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Biloba63
46 abonnés
847 critiques
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4,5
Publiée le 17 décembre 2012
Un film d'animation japonais qui propose un visuel superbe ! Plus attrayant et plus divertissant même qu'Inception, il a ce pouvoir de nous absorber et de nous envoyer dans un rêve coloré et totalement fantagorismique ! Le film est tout de même assez intellectuel, et demande beaucoup d'attention pour le suivre, tellement la frontière entre rêve et réalité est mince. Mais tout est tellement frais, tellement déluré, attachant ... Une vraie réussite !
Ce film est à la hauteur des attentes. Les images, l'animation, la musique, tout est beau et enchanteur. L'histoire n'est pas trop compliquée, et on ne sombre pas dans une philosophie métaphysique barbante. On s'en prend plein les yeux pendant tout le film, et on en ressort ravi.
J avais bien aimé Perfect Blue du meme Satoshi Kon, mais là Paprika n'est pas a la hauteur. En effet, il semblerait que le réalisateur récidive avec une sorte d'enquete policière loufoque, mal bati et pas prenante du tout. Contrairement à Perfect Blue, difficile de s'attacher aux personnages tant il sont stéréotypés, Paprika l'héroine est aussi charismatique qu'une paire de chausette et le scénario (qui n'est pas sans faire penser a "existenz") est vraiment trés confus surtout sur la fin. L'animation est par contre au top avec notamment la scene du générique (malgré la musique "newage" lourdingue) ou l'on voit paprika se "matérialiser en fonction du décor" (voyez par vous meme!). En définitive, Restez en a Perfect Blue pour ce qui en est l'oeuvre de Kon.
Un film surréaliste et un thriller futuriste et onirique dans un univers visuel absolument dément. Une œuvre très complexe (trop ?) mais assurément un film à voir.
Film d'animation japonais, coécrit et réalisé par Satoshi Kon, Paprika est une œuvre spectaculaire. L'histoire se déroule dans un futur où un traitement psychothérapeutique a été inventé. Grâce à une machine, il est possible de rentrer dans les rêves des patients et de les enregistrer afin de sonder leurs pensées et leur inconscient. Alors que le processus est toujours en phase de test, l'un des prototypes est volé créant un vent de panique parmi les scientifiques ayant développés cette petite révolution. C'est alors que le Dr. Atsuko Chiba, collègue de l'inventeur du DC Mini, le Dr. Tokita, décide de s'aventurer dans le monde des rêves pour découvrir qui s'est emparé de l'objet et pour quelle raison. Ce scénario, adapté du roman homonyme de Yasutaka Tsutsui, publié en 1993, est prenant à suivre pendant toute sa durée d'une heure et demie. Cependant, cette intrigue mature est particulièrement complexe, nous perdant au fil des minutes dans les méandres de ces songes aussi insensés que marquants. Entre rêves et réalité, il est parfois difficile de se repérer mais le récit nous embarque dans une succession de scènes toutes plus inspirées les unes que les autres. En effet, les différents mondes imaginaires parcourus par les personnages sont d'une créativité débordante. Des protagonistes tous appréciables ayant chacun un rôle important, qui entretiennent des rapports manquant un petit peu d'émotions. Si le fond est parfois difficilement compréhensible, le métrage parvient tout de même à nous captiver grâce à son esthétique tout simplement somptueuse. La réalisation du cinéaste japonais est qualitative, mais surtout sa mise en scène évolue dans un univers d'une richesse folle, aussi bien au niveau des environnements que de l'aspect des personnages. On sent une totale liberté au niveau de la direction artistique qui prend des risques qui sont toujours payants. C'est esthétiquement créatif, très détaillé et coloré. Ce visuel splendide est en plus accompagné par une bonne b.o. signée Susumu Hirasawa, dont les compositions sont dans le ton de l'action et des images. Ce dédale labyrinthique de rêves s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Paprika, qui, en conclusion, est un long-métrage d'animation méritant grandement d'être découvert pour ses multiples qualités.
