intelligent comme je l'ai dis au dessus, et surtout Murnau nous régale avec des travellings de toute beauté, ou en saisissant le calme de la campagne et la folie de la ville avec plans séquences assez géniaux. Enfin, on pourra féliciter l'utilisation rare mais notable d'effets spéciaux, qui ajoute le réel plus aux expressions des personnages dans les moments les plus forts.

    Un immanquable, magnifique film, une très belle romance ; et vous n'avez, en plus de ça, aucune raison d'être réfractaire tant ceci se regarde bien.

    http://www.senscritique.com/film/L_Aurore/critique/17548524
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2008
    Difficile de parler d'un film qui prouve avec tant de force que les paroles sont inutiles à exprimer les sentiments de personnages. Le film date de 1927? Ah oui, tiens, au fond il pourrait dater de n'importe quand, ça semblerait improbable tout autant. Chef d'oeuvre intemporel et universel comme son histoire, Sunrise est la Grâce faite cinéma. Murnau voulait profiter de sa chance unique de faire ce qu'il voulait avec tous les moyens d'Hollywood pour prouver la puissance émotionnelle du cinéma, en se basant sur un thème ultrasimple : la tentation (la pomme d'Eve) incarnée par une vamp brune contre la pure épouse blonde, et la rédemption. La scène sur le lac, l'introspection des deux personnages lors du remariage, et ce qui suit pour montrer un homme et une femme qui se plaisent, au-delà de toute contrainte (la scène de la danse, et l'attitude euphorique de la femme, bénéficiant d'un jeu d'actrice stupéfiant, au début du retour en barque, étant les phares de cette complicité se passant de mots), font parti du patrimoine du cinéma. J'en ai déjà dit trop...
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    244 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2010
    Sunrise: A Song of Two Humans est une oeuvre en fait tellement vraie, tellement pleine de réalité qu'il ne faut surtout pas passer à coté.
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