Un véritable chef d'œuvre d'animation. En permanence à la frontière entre le rêve et la réalité, le film parvient à nous saisir et à nous emporter dans son intrigue. L'écriture est très subtile et développe un univers riche et convaincant.
Satoshi Kon est un maître du cinéma d'animation japonais et "Paprika" prouve une nouvelle fois l'étendue de ses talents. Décédé en 2010, il n'a malheureusement réalisé que quatre longs métrages mais ces derniers sont tous plus excellents les uns que les autres. "Paprika", son chant du cygne, est une oeuvre proche de "Perfect Blue" et de "Millennium Actress". On y retrouve des personnages féminins forts, un univers onirique (surtout ici), un propos mature, une histoire complexe et toujours ces dessins sublimes. On est loin des oeuvres plus consensuelles (mais néanmoins géniales) du Studio Ghibli. Un "must" dans le genre.
Deuxième film de Satoshi Kon que je découvre après le sensationnel Perfect Blue, Paprika est un film qui a visiblement énormément inspiré Christopher Nolan pour Inception. Mais à l’inverse du réalisateur britannique Satoshi Kon ne fait pas de mise en place ou d’exposition. On est directement plongé dans un univers dense et complexe de personnes qui s’introduisent dans les rêves d’autres pour les influencer. Rien que pour son introduction le film vaut le coup d’être vu, c’est millimétré et en même temps complètement fou. Les rêves de ce Paprika ressemblent fort à des cauchemars ou les différents personnages se perdent et se révèlent. C’est un film qui sans conteste mériterait plusieurs visions car on sent qu’il contient plusieurs couches, un film d’une densité folle et d’une beauté plastique admirable.
Difficile de déflorer Paprika sans gâcher la découverte du spectateur. Satoshi Kon reste dans le sillage cyberpunk type Philip K. Dick, notamment dans son rapport à la réalité, qu'il s'amuse à fondre avec l'onirique pour mieux nous coincer dans un dédale de séquences où la moindre perturbation entraîne le doute. Est-on réveillé, est-on dans ce rêve ou est-on dans un autre ? Ça a l'air complexe lancé sur la table comme ça, mais pas du tout. Le but de Paprika n'est pas d'offrir une expérience où toutes les clés sont fournies, mais de laisser son spectateur décider de celles qui lui seront utiles. Cela touche le sens du film au moins autant que les personnages. La vision de X pourra diverger avec celle de Y et vous savez quoi ? Les deux pourraient bien avoir raison. S'il y a bien une chose sur lequel Paprika sera clair d'un bout à l'autre, c'est bien dans son amour du cinéma puisque le 7ème Art fait plusieurs fois l'objet de savante mise en abyme et de superbes références (Pinocchio, Shining,et la Fée clochette sont de la partie). Ce faisant, il renvoie dos à dos réel et imaginaire comme les deux faces d'une même pièce, indissociables de la psyché humaine et nécessaires à son expression propre. Comme en atteste l'emploi à des alter-égos (ressors également utilisé sur Perfect Blue) certains lumineux d'autres plus inquiétants. C'est brillant, follement créatif, blindé de petites trouvailles visuelles (cf. les reflets du miroir qui épousent les facette d'un personnage). Satoshi Kon manie également l'absurde et le malaise avec une habileté incroyable, puisque les deux aspects se croisent et se chevauchent, parfois à quelques secondes d'intervalle. Il continue aussi les expérimentations narratives avec cet art consommé de la transition (d'une limpidité folle), recoupant plusieurs temporalités ou dimensions sans jamais perdre en lisibilité. Un grand huit de poésie et d'intelligence. En gros, un classique. Pas étonnant qu'on ait pu établir des connexions avec Inception de Christopher Nolan (sorti 4 ans plus tard), bien que les approches et la finalité soient complètement différentes.
Film déroutant, puissant, qui plonge dans le psychisme des rêves et ses interprétations. Inception lui doit beaucoup. Paradoxalement, le long métrage est même parfois trop généreux, à l'identité visuelle par moment excessive. Reste une expérience unique en son genre
Un film où il faut bien se concentrer pour suivre l'histoire impressionnante et puissante de Satoshi Kon. C'est très intéressant et rempli de métaphores qui permettent au spectateur d'en sortir transporté
Le quatrième et ultime longs métrages de Satoshi Kon - que je continue de découvrir - n'a de cesse de tenter une approche sur la rudoyasse du rêve et de l'imagerie, un pari conséquent et complètement fou !
Paprika, d'entrée de jeu livre une entrée en matière qui invoque touts les attraits de notre conscience éveillé et endormit et témoigne de sa poésie à entreprendre analyse scientifique et imaginaire artistique. Il y'a tout une vue sur le monde qui s'entrouvre selon les personnalités diverses et variés, selon les perspectives de chacun. J'ai particulièrement relevé deux mots mis bout à bout dans le récit par l'un de ses protagonistes, terrorisme et désespoir. La conception relative de ce type à dans un premier temps tout une lecture rationnelle, néanmoins au fil de l'intrigue l'on s'aperçoit que le plan n'a tout de suite plus du tout les mêmes tenants lorsque le rapport de force devient tout autre ... On le sait déjà, les dictateurs aime la liberté, la leurs !
Sortit de la compréhension, on se mange une décharge tant l'exercice de style est étourdissant. Le graphisme de l'animation arrive à faire vivre ses composantes à travers ses aspérités enfantines et tout autant complexes sur notre mode de vie, surtout sur le sens que l'on en conçoit. Paprika est un Manga qui s'inscrit dans une démarche Artistique innovante, à la marge et en plein dedans.
Il me reste encore deux films à voir de la filmographie de Satoshi Kon, Perfect Blue et Millennium Actress. Ce sera fais dans l'année !
Inception². Dans un futur proche, une compagnie travaillant sur la thérapie par la modification des rêves se fait voler son matos. En gros, le voleur peut maintenant intervenir dans les rêves du quidam moyen. Comment retrouver le malfaiteur ? En entrant dans les rêves qu'il modifie pour percevoir des indices le concernant. Alors comme ça, ça paraît simple mais en fait ça ne l'est pas du tout. C'est même plutôt brouillon et un poil fatigant. Si l'on doit tenter une brève analyse, on dira qu'il s'agit là d'un exercice de style représentant le processus de création. Les références au cinéma sont nombreuses et l'imbrication du réel et de la fiction (rêve) veut faire réfléchir le spectateur sur sa place. La piste est intéressante et visuellement, c'est un festival de couleurs et de formes. Si l'ensemble n'était pas aussi cryptique, on tiendrait là un vrai thriller psychologique efficace et fin.
Ce film d'animation m'a beaucoup plut. Mélange d'onirisme de de science-fiction (ce métrage n'aurait pas inspiré le scénariste de Inception ?). La qualité du dessin semble au début un peu moindre mais j'ai l'impression que plus le récit avance plus la beauté arrive. Une histoire complexe et maline.
Se qui m'a particulièrement frappé dès le départ, c'est la qualité du dessin. Celui-ci est d'un réalisme glaçant et troublant. C'est dans ses moments là que l'on se dit que la limite entre le réel et la fiction n'est pas si large. Le scénario est surement l'un des plus original auquel j'ai du faire face. Le monde du rêve a toujours été un grand mystère pour tout le monde et sur ce long métrage d'animation, il est exploité à merveille. Plusieurs personnages, plus ou moins attachants mais des effets visuels de haut vol. La bande originale, même si elle n'est présente que trop rarement, est sympathique. La durée, plutôt courte permet aux choses de ne pas s'éterniser et je pense que c'est une force car on en prend "plein la gueule" comme on dit. Les voix françaises ne sont pas particulièrement bien distribuées mais c'est un bémol minime. Pas de petits clins d'oeil à découvrir également, qui parfois peut se faire passer pour de la publicité, voire propagande ... mais ça c'est une autre histoire. En tout cas, cela faisait un moment que je voulais voir "Paprika" et je dois dire que je ne suis pas déçu, bien au contraire. Cela m'a donné envie de voir les autres productions de ce réalisateur asiatique, décédé prématurément. A découvrir. 14/20.